lundi 31 octobre 2016

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Salut à toi, compañero figuriniste !

Petit billet rapide pour une piqûre de rappel.
Depuis le premier novembre, la campagne Kickstarter du jeu Arcane Master de Forge Studio a commencé, jeu dont j'ai causé ici : http://hastalafigurinasiempre.blogspot.fr/2016/10/la-gandalf-academy.html 




Le lien vers la campagne : https://www.kickstarter.com/projects/forgestudio/arcane-master-par-forge-studio?ref=discovery 

Donc, ne dépensez pas tout vos euros pour Mythic Battle, gardez-en un peu pour ce très bon jeu ;-) !

 A noter que l'équipe de Forge Studio a lancé un concours en rapport avec le jeu.
Vous pouvez remporter un pledge Grand Maître si vous likez, partagez et commentez ce post : https://www.facebook.com/forgeedtionFR/posts/557830074423432

Même combat si vous publiez un message sur votre blog pour relayez le concours !

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui.
Hasta siempre, Compañeros !





mercredi 26 octobre 2016

Schtroumpf grognon

Salut à toi, compañero figuriniste !

Pour le billet d'aujourd'hui, on va parler d'un gars énervé. Non, pas moi...
Ni lui... malgré le titre.

 Mais, commençons en musique !


Donc, un gars énervé et qui encaisse...
Bien, vous vous souvenez de la fig offerte dans la nouvelle mouture de White Dwarf, fig que j'avais charcutée et convertie ? Non ? Hop, y clique... http://hastalafigurinasiempre.blogspot.fr/2016/09/champion-barbare.html

La voici peinte !
J'ai cherché à représenter un guerrier pris de folie guerrière, entrant dans une bonne vieille rage berserk des hommes du Nord. Ou alors, n'est-il pas en proie avec un sortilège lancé par le shaman de sa tribu ? En tout cas, sa peau vire au bleu sous l'effet de la rage ou de la magie, peut-être les deux, sa force est décuplée, ses muscles prennent du volume, ses yeux brillent d'un éclat meurtrier... bref, mieux vaut ne pas croiser sa route sur le champ de bataille !



 

Cette figurine va donc rejoindre les rangs, déjà fournis, de mes Barbaro-Vikings avec le grade de champion. Il servira dans n'importe quel jeu med-fan comme Kings of War ou Frostgrave.

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui.
Hasta siempre, Compañeros !

samedi 22 octobre 2016

Ecrire sa légende...

Salut à toi, compañero figuriniste !

Un billet sans ouverture musicale, c'est pas bien... comme aujourd'hui, on va causer de SAGA(s), de légende et de qui c'est le plus fort... hop !



Le Studio Tomahawk publie donc un système de campagne nommé "l'Ascension". Ce système se veut générique. Pas de cartes, ni de contexte précis. "Juste" la possibilité de jouer à plusieurs (de 2 à 6 joueurs idéalement) en liant les parties entre elles. Aux joueurs de choisir la période/lieu qui les intéresse (Reconquista espagnole, chute des états latins d'Orient, lutte pour le trône d'Irlande...).



Voyons ce que la bête a dans le ventre. Le bouquin compte une trentaine de pages, couverture souple et glacée, mise en page agréable et des photos de figs en action. Pas de surprise, on est dans les standards du studio. Du bon !

Le système s'organise de la manière suivante : au début de la campagne chaque joueurs remplit une fiche récapitulative regroupant la composition de sa bande le profil de son Seigneur, notamment sa motivation (pourquoi se bat-il ?), ses traits afin de le personnaliser, d'éventuelles règles spéciales. On trouve aussi trois éléments importants qui évoluent au cours de la campagne : les terres, les richesses et la renommée. Ces trois éléments varieront au cours de la campagne et c'est le total de ces trois données, le pouvoir, qui déterminera le vainqueur. de la campagne. En gros, un seigneur remportant des batailles gagne des terres et/ou des richesses et/ou de la renommé. Ce qui augmente son pouvoir. A la fin, le plus puisant est déclarée roi, Empereur, Khan ou tout autre titre honorifique qui vous plaira. 

Toi aussi, vis la vie de Ragnar Lothbrok.

 Le système propose de jouer la campagne en six saisons, chacune pouvant représenter, par exemple, une année. On se poutre joyeusement à la belle saison et on se repose en hiver. Ce qui permet aussi à des joueurs de zapper des saisons sans pour autant quitter la campagne et à d'autres de venir s'ajouter aux réjouissances en cours de marave. 

Le bouquin permet ensuite de gérer le recrutement d'unités supplémentaires et  le remplacement des braves (ou des gros pleutres ayant fui) tombés au champ d'honneur, les événements d'avant et d'après les batailles mais aussi d'éventuelles alliances. Un point très sympa et important est la gestion des scénarii. On ne joue pas une bataille au hasard. Chaque seigneur choisit à chaque saison qu'elle va être son "action", c'est-à-dire son attitude générale : faire un raid, une conquête ou défendre son territoire. On croise ensuite les choix des divers participants et hop, on obtient les scénars à jouer. Simple et trèèèès bien pensé ! On trouve d'ailleurs en fin de livret pas moins de cinq nouveaux scénars.

Une troupe de Vikings débarque de son langskip. A n'en pas douter, leur Jarl a décidé d'un raid contre un adversaire.

Au final, ce supplément pour SAGA parait quasi-indispensable à tout accro du jeu. Par sa simplicité d'utilisation mais aussi sa profondeur et sa richesse, il donne irrémédiablement envie de se monter une (encore nouvelle !) bande, de pousser du pitou sur une table afin d'écrire la glorieuse histoire d'un simple seigneur devenu roi. 
Pour finir, ce système doit pouvoir s'adapter avec un peu de travail à pas mal d'univers médiéval-fantastique. Bref, encore un coup de maître pour le Studio Tomahawk !

Me resterait pas des boîtes de Cavaliers de la Steppe à peindre, moi ? Ah ben oui... Une campagne, c'est aussi une source de motivation pour agrandir une bande !

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui.
Hasta siempre, Compañeros !

vendredi 21 octobre 2016

La Gandalf Academy

Salut à toi, compañero figuriniste !

Aujourd'hui, on cause magie !


Hier soir, j'ai eu le plaisir de tester un jeu qui, sous peu, le 1er novembre pour être précis, bénéficiera d'une campagne Kickstarter pour son lancement. Ce jeu s'appelle...



Il est l’œuvre de Forge Studio, les p'tits gars qui sont aussi derrière Fury ( http://www.forge-studio.com/ ).


Bien. Alors, Arcane Master. C'est quoi ? C'est un jeu mélangeant habilement dés et cartes. Le principe est simple. Le Conseil des Grands Maîtres, de puissants magiciens, vient de perdre l'un de ses membres. Il lui faut un successeur. Vous allez donc incarner l'un des prétendants à ce poste très envié. Pour cela, vous devez affronter d'autres mages afin d'acquérir des points d'influence. Le joueur qui remporte la partie est donc celui qui parviendra à récupérer le plus grand nombre de points d'influence. Le nombre à obtenir est fixé en début de partie. Hier, nous avons jouer en trois points. Ces points d'influence se gagnent en remportant une manche. Au cours de chaque manche, tous les joueurs vont chercher à créer des combinaisons avec leurs dés et d'autres dés, communs, placés au centre de la table. Ils peuvent aussi utiliser des cartes pour améliorer lesdites combinaisons mais aussi empêcher les adversaires de faire tranquillou leur propre popote... voyons cela en détails.

Le contenu de la boîte, les cartes de magiciens, une vingtaine de dés, les pions influence et les cartes.
Hier, nous étions cinq joueurs autour de la table dont Desru, le "papa" du jeu. En début de partie, chacun choisit un mage. Chaque mage est "affilié" à un domaine de magie : feu, tempête, glace... il y en a six comme autant de faces sur un dé.

Quelques-uns des mages. De haut en bas, les magiciens de feu, de la nature, de la pierre, de la tempête et de l'électricité.

Au début de chaque tour, chaque joueur dispose de quatre dés et quatre cartes. Le joueur doit ensuite répartir ses dés. Ceux placés au-dessus de sa carte servent à créer des combinaisons. Ceux placés en dessous donnent l'opportunité de piocher/récupérer des cartes. Il est donc nécessaires de trouver un équilibre, au fur et à mesure de la partie, entre les dés pour réussir ses combos et avoir quelques cartes en main pour parer à toutes (bon, ok, quelques...) éventualités de coups bas adverses... 

Ma "main" en début de partie. Je joue la fée électricité... Les deux dés au dessus de ma carte servent à créer des combos avec les trois dés communs (que l'on voit en haut de la photo, à gauche, à coté des précieux pions d'influence). Les autres vont me permettre de prendre de nouvelles cartes pour remplacer celles que j'utiliserai ou renforcer ma main (cinq cartes en mains maxi !).

Une fois les dés répartis, trois dés communs sont lancés et placés au centre de la table. Puis les joueurs lancent leurs propres dés. A ce moment-là, ils regardent les combinaisons possibles en associant leurs dés et ceux du centre. Chaque joueur crée des combinaisons en utilisant cinq dés, pas plus. Ces combos sont celles du poker : paires, brelan etc... pas de suites, tous les symboles ont la même valeur.
Puis, le premier magicien joue ses cartes. Certaines permettent de changer la face d'un de ses dés afin de créer une combinaison plus puissante, d'autres embêtent l'adversaire, d'autres encore permettent de poser un artefact devant soi etc... Il peut aussi utiliser les dés laissés en-dessous de sa carte pour piocher une ou plusieurs cartes ou bien prendre une des cinq cartes visibles placés à côté de la pioche.
Tous les joueurs font ensuite de même. En général, on essaie de créer une combo plus forte que les autres (logique) ou une combo équivalente mais dans notre spécialité. En effet, en cas d'égalité, les joueurs sont départagés en fonction de la valeur de leur combo par rapport à leur affiliation. Prenons un cas concret. Je possède la combo la plus puissante, un brelan avec des symbole de feu. Etant une magicienne électrique, cette combo me rapporte trois points. En face de moi, un de mes adversaires a réussi la même combinaison mais c'est un magicien de feu. La combo compte double, donc 6 points. A lui la manche et le pion d'influence... ces affiliations/bonus sont notés sur la gauche des cartes de chaque personnage.
Une fois que chaque magicien a joué, celui ayant la combinaison la plus puissante remporte un point d'influence. Une nouvelle manche commence. Le vainqueur de la précédente ouvre le bal... et oui, jouer en premier est la position la plus difficile.
La partie s'achève une fois qu'un joueur a obtenu le nombre de pions d'influence nécessaires.

Une partie en cours : les joueurs ont réparti leurs dés. On voit au centre de la table les dés commun et à droite la pioche et les cinq cartes disponibles ainsi que la défausse (et mon téléphone portable et celui du Caillou aussi mais ça n'a rie nà voir avec le jeu...).
La magicienne des tempêtes remporte la partie... non, ceci est un montage. Hier, c'est le magicien de feu, joué par Desru, qui a remporté le match. Preuve que le créateur maîtrise sa bête !

Voilà, en gros, à quelques petits détails près la mécanique du jeu.
Et donc, au final, que penser d'Arcane Master ? Sans hésitation, c'est un bon, voire un très bon jeu ! Pourquoi ? Parce que la règle s'apprend en cinq minutes, offre beaucoup de possibilités pour remporter la manche, le jeu est fluide et dynamique, la gestion des dés et des cartes est importante, et on se marre à se faire des coups de... Traflagar pour obtenir ces satanés pions d'influence !

La campagne Kickstarter commence le 1er novembre.  Desru nous a annoncé un prix proche et légèrement inférieur à trente euros normalement. Certains "stretch goals" devraient permettre de débloquer de nouveaux magiciens et du matos.
N'hésitez pas à pledger ;-).

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui.
Hasta siempre, Compañeros !

dimanche 16 octobre 2016

Prenons de la hauteur...

Salut à toi, compañero figuriniste !

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas posté, la faute à la flemme et un petit manque de motiv'. Aujourd'hui, envolons-nous vers des nouveaux horizons... en musique d'abord.


J'ai récemment acquis, un peu par hasard, le jeu Célestia, édité par BLAM !
C'est un jeu de "stop ou encore" familial avec des très jolies illustrations que nous qualifierons de "poético-steampuk", un croisement entre Jules Verne et Baudelaire (pour le côté poétique planant). 
Le but du jeu est simple : marquer 50 points. Pour marquer ces points, les joueurs constituent l'équipage d'un aéronef. Chacun reçoit une main de 8 cartes. Ils doivent ensuite se défausser de ces cartes afin de progresser de cité volante en cité volante en évitant des obstacles (choisis de façon aléatoire par un tirage de dés). Lorsqu'il descend de l'aéronef, un joueur marque des points en tirant une carte Trésor de la cité correspondante. Évidemment, plus on avance, plus les Trésor ont de valeur mais moins on a de certes en main. Le risque est de donc voir l'aéronef se crasher car on n'est plus en mesure de surmonter les obstacles se dressant sur notre route.  Lorsque l'aéronef se crashe, les joueurs à bord ne marquent aucun point. Puis on débute un nouveau voyage après avoir tiré une carte pour "refaire" (un peu...) sa main.

La boîte de jeu et son illustration poétique très évocatrice.


Une partie du joli matos de jeu, ici les dés désignant les obstacles et les cartes permettant de les surmonter.


Une "table" standard de Célestia avec l'aéronef et son équipage, les neuf cités, les cartes Trésor etc...
Au final, que vaut le jeu (à part une vingtaine d'euros...) ? Et bien, c'est typiquement le genre de jeu parfaitement taillé pour être sorti avec des gosses ou des joueurs occasionnels. Les règles s'apprennent en deux minutes, le matériel est superbe ce qui permet une bonne immersion et la partie est rapide. Mes filles de 9 et 6 ans adorent et nous avons déjà jouer quelques parties. Les joueurs plus chevronnées auront sûrement une impression de déjà-vu ou de facilité mais Célestia reste tout de même un jeu très sympa. Enfin, il vaut mieux y jouer à trois ou quatre joueurs.
A noter, petite cerise "geek" sur le gâteau, les illustrations de certaines cartes Trésor où l'on retrouve  le chat d'Alice ou bien une table basse en forme de Tortue supportant quatre éléphants... les connaisseurs apprécieront.

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui.
Hasta siempre, Compañeros !