Contrairement à ce que pourrait laisser penser la couverture gore de l'extrait musical, nous n'allons parler ni de Khorne, ni de Nurgle, ni de la boucherie Sanzot... mais de football. Enfin, un peu, partez pas de suite ! Donc, les énervés de Bring Me The Horizon nous annonce la fin de la saison avec Football Seasons end.
Olive et Tom aka Captain Tsubasa ça vous parle ?
A partir de maintenant, j'utiliserai les noms "américanisés" des joueurs/personnages (n'en déplaise aux puristes...) afin de ne pas te perdre définitivement, cher lecteur.
Allez, avouez, dans votre jeunesse vous avez au moins regardé un épisode du manga. Perso, j'ai du tous les voir... plusieurs fois... Aaaah, ces mercredis aprém (après l'entraînement... de foot) passés devant cette série en compagnie d'Olivier Atton, Ben Becker, Thomas Price et autre Mark Landers. Que du bonheur ! Les matches de 10 heures sur des terrain de 3 kilomètres de long, les sauts à 24 mètres de haut, les ballons frappés qui prennent une forme ovale et j'en passe des bonnes et des meilleurs notamment les acrobaties improbable des frères Derrick (non, leur grand-père n'est pas un policier allemand...).
Bref, en cette période post Coupe du Monde, où une partie de la population sature ad nauseam de ballon rond, nos étals de jeu voit débarquer Olive & Tom, Classico. Un jeu de foot donc, je pense quand même que tout le monde avait compris.
Ce petit jeu vous propose de prendre la tête d'une sélection de joueurs issus du manga afin de remporter un match, un "classico", c'est-à-dire pour les non-initiés une opposition entrée dans l'histoire et voyant s'affronter deux équipes rivales comme, par exemple, Real Madrid / FC Barcelone en Espagne ou un Liverpool / Manchester United outre-Manche. Si vous n'avez pas saisi le sens de cette dernière phrase, je vous invite à renforcer votre culture footballistique en consultant quelques numéros de So Foot...
Niveau gameplay, rien de compliqué. Au cours d'une première phase, on pioche six cartes de joueurs puis on sélectionne l'une d'entre elles (grâce à un système de défausse) pour l'ajouter à son équipe. On pose la carte sélectionnée sur un damier de neuf cases sur neuf (un poster est fourni dans le jeu). Et on répète l'opération un nombre aléatoire de fois. Chaque joueur est représenté avec des flèches qui reflètent sa capacité à faire des passes ou tirer au but.
Dans un second temps, chaque joueur jette 5 dés. Avec les résultats obtenus, il faut faire le plus de passes possibles pour faire parvenir le ballon dans la case en haut au milieu qui permet de déclencher une frappe au but. Le mieux est donc utiliser les cinq dés mais cela n'est pas toujours possible selon les jets et la configuration des cartes sur la table. Le joueur ayant fait le plus de passes marque un but. On joue deux matches de trois manches (jets de dés) qui permettent de renforcer son équipe (certains joueurs bénéficient d'avantages ou de "coups spéciaux"). Puis vient le troisième match, le classico, qui se joue en cinq manches (cinq jets de dés). Celui qui marque trois buts a gagné.
Dans un second temps, chaque joueur jette 5 dés. Avec les résultats obtenus, il faut faire le plus de passes possibles pour faire parvenir le ballon dans la case en haut au milieu qui permet de déclencher une frappe au but. Le mieux est donc utiliser les cinq dés mais cela n'est pas toujours possible selon les jets et la configuration des cartes sur la table. Le joueur ayant fait le plus de passes marque un but. On joue deux matches de trois manches (jets de dés) qui permettent de renforcer son équipe (certains joueurs bénéficient d'avantages ou de "coups spéciaux"). Puis vient le troisième match, le classico, qui se joue en cinq manches (cinq jets de dés). Celui qui marque trois buts a gagné.
Au final, le jeu n'est pas difficile à prendre en main, sans être basique car il réclame un peu de réflexion dans le placement des joueurs. Il constituera même une bonne porte d'entrée pour les jeunes joueurs vers des jeux plus complexes afin de leur montrer qu'il existe autre chose que le Monopoly de Tatie Martine ou la belote de Papi Robert. Enfin, ne boudons pas notre plaisir, même si le jeu n'est pas exceptionnel (finalement peu d'interactions entre les joueurs), c'est juste un petit bonheur simple de la vie de pourvoir choper la carte d'Olivier Atton ou Mark Landers et l'aligner sur le terrain pour qu'ils claquent quelques pralines en lucarne. Seule petite déception, pas de carte de gardien, donc pas de Thomas Price, de Theo Sellers (j'adorais ce personnage !) ou d'Ed Warner. Dommage car le jeu simule seulement les attaques des équipes et des cartes gardiens auraient permis, par exemple, sur un jet de dés d'arrêter les tirs adverses afin d'apporter un peu plus de piment à l'ensemble.
Dans une autre catégorie, jetons un œil sur Settlers, naissance d'un empire. Sorti il y a trois ans, ce jeu nous propose de prendre la tête de l'une des quatre civilisations présentes dans la boîte de base, Romains, Barbares, Égyptiens ou Japonais afin de bâtir son empire (des extensions proposent deux nouvelles civilisations, les Mayas et les Atlantes).
La mécanique de base est assez simple à prendre en mains. Durant cinq tours, chaque faction génère ses propres ressources (hommes, bois, or...) indiquées sur un plateau que le joueur pose devant lui. Chaque joueur reçoit aussi des cartes bâtiments. Les ressources permettent ensuite d'effectuer des razzias (en gros défausser une carte de bâtiment pour récupérer des ressources) ou de construire lesdits bâtiments (en les posant autour du plateau de faction) soit communs à tous les joueurs, soit propres à sa civilisation. Ces bâtiments génèrent à leur tour de nouvelles ressources, déclenchent des actions spéciales ou rapportent des points de victoire.
Le plateau égyptien avec, à sa droite, les bâtiments communs et, à gauche, ceux de la faction égyptienne. |
La quintessence du jeu réside donc dans l'utilisation optimale des ressources. Il faut les gérer au mieux et faire monter en puissance sa civilisation durant les cinq tours tout en glanant des points de victoire. Les Barbares, par exemple, génèrent énormément de population ce qui en fait une faction flexible, capable de s'adapter à pas mal de situations suivant les cartes en mains (on peut échanger de la population contre des ressources).
Au terme de la partie, on compte donc les points. Chaque bâtiment commun en rapporte un, chaque bâtiment de faction deux. On y rajoute évidemment les points obtenus en cours de partie. Le joueur avec le plus haut score est le vainqueur.
Personnellement, j'aime beaucoup ce jeu (même su je prends régulièrement des raclées face à Madame...). Il faut y faire preuve de planification et d'organisation et la mécanique, bien que relativement complexe (pas mal de données à prendre en compte) est des plus fluides.
Pour finir, une fois n'est pas coutume,voici un jeu sur tablette, Dice Hunter.
Je ne suis pas un accro des jeux sur tablette (ou sur ordi. Sauf Blood Bowl. Mais Blood Bowl, c'est pas pareil... l'ami GiLel me comprend). Mais, des fois, on a de très bonnes surprises. C'est le cas avec Dice Hunter. Dans ce jeu, vous disposez d'un pool de dés représentant des créatures fantastiques tels que dragon, crapaud géant, sirène et autre cyclope. Chaque dé dispose d'une valeur en étoiles (plus y'a d'étoiles, plus la bestiole pique), d'un niveau (chaque créature commence à un et peut être augmentée et donc devient plus forte), d'une valeur d'attaque, de défense et d'un coup spécial. Enfin, chaque créature ne dispose pas des même faces sur son dé. En effet, les dés disposent de quatre faces possibles : épée (attaque), bouclier (défense), étoile ou éclair (coups spéciaux). Certains dés sont équilibrés, le dragon par exemple avec deux faces d'attaque, deux face de défense, une face d'étoile et une d'éclair, là où l'Orque possède quatre faces d'attaque et deux de défense.
Certaines des créatures disponibles dans le jeu |
Et alors, c'est quoi le but du jeu ? Vous sélectionnez 6 de vos créatures puis vous lancez un mode de jeu (campagne / histoire, tournoi, etc...) dans lequel vous avez des objectifs à atteindre en battant des vagues d'ennemis.
Puis la partie commence. Vous vous retrouvez donc face à des vagues de monstres (qui "tombent" du haut de l'écran). A chaque tour, vous lancez vos dés ce qui crée des combinaisons. Lesdites combinaisons vous permettent d'éliminer vos ennemis du premier rang. Vous avez aussi la possibilité de conserver plus ou moins de faces de dés d'un tour sur l'autre afin d'augmenter potentiellement vos chances de réaliser des combos utiles. Enfin, lorsqu'un dé est "chargé" (vous avez par exemple obtenu au cours de la partie quatorze fois des épées ou vingt fois des étoiles...), il brille et vous déclenchez son pouvoir qui peut frapper n'importe quel ennemi, groupe ou ligne d'ennemis et être une attaque (la bonne vieille boule de feu des familles pour le dragon qui inflige ainsi des dégâts à presque tous les ennemis présent sur l'écran...), permettre de récupérer des points de vie ou augmenter votre armure.
Une fois tous les ennemis éliminés, le niveau est achevé et vous obtenez des XP, de l'or et des diamants qui permettent d'augmenter la puissance de vos dés, récupérer de nouvelles créatures etc...
Un jeu simple, rapide mais très addictif, une vraie réussite !
C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !
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