jeudi 29 juin 2017

Grrrr et hue dada !

Salut à toi, compañero figuriniste !

Musique ?
Musique... Masters Of Reality et High Noon Amsterdam. Ouais, ça plane pour ces New-yorkais depuis plus de trente ans. A écouter, fort, au volant, par une belle journée d'été, fenêtre baissée et cheveux (ou crâne...) au vent.


Deux nouvelles recrues rejoignent les rangs, déjà fournis, des hordes de pitoux trônant sur les étagères familiales.
On commence par Grrr (oui, je l'ai appelé comme ça...), un Barbare de chez Hasslefree (avec qui j'ai eu un petit souci, j'y reviendrai en détails dans un futur billet). Comme d'hab' chez eux de la belle fig, originale et bien sculptée. J'ai opté pour un schéma "à la viking". Grrr est donc blond, couvert de fourrures, porte un joli fut' rayé et ne prend apparemment suffisamment pas assez soin de son matos vu la rouille que l'on y trouve... sans surprise, il sera aligné pour du Frostgrave ou pour mon armée de Barbaro-Vikings (je commence à en avoir un tripotée...) que j'alignerai un jour pour tester Kings of War.





Et la seconde fig du jour est une cavalière de chez Reaper. Quand on regarde de près, c'est clairement une fig de chevalière "classique" pour du med-fan genre Demoiselle bretonienne (lys, épée, etc...) pour faire dans du GW.
Je l'ai peinte pour ma fille à sa demande (c'est elle qui a choisi la fig et le schéma de couleurs). Elle pourra servir pour pas mal de truc dans des jeux med-fan comme Kings of War, Dragon Rampant ou Frostgrave en tant que chevalière, paladine, princesse ou magicienne.







C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

jeudi 22 juin 2017

A table ! (Seconde partie)

Salut à toi, compañero figuriniste !

On ouvre en musique pour se motiver. Attention, c'est du haut niveau technique que nous offrent les Québécois de Beyond Creation.


Il y a quelques jours, je vous proposais le début d'un tutoriel pour une table de jeu. Vous pouvez retrouver l'article ici : http://hastalafigurinasiempre.blogspot.fr/2017/06/a-table-premiere-partie.html

Et donc, on enchaîne avec la réalisation de la rivière.
En tout premier lieu, assurez-vous que votre table est bien posée à plat. En effet, on va couler dans le creux prévu à cet effet soit de l'Eau tranquille Prince August soit tout autre produit de ce type.


Pour ma part, j'avais en stock depuis plusieurs années, une bouteille du Water effect de Citadel / Games Workshop, jamais ouverte. 
Vous pouvez opérer de deux manières, une douce, une violente. La douce consiste à déposer de multiples couches les unes sur les autres en laissant bien sécher entre chacune d'entre elles. La bourrine, celle que j'ai utilisé bien évidemment, va droit à l'essentiel. On balance la moitié de la bouteille tout le long du lit de la rivière. Le liquide coule ensuite tout seul comme un grand pour aller combler les parties les plus profondes.


On laisse bien sécher, il faut que la résine soit entièrement translucide (ce qui prendre plusieurs jours) et rebelote pour élever le niveau de la rivière. Et au final, on obtient une rivière assez crédible.



Pour l'étape suivante, j'utilise de l'Ultra Matte Medium de Liquitex. Ce médium, en séchant, reste blanc et opaque. Son utilité ? Simuler les remous autour des rochers pour rendre encore plus réaliste le ruisseau.


Lorsque l'on observe une rivière, on voit bien l'écume et les remous qui se forment autour des rochers ou lorsque le courant s’accélère dans un passage étroit.


Tout d'abord, je définis le sens du courant de ma rivière. Dans une palette, je verse un peu de médium, puis, avec un pinceau à poils durs, je fais des petits traits arrondis devant les rochers s'élevant au dessus de la surface de ma rivière. Je pose ensuite des traits le long des rochers dans le sens du courant. Enfin, à l'arrière, je réalise des petits ronds pour simuler les tourbillons. Vous pouvez avoir uen idée du rendu avec la photo ci-dessous.


La rivière est achevée. On passe à l'herbe.
C'est à ce moment-là que Cléopâtre fait son retour. Au pinceau, j'étale de la colle sur de grandes zones puis je répands dessus de l'herbe statique de modélisme. Rien que du classique. Je rajoute quelques fleurs de-ci de-là. 
La surfae de jeu en elle-même est achevée !




Et devinez qui revoilà ! Sous forme de spray, je balance de la colle sur l'ensemble de la surface de jeu afin de fixer l'ensemble, l'herbe en particulier, et en essayant d'éviter autant que possible le lit de la rivière. Cette opération permet de réduire l'usure de la table. En effet, quand on joue dessus, nos gros doigts et nos pitoux peuvent entraîner l'arrachage malencontreux d'herbe, de sable etc...






Niveau finition, je passe de la lasure sur les bords en bois de la table. C'est plsu esthétique que le bois brut.

Et pour clôturer ce billet et ce tuto, voici quelques photos avec la table remplie de décors et de figurines afin de se faire une idée plus précise du rendu général et des proportions !


La table version campagnarde avec champ de blé, vignes... Vous remarquerez, en haut à droite, le verger. Les arbres ont été placés dans les trous prévus pour les accueillir.

J'ai rajouté deux saules pleureurs (sur le même principe que le verger) et des figurines. De fiers chevaliers contrecarrent un raid chaotique !

Les ponts constituent toujours des objectifs intéressants dans des scénarios. 


Les méchants...


Une autre vue avec en fond, le castel défendu parles chevaliers !


C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

lundi 19 juin 2017

A table ! (Première partie)

Salut à toi, compañero figuriniste !

On commence en musique histoire de pas perdre les bonnes habitudes. Un nom improbable, des clips tous plus cintrés les uns que les autres, une musique mélangeant allégrement plusieurs styles dans un même morceau, dites bonjour aux Australiens de Twelve Foot Ninja.


Bon, il y a quelques temps...


Ouais, je sais, ça fait peur quand on sait comment finissent les idées de Gaston. Suite, à ce nouveau projet, je vous rassure, les Editions Dupuis n'ont pas pris feu, De MesMaker se porte pas trop mal (les contrats ne sont pour autant pas encore signés) et Jules-de-chez-Smith-en-face n'as pas espacé ses visites... Allez, j'arrête mes bêtise et on passe aux choses sérieuses. Je me suis récemment lancé dans la confection d'une (petite) table de jeu. Le projet devait respecter quelques critères, relativement classiques cela dit : elle devait être plate (le plus possible) pour faciliter le rangement, modulable pour varier les décors et les parties et permettre de jouer à des jeux d'escarmouche principalement.
J'ai donc opté, pour commencer, pour une taille de 60cm/60cm ce qui permet de jouer à, par exemple, Fury ou Eden. La table sera aussi "naturelle", c'est à dire un coin de campagne assez générique pour, comme dit au-dessus, varier facilement les décors... et donc les jeux / ambiances (forêt, plaine, petit village...).
Autre contrainte, ma nullité légendaire en bricolage. J'ai, par conséquent, bien réfléchi en amont à ce que j'allais faire et à la manière de réaliser la table. D'où l'idée de ce tutoriel qui a donc pour objectif de montrer étape par étape la réalisation simple de cette table mais aussi, parfois, de pointer les petites conneries et autres désagrément auxquels on ne pense pas forcément...

Etape 1 : le cadre.


Dans un magasin de bricolage, j'ai fait découper une plaque de contreplaqué de 70 cm / 70 cm et acheter des tasseaux en bois de 1,5cm sur 5cm et du polystyrène extrudé de 2cm d'épaisseur (une plaque suffit). Vous en aurez pour une quinzaine d'euros environ...
On découpe les tasseaux en 4 sections, deux de 60cm de long et deux de 70cm. Elles servent à faire le contour du cadre. Les tasseaux sont fixés avec des clous "par le fond", c'est-à-dire en clouant la planche posée sur les tasseaux en non pas au travers des linteaux posés sur la planche. La différence est subtile mais elle permet d'éviter de voir les clous sur les tasseaux...

Etape 2 : la découpe et la pose du "sol".


Dans ma plaque de polystyrène extrudé, je découpe deux rectangles d'environ 60 cm sur 25. Un des longs côtés est ensuite taillé de biais pour figurer les bords d'une rivière/ruisseau comme on le voit sur la photographie du dessus.
Attention, j'ai été ici confronté à un léger problème. La plaque de bois de 70cm de côté devait être un peu plus grande (où la plaque de poly plus courte...). Bref, je me retrouve avec un peu de jeu (voir photo ci-dessous). Rien de bien grave mais ce petit désagrément peut être facilement évité en montant "à blanc" (sans fixer, quoi...) les bords et en découpant la plaque avant de fixer l'ensemble.


Les plaques de poly sont fixées à la colle blanche. ici de la Cléopâtre, qui va être notre meilleure copine tout au long du tuto.


Donc on badigeonne allégrement la plaque de contreplaqué  et on pose les plaques, qui s'insèrent juste comme il faut dans le cadre si les mesures sont bonnes. En hauteur, le poly (2cm de haut) dépasse légèrement des tasseaux (1,5 cm).

Etape 3 : texturer la rivière et le sol.


Je remplis maintenant le lit de ma rivière, c'est-à-dire l'espace entre les deux plaques de poly. Pour cela j'utilise un mélange de différents sables et petits cailloux, colle (coucou, c'est Cléo !), d'enduit de lissage et un peu d'eau. Mixez bien, votre mélange doit avoir une texture assez lisse pour facilement être répartie dans le lit du ruisseau. Attention, trop épais, il faudra le tasser et ça va mal s'écouler. Trop liquide, lors du séchage vous verrez apparaître des petits cratères disgracieux. Pensez aussi que c'est le lit d'une rivière, pas besoin que l'ensemble soit parfaitement lisse, au contraire... pour finir cette étape, je dépose deux cailloux plats (de l'ardoise) approximativement au milieu du ruisseau pour simuler un passage à gué. Rien n'empêche, plus tard, de poser un pont mais le gué laisse la possibilité de faire une table nature ou forestière.


Pour le sol, rien de complexe non plus. J'étale de la colle (Cléo ! Cléo !) puis balance dessus un mélange de sable de plage fin et régulier (en insistant sur les bord du ruisseau) et de différentes sables de modélisme (plus grossiers) pour le reste de la table. L'idéal est de ne plus voir les dalles de poly en dessous à la fin de l'étape.
On laisse bien sécher et on bascule la table sur le côté, on tapote pour faire tomber l'excédent d sable. Éventuellement, on remet un ou deux points/zones de colle et de sable pour rattraper quelques petits loupés.


Etape 4 : la peinture.

On attaque la peinture.
On pose du scotch de peintre sur les tasseaux afin de les protéger (sauf si vous les voulez en noir !) et on balance sur l'ensemble de la table une base noire. J'utilise de la peinture en bombe Liquitex professional spray paint. Cette gamme a un avantage, elle ne "bouffe" pas le poly lorsque l'on l'applique.






Je continue, toujours avec une bombe Liquitex professional spray paint, cette fois-ci de la Terre de Sienne naturelle. Je recouvre la quasi totalité de la table mais en insistant dans certaines zones de manière aléatoire afin d'avoir un rendu inégal, des variations pour éviter un rendu trop uniforme du sol. J'évite le plus possible le lit du ruisseau qui aura droit à un traitement spécial plus tard.
Le résultat en photos...



Petite étape importante à ce stade. Muni d'une perceuse et d'une mèche pas trop épaisse (vous pouvez faire ça aussi grâce à un simple tournevis et une vis), je pratique quelques trous dans mon sol. Le but ? Ils accueilleront plus tard des arbres de modélisme. Pour cette table, j'en ai placé deux sur les bords du ruisseau pour deux saules pleureurs et cinq autres pour des arbres fruitiers qui constitueront un petit verger. L'avantage de cette technique est double. Vous pouvez placer autant d'arbres que vous souhaitez (et donc varier leur nombre selon les parties voire même en rajouter d'autres fixés sur socle) et le rangement est facilité. A la fin de la partie, hop, on retire les arbres et on les range. L'inconvénient principal est que vos arbres seront plus ou moins toujours à la même place.

Pour la suite, je sors l'aérographe ! Si vous n'avez pas le bonheur de posséder une telle machine infernale, vous pouvez bien évidemment travailler au pinceau (ce sera plus long) ou à la bombe (mais il en faudra pas mal de différentes).
Je commence avec une teinte Terre Sombre de la gamme Air de chez Prince August. Elle me sert à délimiter un chemin qui coupe presque à angle droit la rivière. J'applique aussi cette teinte aux rives du ruisseau et dans les trous pratiqués pour recevoir les arbres (comme vous pouvez le voir en haut à droite de la photo ci-dessous).



L'étape suivante est un peu plus complexe mais rien d'insurmontable. Elle consiste à peindre le lit de la rivière. Observons la nature...


On voit que les lits des ruisseaux et autres rivières n'est pas uniformément de couleur bleu, sable ou terre. C'est une multitude de variations suivant la profondeur de l'eau, la constitution du fond (rochers, sables, galets...), la vitesse du courant, la luminosité, etc... pour obtenir un rendu proche (ou du moins pas trop nul), je mixe donc les teintes de marrons, quelques touches de verts (assez foncé quand même) et du gris pour les rochers, notamment ceux du gué (qui reçoivent ensuite un lavis noir pour accentuer les contrastes).


Fin de la première partie de ce tuto ! La seconde arrivera dans pas très longtemps. Nous nous concentrerons sur la végétation et la rivière.

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

samedi 17 juin 2017

La belle et la bête

Salut à toi, compañero figuriniste !

Aujourd'hui, j'ouvre le feu avec un bon gros morceau de trash qui tâche. Aucun lien avec le billet du jour. Juste l'envie d'écouter un bon gros morceau de trash qui tâche avec un clip débile...


J'ai actuellement sur l'établi pas mal de trucs en cours. Donc, à un moment, certains sont finis...
C'est le cas de cette figurine de magicienne/sorcière de chez Reaper ( https://www.reapermini.com/OnlineStore/sorceress/sku-down/02562#detail/02562_w_1 d'où la belle du titre...). Elle ira rejoindre l'étagère des figurines pour mes filles. Ce qui explique en partie le schéma de couleurs, c'est la plus jeune des deux qui a choisi le mélange rose-violet/vert... 
J'aime bien ces figs de chez Reaper, notamment la série prévue pour le jeu de rôle Pathfinder. En général, la sculpture est très bonne, les poses plutôt dynamiques et les figs ont toutes une certaines personnalité.

La magicienne en plein rituel d'invocation... ou de bannissement...

Le gros plan qui tue... bon, c'est juste pour montrer les tentatives de détails, ongles, maquillages, yeux etc...

Vue arrière pour voir le drapé de la cape. La photo bouffe un peu les contrastes, le vert tirant presque sur du jaune dans les parties les plus saillantes.

J'ai ensuite réalisé un chariot chargé de victuailles et autre matériel et surveillé par le chien (d'où la bête du titre...). Il servira pour SAGA et notamment les scénario nécessitant des bagages ou des objectifs mais aussi pour d'autres jeux med-fan (Fury par exemple) comme élément de décor pour donner un peu de vie à une table.
La charrette est issue de la gamme 4Ground il me semble, le chien vient de chez Crooked Dice et les éléments dans le chariot... euh... pfffff... ben, de pas mal de boîtes, je ne sais plus trop précisément en fait !




Comme dit plus haut, pas mal d'autres projets sont en cours, dans le désordre d'arrivée ici : des renforts pour les paras anglais de Bolt Action, de nouveaux "one-shot" méd-fan, une table de jeu pour escarmouche, une équipe humaine de Blood Bowl, des Saxons pour SAGA...

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

lundi 12 juin 2017

Page de pub

Salut à toi, compañero figuriniste !

Point de photos de mes figs ou de mes projets aujourd'hui. Juste un petit bilelt pour un coup de projecteur sur un projet "participatif" comprendre de type Kickstarter ou, comme ici, Indiegogo. Ce projet est mené par Barbarian (son pseudo sur Warmania) alias Yann Hoareau pour Vae Victis Miniatures. L'idée directrice est de proposer des prisonniers et/ou esclaves pouvant servir comme objectifs ou embellissement de socle d'armées adverses ou encore d'éléments de décors.
Hop, les figs déjà sculptées et le lien :




Pourquoi parler de ce projet ?
Plusieurs (bonnes) raisons.
- C'est original, ce type de figurines/concepts (prisonniers) sont rares.
- C'est bien réalisé (j'aime particulièrement le prisonnier vaincu humain, le plus à droite dans les "medium ones").
- C'est un "vrai" projet de financement participatif. Comprendre que sans la participation (et donc l'argent...) des éventuels soutiens, le projet ne se pourra pas se faire. On soutient un artisan / artiste qui en réellement besoin. Pas un grosse boîte qui va filer trois kilos de figs/matos. C'est un état d'esprit. On adhère ou pas...

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

vendredi 9 juin 2017

Au service de sa majesté...

Salut à toi, compañero figuriniste !

Le billet d'aujourd'hui va être consacré à des sujets de Sa Gracieuse Majesté. Il nous fallait donc un groupe grand-briton pour ouvrir les hostilités... 


Voilàààààà, c'est fait...

Récemment, la V2 de Bolt Action est arrivée dans les rayonnages de nos boutiques (réelles ou virtuelles) préférées. Du coup, au club, plusieurs personnes ont (re)plongées. Moi aussi...



Et pourtant... pourtant, j'avais été échaudé (voire carrément énervé) suite à la V1. En effet, cette dernière à peine sortie dans notre belle langue que le duo Warlord Games / Osprey Games annonce une V2... bon, j'ai trouvé ça limite et d'autres jeux m'appelaient plus fort. Mais, j'avais quand même en stock des paras anglais, les fameux "Red Devils".


Pourquoi des paras anglais, me direz-vous ? Allez, petite explication et souvenir de jeunesse. Petit Ajax, comme pas mal de jeunes têtes masculines blondes, brunes et rousses, regardait des films de guerre avec son papa. Et l'un des films qui m'a le plus marqué fut sans conteste "Un pont trop loin". Ce long métrage raconte l'opération - voire le désastre pour les Alliés, britanniques essentiellement - de l'opération Market Garden qui, en septembre 1944, avait pour but de s'emparer de ponts pour franchir le Rhin aux Pays-Bas, à Arhnem notamment. Ainsi, les Alliés espéraient déboucher sur la Ruhr, principale région industrielle du Reich - et mettre plus rapidement fin à la guerre.



Comme j'étais gamin, je n'ai pas compris, au début, pourquoi les "gentils" Anglais et Américains avaient complètement foiré cette ambitieuse opération et pourquoi ils n'arrivaient pas à s'entendre entre eux (Montgomery l'Anglais cherchant son "moment de gloire" au détriment de la stratégie et en opposition aux Américains Patton et Bradley)... et comment accepter que les "méchants Allemands" disposent d'excellents unités et notamment blindées  ??
Après une courte et limpide explication paternelle, "les Alliés ont gagné la guerre mais ils n'ont pas gagné toutes les batailles, ils en ont même perdu un bon paquet. Et parfois, leurs chefs se disputaient....". Et ouais, en Histoire, tout est rarement blanc ou noir. Bref, le film a au moins eu pour mérite de me faire réfléchir sur l'Histoire et de m'intéresser aux paras anglais. Parce que bon, Sean Connery quand même... niveau charisme, le Monsieur se pose là.

 D'où le choix des paras anglais. Dans le film, la 1ère Division Aéroportée commandée par le général Urquhart (Sean Connery donc) échoue à prendre l'un des principaux objectifs, un pont à Arhnem (d'où le titre du film).

Comptant jouer avant 2018, je ne pouvais pas passer de longues heures sur chaque piéton...rien que pour commencer, j'ai deux escouades de dix vétérans, une escouade de commandement (le patron et deux vétérans) et une escouade de trois hommes avec une mitrailleuse lourde. Soit 25 pitoux.
J'ai donc opté pour une technique "rapide" avec un rendu correct, histoire qu'à distance de jeu les figurines soient agréables à l’œil. 

Etape 1 : la triple sous-couche.
On part sur une base noire intégrale puis une seconde de blanc en zénithal (au-dessus de la fig, en biais, un piiiicht de chaque côté). Ensuite, à l'aéro, j'ai balancé un vert réglementaire anglais - Prince August Vert Bronze UK - sur l'ensemble de la fig. L'aéro permet un gain de temps mais cette partie peut-être réalisée avec un pinceau. Ce sera juste plus long.



Etape 2 : les détails.
On passe donc aux différents détails. J'évite les mélanges ce qui a pour double avantage de faire gagner du temps et de retrouver une teinte plus facilement lorsque l'on stoppe une session de peinture pour reprendre plus tard. Ont été choisies les couleurs suivantes.
- Rouge  : bérets (Rouge Sang PA).
- Chair (Tallarn Flesh / Cadian Fleshtone GW) : mains et visages.
- Marron foncé (Calthan Brown / Mournfang Brown GW): toutes les parties cuirs, godasses, bandoulières et sacs.
- Métal (Chainmail / Ironbreaker GW): en gros les armes... du noir / gris foncé peut aussi convenir.
- Marron clair (Bestial Brown GW): les rares parties en bois, comprendre les crosses des fusils.

Au passage, ayant du marron sous la main, on en profite pour faire les cheveux de certains soldats. Les autres sont faits avec du jaune pour les blonds et du orange pour les rouquins.
J'opte pour des couleurs assez couvrantes pour "effacer" les parties recouvertes de vert.


Etape 3 : les lavis.
On enchaîne avec des bons gros lavis, sans fioritures...
- Du noir sur les bérets, le cuir, les cheveux noirs et les parties métalliques.
- Du vert sur les uniformes.
- Du marron sur les visages, la plupart des couleurs de cheveux (brun, blond et rouquin), mains et le bois.
Résultat...



Etape 4 : les éclaircissements.
A ce niveau-là, la fig est très sombre et manque de peps, on remédie à ça avec des éclaircissements. Et hop, on reprend chaque partie en affinant :
- Vert : le vert de base mélangé à un vert clair (mélange 50/50) comme un Camo Green / Elysain Green GW, puis la même couleur avec du jaune (un tiers de chaque).
- Rouge : couleur de base (rouge PA) puis un mélange du rouge de base avec un orange (Macharius Orange ou Blazing Orange ou Troll Slayer Orange GW).
- Métal : on rehausse simplement les parties les plus saillantes avec la couleur de base.
- Cuir : on rehausse simplement les parties les plus saillantes avec du marron clair (Snakebite Leather / Balor Brown GW).
- Bois : on rehausse simplement les parties les plus saillantes avec la couleur de base (Bestial Brown GW).

Etape 5 : les détails.
On affine les visage en faisant les yeux, sourcils, moustaches éventuelles. On rajoute les autres détails comme les boutons (un simple point de peinture métallique).

Etape 6 : le socle.
La base est peinte avec un mélange de pigments (Mig Pigments - Fantasy - Graveyard Dirt) et de peinture (type Dheneb Stone / Rakarth Flesh GW). On laisse sécher et on passe un lavis noir. De nouveau, on attend que ce soit bien sec et on fait un petit brossage à sec avec du Dheneb Stone. On enchaîne avec de la colle PVA / herbe statique (Spring Alpine Grass de chez Warlord Games).
Rendu final !



La mitrailleuse lourde (HMG).

La première escouade emmenée par un sous-officier (NCO , non-commissioned officer) "so british", parapluie à la main.

La deuxième escouade.

L'escouade de commandement du Major Mac Neill qui arbore fièrement le kilt.

Et la troupe au complet, soit environ 450 points. J'aimerai atteindre 800 points pour tester le jeu. Il me faudra très certainement rajouter un tank, un canon et une autre escouade...

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !