dimanche 29 avril 2018

Ils peignent leurs chiens !

Salut à toi, compañero figuriniste !

Vingt ans de carrière, une hargne et un talent jamais démenti, une rafale de très bons albums, un des groupes de métal les plus sous-estimés de tous les temps (à mon humble avis), c'est Vision Of Disorder qui vient claquer un Hard Times pour nous réveiller.



Et oui, les temps sont durs, surtout après l'Apocalypse... Retour à Eden Burn Out aujourd'hui. J'ai poursuivi la peinture du starter du Convoi avec trois nouveaux membres. Pour mémoire, un premier article en parlait ici : http://hastalafigurinasiempre.blogspot.fr/2018/04/santa-muerte.html


Les gamins du Convoi en balade dans une base militaire désaffectée.

Le premier à entrer en piste est Wulf le chien (et non pas Paf...), mais bon, ça fait pas trop latino-mexicano... donc, le chien s’appellera Ramon. Et là, je vous dois une explication...il y a quelques années lors d'un voyage au Pérou, nous avons (avec ma chère et tendre et des amis) séjourné dans une pensión à Cuzco. Il y avait un clebs que le proprio avait nommé Ramon, Raymond en français. Et moi, j'ai compris jamón... le jambon... du coup, c'est resté.
Et donc, le chien s’appellera Ramon.




Ramon reste donc dans l'esprit de la bande avec un côté luchador/catcheur mexicain. Il n'a pas évidemment pas un masque sur le museau mais de la peinture, tout comme pour la fleur sur son flanc. Pour le socle, sans surprise et afin de lier encore plus les membres de la bande ensemble, c'est la même recette que pour Juan (article précédent) à base de pigments et un peu d'herbe sèche.




On continue avec Tillo et sa fronde. Lui aussi a été rebaptisé et devient Ernesto. Sans raison particulière ce coup-ci. La photo est floue (et ça m'énerve) mais on voit quand même bien le schéma pétant rouge/bleu/touches de jaune. Ce choix est volontaire. Comme c'est le membre le plus jeune de la bande, je voulais un esprit un peu coloré / chatoyant tout en restant dans le thème de la bande Au sol, pigments, herbe et des bouts de métal oxydés.





Et je fini avec Dolorès (parce que le nom colle bien à Eden...) aka Zoé. Elle a un côté mutant avec sa grosse tête et ses longs bras, dommage (ou pas, après tout c'est du post-apo !) car le concept du perso est pas mal avec sa grosse masse et son casque. Pour elle (comme pour Juan dans l'article précédent), noir dominant et touches colorées, notamment le collier, la frise sur le casque et les fleurs au dos du T-shirt. Le socle a reçu un os (un vrai, issu d'une pelote de réjection d'un rapace) pour renforcer le côté désertique.



Voilà donc la bande forte de 4 membres. Plus que deux et le starter sera peint. Y'aura plus qu'à tester le boulot (apparemment excellent) de Minus. A priori, ce devrait être avec GiLel si on arrive à se caler une date.

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

lundi 23 avril 2018

Ook ? Retour dans la bibliothèque

Salut à toi, compañero figuriniste !

Pour commencer, s'éclaircir les idées et se décaper les cages à miel, un bon vieux Metallica des familles, Creeping Death !



Aujourd'hui, pas de jeu ni de figurines mais des livres !
Je m'étais déjà livré (ah ah) précédemment sur ce blog à l'exercice de la "critique" littéraire. Ouais, c'est un grand mot, d'où les guillemets... je devrais plutôt parler de simple présentation de livres que j'ai lu et aimé. Pour rappel : http://hastalafigurinasiempre.blogspot.fr/2017/12/ook.html

J'en remets donc une couche ! C'est parti, y'a à boire et à manger comme tu le constatera, compañero.

Murray Bookchin - Une société à refaire.


On commence par le bouquin le plus politique (et de loin !). Bookchin est un penseur américain, anarchiste et écolo. Ce mélange peut paraître surprenant mais les propos de l'homme sont plus qu'intéressants et il parvient à concilier dans ses réflexions une nécessaire protection de l'environnement à un nouveau modèle de société, l'un étant le corollaire de l'autre. Sa pensée est profonde, structurée, le résultat d'une vie de recherche et d'expérimentation. Le tout pourrait paraître totalement utopique (procès d'intention fait généralement aux idées anarchistes), pourtant, Bookchin, par le biais de quelques exemples bien sentis (la place des femmes dans nos sociétés par exemple) pose clairement sur la table solutions simples et réalistes pour améliorer notre quotidien, celui de la planète en général et créer un nouveau modèle de société. L'ouvrage est pertinent, intelligent et profondément sincère.


Alain Gardinier - Miki Doran de Malibu à la Côté Basque.


Alain Gardinier, journaliste spécialisé dans le surf, nous présente ici une biographie de Miki Dora, alias "Da Cat" un légende dans le monde du surf. Dora fut à la fois surfer, acteur, voleur, bourlingueur, escroc, hédoniste, sincère avec les uns, imbuvable avec les autres. Un personnage indiscernable, contrasté, déroutant... C'est un portrait teinté de nostalgie, une vision plutôt clémente de Dora (Gardinier était son ami...) mais qui ne cache pas pour autant la face sombre du personnage. Très intéressant à lire y compris pour celui ou celle qui n'y connais rien au surf. Le personnage de Dora fera le bonheur d'un bon maître de jeu pour un jeu de rôle contemporain...


Mickaël Correia - Une histoire populaire du football.


Je te vois venir, tu ricanes, "un livre sur le foot... et puis quoi encore, pourquoi pas des prix bas chez GW pendant qu'on y est...". Mais détrompe-toi, cher lecteur, le football ce n'est pas que les magouilles financières de la FIFA, des gamins de 20 ans recevant des salaires équivalent au PIB d'un pays en voie de développement, des fachos abrutis de bière vociférant leur haine dans les gradins. Non. Et je laisse ici la plume au rédacteur de l'ouvrage qui dans l'introduction nous dit "A rebours des critiques radicales du sport, qui décrivent sans nuance le football comme le nouvel « opium du peuple » et considèrent avec hauteur les millions de personnes qui se passionnent pour ce sport comme une masse indistincte d’aliénés, ce livre invite à découvrir ce qu’il y a de subversif dans le football et à s’intéresser à toutes celles et ceux qui en ont fait une arme d’émancipation. Au cours de l’Histoire et aux quatre coins du monde, le football a été en effet le creuset de nombre de résistances à l’ordre établi, qu’il soit patronal, colonial, dictatorial, patriarcal ou tout cela à la fois".
Pas mieux...
Pour les plus réfractaire (obtus ? ;-) ) d'entre vous, faites une petite recherche sur le brésilien Socrates ou le club allemand de Sankt-Pauli pour vous donner une idée de l'esprit du bouquin.




Anders Winroth - Au temps des Vikings.


Ceci est un ouvrage de "vulgarisation" historique. Que l'on se comprenne bien, le livre n'est pas pour autant stupide. Au contraire ! C'est un excellent condensé de ce que furent les Vikings. Une parfaite porte d'entrée pour mieux connaître l'Europe du Nord médiévale (et ensuite aller, par soi-même en ouvrir d'autres...). L'auteur, un ponte dans le domaine, s'appuie sur de nombreuses sources, écrit de manière didactique et accompagne parfaitement le lecteur pour lui faire prendre conscience de la complexité de ce que fut le phénomène viking. Un ouvrage qui ravira les passionnés d'histoire mais aussi les joueurs de SAGA en mal de background !


Peter Frankopan - Les routes de la soie.


On enchaîne avec autre bouquin d'histoire. Peter Frankopan a choisi une approche originale - mais risquée - et passionnante en cherchant en analyser l'histoire mondiale non pas d'un point de vue occidental (comprendre l'Europe - puis son rejeton, les États-Unis - quoiqu'il arrive, finirait, comme une évidence ou une fatalité, par dominer le monde à un moment ou un autre) mais en "recentrant" notre histoire sur une zone allant de la Méditerranée orientale aux premiers contreforts occidentaux de l'Himalaya. Pour l'auteur, cette zone (Moyen-Orient, Arabie, Iran, Irak, Pakistan, zone steppique de la mer Caspienne...) a été déterminante dans l'histoire mondiale, reliant l'Orient à l'Occident, phare attirant les conquérants (Alexandre, les croisades, les Anglais et les Russes au XIXème...), creuset des religions monothéistes, région commerciale de premier plan hier et aujourd'hui (des épices au pétrole en passant par la soie et les chevaux) etc... Bref, l'exercice était risqué mais l'auteur s'en sort avec brio, même si, bien évidemment, son interprétation peut être débattue.

Henry de Monfreid - Mes vies d'aventures.


Drôle de destin que celui de monsieur de Monfreid, "l'homme de la mer Rouge" ! Dans cet ouvrage autobiographique, Monfreid nous ballade dans son sillage, particulièrement en Afrique de l'Est, pour nous narrer une vie digne d'un - voire de plusieurs ! - romans. D'ailleurs, c'est ce qu'il fit. En plus d'être, entre autres, marin, aventurier, trafiquant de haschisch, il se fit écrivain (merci Kessel), utilisant sa riche vie pour écrire plusieurs romans. L'homme est franc, direct, sans fard (il ne cache pas, par exemple, son admiration pour Mussolini) mais plus complexe qu'il n'y parait (sa relation avec les indigènes entre paternalisme raciste, respect et regard incisif sur le colonialisme). La lecture du livre donnera plein d'idées à un maître de jeu ou à des pousseurs de plomb pour un scénar (voire une campagne) pour des jeux pulp.

Et oui, Monfreid fit aussi une apparition chez Tintin !


Don Winslow - Cartel.


Tu l'auras compris, compañero, Cartel est la suite d'un autre pavé, la griffe du chien. On retrouve à peu prés le même cadre, le trafic de drogue entre Mexique et États-Unis, et certains personnages, le "parrain" Adan Barrera et le flic Art Keller. Le premier étant toujours poursuivi par le second, mais l'intriqgue ne se limite évidemment pas à cela. Là où l'histoire aurait pu être une simple redite du premier ouvrage, le talent d'écrivain de Winslow fait de ce second volume une nouvelle fresque épique, violente et désespérée. Du très bon !


Jean-Philippe Jaworski - Chasse royale, de meute à mort.


Là aussi, c'est une suite. Et là aussi, c'est du bon ! Jaworski a entrepris un long récit, Rois du Monde, entre histoire et mythologie, ayant pour cadre le monde des Celtes. En gros, pour faire simple... le premier volume, Même pas mort, nous place dans les pas de Bellovèse, un jeune héros celte. De meute à mort est le premier livre du second volume, Chasse royale (le second s'intitule Deuxième branche et devrait être dispo dans pas longtemps en version poche). Vous me suivez ? On retrouve donc à nouveau les pérégrinations de Bellovèse et les luttes de pouvoir au sein des tribus celtes. Et autant dire que les talents de conteur et l'écriture très inspirée (comme d'hab' !) de Jaworski permettent de lire le volume d'une traite.


Andrew O'Neill - Metal Story.



Et je conclue donc avec un bouquin refermé pas plus tard que vendredi dernier.
Et c'est énorme.
Pas moins.
Imaginez que Sir Terry Pratchett himself soit fan de métal et vous en raconte l'histoire. C'est drôle, très drôle avec un humour très british, décalé et pince-sans-rire, intelligent, bourré de références plus ou moins obscures avec une bonne dose de mauvaise foi assumée et d'autodérision. Moi, en tant que fan de métal, j'ai eu l'impression de lire un peu (beaucoup !) ma "vie musicale" (l'auteur a presque mon âge). A l'inverse, celui qui n'aime pas ou ne connaît pas (voire souvent les deux) ce genre musical trouvera un ouvrage parfait pour appréhender ce phénomène et enfin comprendre les gros chevelus à T-shirt noir buvant de la bière (cliché, quand tu nous tient !).

 
Voilà donc, les ouvrages lus récemment dans mon antre. En espérant que certains vous inspirent (ou au moins que vous ayez la curiosité de vous renseigner !) et vous apportent de nombreuses heures d'évasion littéraire.

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

jeudi 19 avril 2018

Quelque chose de différent...

Salut à toi, compañero figuriniste !

Comme aujourd'hui on fait dans le différent, pas de métal, mais un peu de John Butler Trio, un des rares groupes "non-métalleux" que j'ai vu en concert (deux fois... ><).



Si tu n'a pas vécu dans un grotte ces deux derniers mois, compañero, tu es au courant que le Gardien du Temple, aka Morikun, comparse bordelais, lance son grand concours de peinture afin de fêter le cap des 1 000 000 de visites sur son blog, ce qui est, nous en conviendront, constitue un total honorable ;-) : https://letempledemorikun.blogspot.fr/2018/03/lancement-du-troisieme-concours-de.html
Le thème du concours est "madame Morikun". Au sens large. Donc, une fig féminine. Cela m'a donné le prétexte et l'occasion de me lancer dans un nouveau petit défi perso : peindre un buste. 
Pourquoi ? Et beeeeeen... pour mon expérience personnelle, pour "voir ce que ça donne", si ça me plaît... ouvrir aussi mes perspectives de peinture et renforcer mon expérience de peintre. Vaste programme.
Après avoir un peu fouillé sur le Net, j'ai opté pour une commande chez Coup de Cœur figurines : https://www.coupdecoeurfigurines.fr/Accueil-ccbaaaaaa.asp
J'en profite pour faire ici un petit aparté et une petite page de pub. Je ne saurais trop vous conseiller ce site. Le tenancier s'est montré particulièrement pro, notamment, suite à ma commande, en m'informant que l'envoi du colis ne se ferait pas avant le lundi suivant (on était vendredi) car il était en salon. Puis, le lundi, hop, nouveau mail pour me donner le numéro de colis. Bref, rapidité, sérieux, suivi, que du bonheur. Et un grand merci à Coup de Cœur Figurines !
Dans mon petit panier, deux bustes féminins. Esthel, une Elfe de chez Noctura Models et  Lucy, une vampire venue de chez FeR Miniatures. Pourquoi deux bustes assez proches ? Parce que quand tu as deux filles à la maison... tu devines la suite...


Ne me restait plus qu'a choisir... j'ai opté pour Esthel. Et ce, pour une bonne raison. Pour ceux qui ne parle pas japonais, sachez que mori signifie forêt/bois. Et là, tu te dis, rôôôôh la la la, Ajax, il cause japonais... oui, en effet, ainsi que serbo-croate, sango et kwakwala. Entre autres. Naaaan, j'déconne. C'est juste Morikun qui me l'a dit. Du coup, je voulais rester dans le thème forestier. Et la petite elfe collait plus au thème que la vampire. 

Me voilà parti pour peindre une elfe sylvestre.
Bon... faut donc du vert. Une couleur qui va bien avec le vert, c'est le orange (enfin, moi, j'aime bien associer les deux). Et comme troisième couleur, pour contrebalancer le vert, le violet s'imposait. Classique mais efficace. Une fois ma palette définie, j'ai "réparti" les couleurs suivant les trois grandes zones : cheveux / bustier / cape ('fin, on dirait une cape ou une châle). Chevelure rousse, check. Cape verte, check. Et par conséquent, le bustier serait violet, check. Je savais à peu près où j'allais. Je passe ensuite un bon moment à faire des recherches sur la Toile pour l'aspect technique à la recherche de différents tutos et autres conseils.
Je prépare le buste : nettoyage et ponçage. Et là, premier écueil. Mon inexpérience m'a fait commettre une première erreur. Je n'ai pas assez nettoyé la fig. Ainsi, au moment de la sous-couche, de petits dépôts disgracieux se sont formés dans certains creux. Comme dirait Hatebreed (oui, de grands philosophes...) dans une de leur chanson, a lesson learned is a lesson lived (je te laisse la "googliser", c'est cadeau, c'est pour moi, ça me fait plaisir).  Bref, pour la prochaine, ce sera un GROS nettoyage. Le ponçage aussi m'a posé de petits problèmes. Je n'ai pas réussi à totalement enlevé une ligne de moulage dans les cheveux. Pour la sous-couche, j'ai fait comme pour du 28mm, une bonne couche uniforme de noir et un premier (gros) pré-ombrage de blanc.
Puis j'ai attaqué la peinte. Et comment dire... sans surprise, c'est long ! Très loooooong. J'y ai passé plusieurs heures, j'ai pas compté précisément mais environ une bonne dizaine mini. Faut être ultra-minutieux et patient. J'ai essayé de pousser les éclaircissements, de fignoler les détails (même si je suis un peu déçu par les yeux), de travailler les ombrages (par exemple du violet dans les creux de la chevelure). Le plus dur fut la peau et les détails du visages (lèvres et nez par exemple).
Rafale de photos pour que vous puissiez vous rendre compte du rendu final.











Au final, que retenir de cette "expérience" ? Tout d'abord, je suis satisfait d'avoir peint ce buste. Incontestablement, ça change ! J'ai bien aimé aussi le fait que ce type d'exercice réclame une véritable exigence de propreté, de netteté, afin de ne pas complètement massacré la figurine. Pour autant, je ne suis pas satisfait à 100 %. Il y a de nombreux points sur lesquels, je pense, je peux encore m'améliorer (tu me diras, c'est toujours le cas !). Sur ce buste, comme dit au-dessus, je ne suis pas complètement convaincu par la peau et les yeux. Si j'avais plus de talent (expérience ? technique ? les deux ?), j'aurais certainement réussi un meilleur dessin à main levée pour le tatouage. Autre point, auquel j'ai pensé après avoir sous-couché la fig (dommage...), j'aurai pu rajouter un pendentif pour "habiller" le décolleté de la demoiselle, voire une (ou plusieurs) boucles d'oreille... sur les oreilles, hein, pas sur son torse !
Comme je l'ai dit au début de l'article, j'ai un second buste en attente, celui de la vampire. Pour celui-ci, j'essaierai de...
1 - réfléchir encore plus en détail au concept (rajout de pièces, schéma de couleurs, recherches sur le Net...).
2 - le nettoyage. A fond...
3 - travailler les détails. Encore plus.
Pour l'instant, ce premier buste va rejoindre l'étagère de la bibliothèque de ma gamine, ça tombe bien, c'est cadeau pour son anniv' !

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

lundi 16 avril 2018

Nées en hiver

Salut à toi, compañero figuriniste !

Pour cet article, retour dans le grand froid et donc chanson de circonstance avec Gojira, Born in winter, issu de l'excellent album L'enfant sauvage.


Comme j'en avais précédemment parlé, j'ai reçu il y a peu les figs du Kickstarter lancé par Hasslefree : http://hastalafigurinasiempre.blogspot.fr/2018/02/bonjour-madame.html
Donc, sans surprise, je me suis attelé à la peinture de ces demoiselles en version hiver et en commençant par Katarina.


Superbe fig qui, en plus, présente l'avantage de ne pas être trop med-fan. Je me suis même dis qu'elle ferait une princesse / femme ou fille de Jarl tout à fait crédible pour être utilisé à SAGA, comme simple civile dans un décor, meneuse d'un groupe de Shieldmaidens ou comme "objectif". Je me suis inspiré d'une illustration tirée de la banque de données d'Osprey Publishing pour la mettre en couleurs.




Les trois autres sont, elles, clairement orientées med-fan. On a dans l'ordre Niska l'archère, Shayda la berserker et Aneira qui fera un très bonne paladin / guerrière. Y'a pas, c'est vraiment un plaisir de peindre les productions de chez Hasslefree. C'est bien sculpté et produit, lisible et chaque modèle a de la personnalité.














Celles-là, elles sont pour moi et mes gamines. Mais dans la fournée s'est glissée une cinquième larrone ! Profitant de ma participation au Kickstarter, l'ami GiLel ( grand spécialiste de Blood Bowl et tenancier de son propre blog depuis 10 ans quand même : http://gileludique.canalblog.com/ ) a en profité pour prendre une des figs du projet, Erryn (en version hivernale, à droite sur la photo ci-dessous). C'est une barde / magicienne. Je l'ai prise aussi mais en version "été" (au centre). Du coup, c'est moi qui l'ai peinte. GiLel ne l'a pas encore entre les mains et va vraisemblablement la découvrir maintenant. En espérant qu'elle lui plaise !




C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

mardi 10 avril 2018

Santa Muerte !

Salut à toi, compañero figuriniste !

Aujourd'hui, direction le pays des morts et sa reine, la Santa Muerte ! En musique, évidemment... Criminal, groupe chilien de trash-métal (qui a déjà zoné sur ce blog) avec un extrait de l'album Akelarre, et sans surprise ce sera Santa Muerte.



Comme pas mal d'entre vous (si, si, avouez...), j'ai participé au KS Eden Burn Out comptant bien me lancer dans le jeu qui compte déjà pas mal de joueurs dans mon asso. En attendant l'arrivée du matos, j'ai peinturluré d'autres pitoux. Et j'ai eu le temps. La livraison a pris un peu de temps (pas étonnant pour un KS...) mais je déplore tout de même le manque de communication de la part de Happy Games Factory. Très (trop...) peu de messages pour tenir les backers au courant de l'évolution des livraisons... au final, le gros carton est arrivé (gros parce que nous étions quatre sur le coup) mais incomplet. HGF ayant décidé d'envoyer en priorité les pledges de base (boîte de jeu et starters de faction) puis, dans un second temps les add-ons. Ce qui, en soit, n'est pas stupide, ça permet à tout le monde d'avoir la base et patienter avant l'arrivée des "friandises" propres à un Kickstarter.

Du coup, j'ai aussi réfléchi au schéma de couleurs de ma future bande. J'ai jeté mon dévolu sur le Convoi et ses sales gosses (la seule faction qui me plaise visuellement). Je voulais évidemment un schéma qui sorte de l'ordinaire. Mais pendant un moment, pas la moindre idée... ou alors des trucs qui m'auraient demander pas mal de conversion. Et comme je suis simplement nul en sculpture et pas doué en conversion, ça limite les choix !
Puis, l'illumination... je surfais sur le Net et plus précisément sur l'excellentissime Putty&Paint http://www.puttyandpaint.com/ . Attention tout de même, cher lecteur, tu risques de te cramer la rétine en visitant ce site... y'a du gros gros gros niveau. Certains pièces sont de véritables petites œuvres d'art.
Bref, je tenais mon inspiration.
 Santa Muerte, Aleksander Kursov http://www.puttyandpaint.com/projects/14694

La Santa Muerte est un personnage issu des traditions et du folklore mexicain. Son origine serait précolombienne (culte des morts) puis, le syncrétisme (hop, attention, mot savant !) a fait son effet. Le syncrétisme est le mélange de différents cultes ou de doctrines religieuses. Ici, les cultes aztèques ont été absorbés et mixés avec des traditions plus récentes, notamment chrétienne catholique après l'évangélisation du Mexique. Santa Muerte personnifie la mort (comme notre Grande Faucheuse européenne) mais, au Mexique, son archétype est associé à des attributs positifs comme la guérison ou la protection. Cette figure religieuse peut-être féminine comme masculine. Et oui, la Mort est masculin, vous ne lisez pas Sir Terry Pratchett ??


Bref, à partir de là, j'ai effectué quelques recherches pour avoir du matos iconographique sur lequel m'appuyer...


De fil en aiguille, les recherches m'ont amené vers la fête des morts (toujours au Mexique) et sur le (excellent et jubilatoire) long-métrage d'animation La légende de Manolo.

 


Bon, ben voilà... fringues noires rehaussées de couleurs pétantes, des motifs de crânes et de fleurs, visages peints en blanc, etc etc...

Y'avait plus qu'à comme on dit... plus facile à dire qu'a faire !
J'ai commencé à préparer les figs. Et là, première petite déception une fois les figs montées... 


Sans rire les gars, c'est quoi cette différence d'échelle ? Bon, OK, je fais un peu mon chieur car à distance de jeu, ça se verra pas. Mais quand tu as le nez dessus... Zoé (au centre de la photo) semble avoir une tête démesurée par rapport à ses potes, par exemple. Je passe aussi sur le matériau utilisé, une résine mi-dure (ou mi-molle, c'est comme tu veux !), comparable à celle utilisées par Forge Team pour les figs de Fury. Personnellement, ça me dérange pas mais faut reconnaître que ce n'est pas le matériau le plus agréable à travailler.

Bon, ces petits écueils dépassés - je bougonne mais au final, ça me plaît bien quand même hein ;-) - les figs montées et les socles préparés (rien de bien folichon, un thème désertique, vu que le combo Mexique / Eden y pousse fortement), pschiiiiiiiiiiit, sous-couche ! Et c'est parti pour la fig-test.
C'est Hans Juan (Hans-> Jean -> Juan) qui a l'honneur d'être le premier peint. Je l'imagine bien en "chef" de meute comme c'est lui qui fait le plus âgé donc, sobriété au niveau de l'accoutrement. Il a droit à des fringues noires intégrales avec brodés / peints par dessus des os qui rappellent le squelette humain comme sur l'une des images au-dessus.
Allez, rafale de photos. Les contrastes sont un peu bouffés et la luminosité pas top top... mais bon, ça permet de se rendre compte du rendu.





Voilà donc le premier membre de mon Convoi.
Les autres vont suivre, je ne sais pas trop quand. Ils sont sous-couchés (comme vous avez pu vous en rendre compte avec la photo du dessus).

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !