Flic et reptile

Salut à toi, compañero figuriniste !

Aujourd'hui, retour à Infinity. Mise en oreille musicale, car je sais que tu l'attends, avec les inénarrables Red Fang qui nous pondent, comme à leur habitude, un excellent titre doublé d'un clip puissamment con... trash, décalé et drôle, mais con.

Petite minute culturelle pour poursuivre. Afin d'agrandir et de diversifier à la fois mon armée Nomads mais aussi la Sectorielle de Corregidor, j'ai peint les différentes versions des Alguaciles. L'Alguacil, ou, Alguazil est à l'origine, un officier subalterne de police ou de justice en Espagne, au XVIème et XVIIème siècle. L'origine du mot, ça ne surprendra personne vu la consonance, vient de la langue arabe, āl-wazir. Rappelons aux plus incultes que pendant près de huit siècles - du VIIème au XVème en gros - une grande partie de l'Espagne (le Sud en particulier, Al Andalus --> Andalousie) était un territoire musulman. De nos jours, les seuls Alguaciles qui existent encore sont habillés de noir, à cheval et endossent le rôle de « policier » dans l'arène pendant une corrida (en gros, ils veillent au bon déroulement du bazar, très codifié).

Les Alguaciles, à Infinity, sont les troupes de base, les peons, les trouffions de Corregidor, l'un des trois grands vaisseaux de l'Alliance Nomads. Ils ont donc un rôle de troupe de police sur le vaisseau mais servent aussi de troupes régulières pour les "opérations extérieures". Les Alguaciles ont un profil correct mais loin d'être transcendant et un prix en conséquence, une dizaine de points. En gros, ils ont un rôle dit de "pom-pom", un Alguacil égale un ordre. Et les ordres générés par ces troupes à vil prix vont être utilisés par les troupes plus puissantes de votre force. A noter quand même qu'ils permettent aussi d'avoir un Hacker à pas cher, ça peut être utile... L'avantage de ces figs est qu'elles peuvent aussi me servir, en "count-as", comme on dit du côté de Buckingham, pour un autre profil, bien plus intéressant, les Tomcats. Ces derniers et dernières sont des troupes spécialisées d'intervention qui peuvent constituer une "fireteam", ont de bonnes stats, équipés en série de fusil-combi et de lance-flammes légers, ayant accès à plusieurs profils de spécialistes pour un coût tournant autour d'une vingtaine de points. Youpi, tralala, c'est la fête ! Bref, ayant peint la boîte (enfin, les figs qui sont à l'intérieur...), je peux désormais aligner des Alguaciles (ou des Tomcats) équipés de lance-missile lourd (miam !), en sniper, avec HMG (yeah !) ou avec un lance-grenades léger. Que d'options, c'est Byzance !
Les figs se montent assez facilement. J'ai tigé les bras pour plus de sécurité. Pour la peinture, j'ai évidemment conservé le schéma jaune/bleu. Ensuite, petit lâchage capillaire et pigmentation. Les Nomads ayant accueilli à bord de leur vaisseaux plein de peuples différents et étant quand même assez libertaires (voire franchement agités du bocal niveau look), pas de souci pour coller une Asiatique et une Indienne (d'Asie) dans le groupe avec des couleurs de cheveux assez improbables...

Allez, photos, première salve !

Le groupe au complet. De gauche à droite, un chauve à lance-missiles, une Indienne porteuse de mitrailleuse lourde, l'Asiatique à lance-grenades léger (porté dans le dos - légère conversion) et le sniper. Vous noterez les superbes cheveux verts d'Akiko et le petit tatouage sur la tempe du sniper.

Le sniper avançant prudemment...

L'Asiatique du groupe, alias Akiko. On aperçoit mieux le bandeau dans les cheveux avec cette vue rapprochée.

Dans la foulée, c'est un Iguana qui est passé sur l'établi histoire d'apporter un peu plus d'impact offensif à mes pitous. L'Iguana est un TAG, une grosse armure de combat, appelée aussi "saloperie" par l'adversaire. Les Iguanas des Nomads sont, à l'origine, fabriqués par la superpuissance du jeu, Panocéanie. Achetés/volés/récupérés par les Nomads, les bestioles passent par les labos/ateliers Nomads pour en sortir boostés. On a donc une pièce qui, en terme de jeu, coûte un bras, possède un armement à faire pâlir d'envie un Texan moyen (mitrailleuse lourde et lance-flammes lourd), un blindage digne d'un contre-torpilleur et une très bonne capacité de tir. Seul point faible, seulement deux points de structure. Bon, faut percer le blindage pour entamer la bête. Mais des armes anti-blindage, c'est pas ce qui manque...
Pas trop de souci à monter malgré la nécessité absolue de "tiger" presque toute les pièces. Par contre, j'ai rendu les armes face à la bande de munitions sensée aller de la mitrailleuse au package dorsal... une horreur absolue. Niveau peinture, du grand bonheur, la pièce est réalisée entièrement au pinceau. Pas d’aérographe, je suis une grosse feignasse, pas eu le courage de le sortir... et soyons honnête, je manque encore de technique pour utiliser le plein potentiel de la machine sur une telle figurine. Bon, au final, plein de belles surfaces et de jolis détails. Les TAG étant assez rares, je voulais le personnaliser. Son non d'Iguana incite, de prime abord, à peindre un petit free-hand représentant une de ces bestioles. Sauf que quand même, c'est plutôt "bateau" comme choix... puis, une idée me vint en écoutant le groupe cité au début, Red Fang.Voilà un joli surnom pour un TAG. En plus, le groupe possède un logo des plus sympathiques qui m'a servi de source d'inspiration.

L'opérateur a été peint en même temps. Si le TAG est mis hors-course, le pilote est éjecté et peut poursuivre le combat.

Et hop, rafale de photos !

Le pilote du TAG... sans son TAG mais toujours avec une mitrailleuse lourde !

"I see you mot#}@#~|§./ !!!"

On aperçoit sur "cuisse" droite le dessin à main levée du l'emblème du TAG, Red Fang.

L'Iguana a une longue queue stabilisatrice... petit détail intéressant, sur le mollet, le numéro d'unité de la bestiole. Allez, petit jeu, c'est une référence. Oui, mais à quoi ?

Bon, et bien, y'a plus qu'à tester, hein ! A noter quand même qu'ils auront dans les semaines/mois à venir de nouveaux petits compagnons de jeu. Je n'ai pas terminé d'ENCORE agrandir ma faction de Nomads. J'ai aussi du SAGA sur le feu et deux trois babioles...

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui.

Hasta siempre, Compañeros !