jeudi 27 décembre 2018

Bienvenue à Poudlard !

Salut à toi, compañero figuriniste !

Aujourd'hui, on va causer magie. Donc, ouverture de feu avec l'endiablé Voodoo Fire de Cathedral (oui, j'aime ce groupe, je vous avez déjà balancé un de leur méfaits !).



Harry potter, une année à Poudlard est paru en cette fin d'année 2018, chez l'éditeur Topi Games. Aussitôt sorti, aussitôt en rupture de stock ou presque. La popularité du plus célèbre sorcier à lunettes ne se dément donc pas !
Alors, c'est quoi, ce jeu ?


Parlons matos pour commencer. Nous avons une bonne grosse boîte remplie à ras bord d'un matériel pléthorique (plan, cartes diverses et variées, pions, dés) et de très bonne qualité. Franchement, pour 35 euros, c'est tout sauf du vol ! Tous ces éléments permettent de rapidement s'immerger dans "l'ambiance" Poudlard / saga Harry Potter. Seul petit souci, le plateau n'est pas ultra lisible et si vous n'êtes pas un fan absolu, il vous faudra un peu de temps pour vous repérer dans l'auguste centre de connaissance et de savoir qu'est Poudlard.
Niveau jeu, rien de bien complexe pour un joueur confirmé mais suffisamment pour occuper des gosses, testé et approuvé par mes filles (8 et 11 ans) avec qui les parties se sont enchaînées depuis trois jours. A partir de sept ans, nous dit-on mais, soyons réaliste, un gamin aura besoin d'aide au début. Attention aussi, la rédaction des règles est pas tip top... voire confuse sur certains points. Du coup, certains aspects du jeu sont résolus avec un peu de bon sens.


Bref, vous endossez le rôle d'un élève de la fameuse école de magie (Harry, Ron, Hermione, Luna Lovegood...). Chaque personnage est caractérisé par ses dés d'attaque, sa résistance à la magie, ses points de vie, deux pouvoirs spéciaux et son matériel en début de partie.

Un exemple de personnage, Ginny Weasley. Elle possède une résistance aux attaques de 3 (lors d'un duel contre un autre joueur ou certains ennemis suivant le mode de jeu, elle sera touché par des résultats de 3 ou plus sur un D6). Elle lance trois dés d'attaque (elle pourra infliger un maximum de trois dommages à un adversaire en un tour de combat). Sa capacité spéciale en combat lui permet de relancer ses dés une fois par combat. Son autre capacité spéciale lui permet de modifier le nombre de cases de déplacement. Enfin, elle est plutôt bien équipée avec qautre cartes Sortilèges, deux de Potions et deux de Livres. Enfin, elle ne dispose que de 6 points de vie en début de partie.

Vous vous baladez dans les couloirs de la fameuse école de magie (en lançant deux dés à 6 faces) et devez remplir une ou plusieurs missions - tirées d'événements des livres - qui vous rapportent des points. Suivant le mode de jeu ("1ère année" donc simple ou "sorcier expert" plus complexe), vous devez remplir un nombre défini de missions (1 ou 2) et obtenir des points (210 ou 260). Pour remplir ces missions et gagner des points, vous alors devoir récupérer des objets (symbolisés par des jetons) dans les différents lieux de l'institution magique et vaincre des ennemis (des "méchants" et des créatures de la saga). Les combats sont assez faciles (trop...), surtout quand vous avez des cartes potions / sortilèges en main (et c'est le cas dès le début de la partie). Et c'est là que le bât blesse comme on dit ! Rapidement (au bout de deux trois parties), on se concentre sur LA mission qui rapporte les points de victoire (certaines en valent 300 !)

La mission numéro 10 "Sauver Sirius et Buck" rapporte 80 points et le joueur doit se rendre sur la case représentant la cabane d'Hagrid pour la réaliser après avec récupérer deux jetons objets (le pendentif et le pégase, je ne sais pas à quoi ils font référence, les fans se feront un plaisir d'éclairer ma lanterne !). Une fois sur la bon0en case, il affronte Peter Petitgrow (qui ne possède que 6 points de vie).

Ainsi, on ne se soucie pas du tout des autres aspects du jeu (les cours, le quidditch...) qui eux aussi peuvent rapporter des points mais bien peu (quelques dizaines de points) en comparaison des missions. Dommage mais loin, très loin d'être rédhibitoire. Je m'expliquerai en détails plus bas. A noter aussi que si vous croisez la route d'un autre joueur, cela déclenche un duel. Le premier à perdre deux points de vie se fait voler une carte / équipement par son adversaire.
Clairement, le jeu se destine en mode "première année" à des gamins. Le mode "expert" conviendra à des ados / adultes. Il existe un troisième mode, plus narratif, où les participants rejouent le retour de Voldemort et doivent donc le vaincre en mode coopératif, mais je ne l'ai aps encore testé.

Soyez attentif durant les cours de potions, cela peut vous rapporter des points !

Comme je le disais au-dessus, le principal problème du jeu réside dans le fait qu'un joueur remplissant sa mission en premier (ou ses missions) aura en général gagner la partie... pour remédier à cela, il suffit de légèrement modifier le jeu. Comment ? De deux manières... au moins.
- Vous devez marquez des points de deux / trois manières différentes, c'est-à-dire grâce à des missions, en assistant à des cours (en fait en échangeant des cartes "livres" en votre possession sur les cases du plan  correspondant aux salles de classe des matières dispensées à Poudlard), par le biais des cartes Actions (certaines en enlèvent aussi attention !) ou encore en gagnant un match de quidditch. A noter, d'ailleurs que remporter une partie ne rapporte "que" quarante points. C'est bien peu et n'incite pas à se lancer dans une joute endiablée. On peut songer là aussi à modifier les points remportés (quatre-vingt par exemple).



- Les combats sont trop simples. En théorie, chaque ennemi à un seuil de résistance à la magie, des points de vie et un pouvoir spécial (voir l'exemple du "filet du diable" plus bas). Et chaque Héros a un nombre de dés d'attaque, des points de vie et un coup spécial. Bien. Imaginons que Harry affronte le filet, ses 5 points de vie et sa Résistance à la magie de 3. Harry va lancer à chaque tour de combat quatre dés d'attaque et pour chaque 3, 4, 5 ou 6 enlever un point de vie à son adversaire. On remarque aussi que la créature inflige deux points de dégâts automatique au début du combat (elle ne lance pas de dés) puis un à chaque tour suivant. Cela signifie qu'au tour 1, Harry perd 2 points de vie automatiquement et il peut en infliger jusqu'au quatre à la créature. Mais, le joueur peut utiliser autant de cartes de Potions ou de Sortilèges qu'il le souhaite. Comprendre qu'en début de combat, tu abats tes cartes sortilèges et/ou potions qui au total infligent, disons, huit points de dommages et te protègent des dommages adverse. Et hop, une (éventuellement grosse) créature éliminée et une mission accomplie sans jeter le moindre dé...

Un exemple d'ennemi à affronter, le "filet du diable" (que l'on doit vaincre lors de la mission 2.

N'hésitez pas à complexifiez un peu le bazar en autorisant l'utilisation que d'une seule carte Potion / Sortilège par tour de combat. Certains gros adversaires (genre Voldemort au hasard...) seront un peu plus coriaces et on y réfléchira à deux fois avant de se lancer dans une mission qui rapporte un gros paquet de points. Ou du moins, on ne la tentera qu'en ayant la puissance de feu d'un destroyer et des flingues de concours si vous voyez ce que je veux dire. Ce qui laisse le temps aux adversaires de faire des "petites" missions et engranger des points. D'autant que, il faut le savoir, une fois une mission achevée, on se défausse de ses cartes Potions et Sortilèges restantes. Ce qui oblige à aller en chercher d'autres avant de se relancer dans une nouvelle quête.


Au final, le jeu est plutôt sympa (avec une ou deux adaptations éventuelles). En tout cas, il ravira les fans car il permet, sans prise de tête, de se prendre pour quelques minutes pour un des héros de la saga. Les jeunes joueurs ou des joueurs casual y trouveront aussi leur compte car les règles sont moyennement complexes et le plaisir de se plonger dans un univers est privilégié. A l'inverse, les joueurs hardcore seront peut-être déçus ou frustrés (encore que, à voir ce que donne le mode de jeu "retour de Lord Voldemort).

Allez, Slainte ! Bonnes fêtes de fin d'année ;-)

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

samedi 22 décembre 2018

Tartan Corporation

Salut à toi, compañero figuriniste !

-16- est un groupe méconnu , et c'est bien dommage, malgré une longue carrière au service du métal. Mais comme il n'est jamais trop tard, séance de rattrapage avec un extrait de l'album Bridges to burn.


Après les gros tanks (Mormaer, Grey et Wulver), je continue et achève la peinture du starter calédonien pour Infinity. J'ai de quoi aligner 300 points mais il me manque quand même des DCD (des gros drones à chenilles lanceurs de roquettes ) et quelques Scots pour m'adapter à la mission proposée lors d'une partie. Sont donc passés sous le pinceau, les trois Volontaires Calédoniens, dont un docteur. C'est du troufion de base en terme de jeu. Stats moyennes et peu d'intérêt sauf de filer des ordres et des Spécialistes à pas cher.
Niveau peinture, j'en peux plus des tartans ! Sinon, schéma bien classique avec du vert, un peu de vert et quelques touches de... bleu pour rappeler les copains. Et du tartan donc...




Et une petite vue de la planète Aube, toujours accueillante...

J'en profite pour te souhaiter un joyeux Noël, compañero ! J'espère que le gros bonhomme rouge t'apportera quelques pitoux et un ou deux jeux de plateau ;-) !


C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

mercredi 19 décembre 2018

It's a Waaagh... ou presque !

Salut à toi, compañero figuriniste !

Allez, c'est parti, assaut sonore de rigueur avec Knocked Loose et le titre the rain. Les Ricains font dans le "beatdown hardcore", si l'on suit la classification complexe (et un peu stupide, oui, certes...) des variantes du métal. Bon, en gros c'est du hardcore avec chant hurlé et des breaks pour te péter les cervicales... donc, plus c'est lourd et violent, mieux c'est. En gros.



Violent et lourd. Huuum... parlons de Peaux-Vertes alors !
Bon, ok, pas des Orques mais des Gobelins.
L'an dernier s'est tenu, parmi la multitude quasi écœurante d'offres chez Kickstarter (ou Ulule), un "petit" projet bien de chez nous. En effet, Aenor Miniatures, entreprise sise dans la bonne ville de Nantes, proposait de financer quelques vils Gobelins et un ou deux trolls. Derrière Aenor Miniatures se cache le (talentueux) sculpteur Sylvain Quirion dont je ne saurais trop vous conseiller d'aller faire un tour sur son site qui propose de bien jolies figurines : https://www.aenorminiatures.com/

Du barbare, du voleur de la magicienne... les amateurs de med-fan y trouveront leur bonheur !

Vous reprendrez bien un p'tit gris ?

Des Gobelins au menu donc... bon, je vais être honnête, j'en avais pas vraiment l'utilité au moment du projet mais plusieurs raisons m'ont fait "faire la bascule" et lâcher quelques brouzoufs dans l'affaire.
1 - Je trouvais que l'on avait là un "vrai" projet de financement participatif. On aidait un entrepreneur, une petite structure, à créer et développer une gamme.
2 - C'est un projet français. Non pas que je sois d'un chauvinisme patenté mais aider un projet ludique "local", ça avait pour moi plus de sens que remplir les comptes d'une grosse société ricaine (ou européenne hein)... c'est un peu le même processus qui m'a poussé à soutenir Fury.
3 - 'tain, quand même, ils sont cools, ces gobs !
4 - Les gobs, ça fait toujours de bons méchants de base dans absolument toooouuuuus les univers med-fan. Ou pas loin...
5- Et puis finalement, entre temps, SAGA Âge de la magie a pointé le bout de sa baguette magique. Ah ben voilà, une armée de Peaux-Vertes, c'est sympa aussi, non ?
Voyons un peu la camelote du pledge de base.

Des Gobs de base, petits, moches, agressifs, certains ventripotents. A priori, ils sentent pas bons des aisselles mais j'ai pas été vérifié...

Parmi les récompenses débloquées, on trouve le Gob chevalier, champion de son peuple. La fig est tout simplement excellente, prenant à contre-pied l'image traditionnelle du Gobelin. J'adore cette fig.

Autre récompense du projet, le shaman / sorcier. Très original aussi comme concept. Pas de shaman défoncé aux champignons hallucinogènes mais un personnage dégageant une certaine aura (maléfique) et une impression de sagesse (malveillante).
J'ai donc reçu, il y a peu, la dizaine d'affreux, dans ma boîte aux lettres. Il est à noter que le projet a été parfaitement mené de A à Z par Aenor Miniatures. Nous (les participants) avons été continuellement informé de l'avancée du projet. Donc, bravo et merci.


Et donc, ces figs, elle sont comment ? Et bien, elles sont parfaites ou pas loin ! Pour ceux qui connaissent, on est sur des figurine qui en terme de qualité se situent dans la même catégorie que du Hasslefree ou du Red Box Games. Très bonne sculpture, on distingue bien tous les détails, pas trop d'ébarbage à faire. Y'en a toujours un peu, mais rien de choquant. Pour celles qui sont à monter, pas de souci majeur. Par exemple, pour le chevalier, le casque est percé de petits trous pour accueillir les andouillers... du bonheur en somme. Certains bras / armes / mains méritent d'être "tiger" pour plus de sécurité. Mais là encore, rien d'insurmontable pour un figuriniste un tant soit peu expérimenté. Seul le porteur de hachoir présente une petite difficulté du fait de l'angle des bras. Il faut un peu de patience. J'ai, pour lui aussi, fixer un des bras avec une tige et fignoler le rendu de la jonction avec un peu de greenstuff mais c'est vraiment parce que j'ai été pointilleux sur ce coup-là.
Voici les bêtes une fois montées ! Vous pouvez comparer avec les photos commerciales du dessus des figurines en résine et constater que le matériel est fidèle à ce qui a été annoncé.



Et pour ceux que ça intéresse, une petit comparatif de taille pour ceux qui voudraient un séance de rattrapage car je suppose que les Gobelins seront à terme disponibles via la boutique en ligne.

Elfe GW - le gob chevalier - Paladine de chez Hasslefree

Et bien voilà, y'a plus qu'à peindre !

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

samedi 15 décembre 2018

Anatomie de la bataille

Salut à toi, compañero figuriniste !

Ouverture musicale en douceur. Si, si , pour de vrai, avec le plus grand groupe de rock de la Terre du monde, Led Zeppelin et son Battle of evermore. Bon, on va quand même causer un peu de poutre après, hein, faut pas pousser !



Contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre de l'article, je ne vais pas parler du livre de John Keegan (que je n'ai pas lu, ça aide à pas en parler, tu me diras... encore que, certains ne se gênent pas pour causer de ce qu'ils ne connaissent pas !). Cela dit, je vous conseille la lecture de La guerre de Sécession ou de L'art du commandement de cet auteur, deux ouvrages assez intéressants.



Non, aujourd'hui, point de guerre civile américaine ou d'analyse de l'art de la tactique ou de la psychologie militaire (si si, ça existe, point d'oxymore ici...). On va causer de SAGA, et plus particulièrement du dernier supplément en date, Le livre des batailles. Et autant le dire d'entrée, c'est un indispensable ! En effet, le livre est un recueil de scénarios. Beaucoup de scénarios. Mais vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup... de quoi jouer des années ou pas loin. Même un joueur hyperactif shooté au café et aux Pépitos ne peut humainement espérer épuiser les ressources du bouquin en un temps relativement court.
De plus, le supplément, tout comme la règle de base, est pensé pour pourvoir jouer des parties aussi bien historiques que fantastiques, pour importe que vous optiez pour aligner une bande de fiers Romano-Bretons, une troupe menée par un fier Prince Rus, une armée de pieux Croisés ou une horde de vils Gobelins.



Alors, qu'avons-nous là ? Un livre de 55 pages, tout en couleurs, couverture souple et papier glacé. De la top qualité indéniablement. 
Et le cœur de la bête tient ses promesses. L'ouvrage est divisé en six parties afin de pouvoir jouer comme on le souhaite.

- Une première petite partie "d'intro" (trois pages) fixe simplement et clairement les conditions de victoires lors d'un scénario selon trois modalités (en gros, le nombre d'adversaires éliminés, le nombre de vos troupes ayant survécu ou encore le nombre d'objectifs / terrains sous votre contrôle) et la procédure à suivre pour installer la table / les décors.

-  La deuxième partie s'attache, au travers de six pages, à présenter un scénario unique "le choc des héros". C'est un scénario générique (un bon vieux pétage de genoux à l'ancienne entre gens de bonne compagnie prêts à en découdre) mais modulable à l'extrême en faisant varier cinq critères : les décors, le déploiement, la durée de la partie, des règles spéciales éventuelles et les conditions de victoire. Le choix des variables se fait plus ou moins aléatoirement suivant vos envies.

Les Vikings arrivent ! Oui, je recycle des vieilles photos...

- La troisième partie, intitulée "les batailles" s'étend sur une quinzaine de pages (dont certaines avec des superbes photos pleines pages qui te poussent direct à aller jouer). Elle présente dix scénarios différents allant de l'escorte de bagages à la classique embuscade en passant par l'original "une histoire de défis", inspiré par la règle Dragon/Lion Rampant et dans lequel les joueurs doivent remplir leurs propres objectifs.

- La quatrième partie, "Les légendes", opte ouvertement pour donner l'avantage à l'aspect narratif du jeu. Elle permet en quatorze pages, quatre scénario (très fouillés) et autres règles spéciales de s'immerger dans des parties différentes.

- En cinquième position, "les mêlées", posent le cadre de joyeuses poutres multijoueurs ! Six pages, trois scénarios et de quoi mettre sur pied  (enfin, table...) des parties qui promettent d'être épiques.

- Le livre se conclue par quatre pages consacrées aux "Sagas", c'est à dire un système simple d'expérience qui vous permet de suivre votre Seigneur de partie en partie en lui faisant gagner de l'expérience. Ainsi, il acquiert des capacités augmentant sa puissance et son influence. C'est sympa, ça permet de donner du liant aux affrontements au sein d'un cercle de joueurs et de bichonner son Seigneur. Seul bémol, l'évolution ne concerne que les patrons, pas les troupes. Dommage, il aurait été sympa que des Gardes deviennent de véritables vétérans au fil des combats ou que de courageuses Levées finissent par intégrer les rangs des Guerriers. Bon, soyons complètement honnête, des joueurs avec un peu d'expérience n'auront pas de mal à exploiter ces quelques pages pour mettre en place une campagne digne de ce nom.

Dernière petite remarque, c'est peut-être rien, un hasard ou moi qui me fait des idées... mais comment ne pas remarquer à la page 46 la superbe photo d'illustration de la page de présentation de la section "les mêlées" ? On y voit des fantassins et des cavaliers. Avec des boucliers. Et des symboles bien reconnaissables. Comme ceux ci-dessous...


Y'a aussi un bel éléphant... carthaginois... de chez Wargame Foundry j'dirais ( https://www.wargamesfoundry.com/products/gpr010-macedonian-or-carthaginian-war-elephant )...
Voilà, quand même, je me pose des questions...

Au final, comme dit au-dessus, le Livre des batailles constitue une excellente boîte à outils - clé en mains ou à exploiter - pour renouveler l'expérience ludique de SAGA. Cerise sur le gâteau, le bouquin peut même permettre d'être recyclé (avec plus ou moins de boulot) dans d'autres jeux med-fan / histo qui ne disposent pas de scénars et/ou de système de campagne. Un must have comme in dit chez les Gands-Britons.


C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

dimanche 9 décembre 2018

Le loup et le lion

Salut à toi, compañero figuriniste !

La galette de décibels d'ouverture du jour nous amène sur le terres australiennes de Parkway Drive et leur hardcore pêchu et engagé.



Et non, on ne va pas causer de Game Of Thrones malgré le titre, pas de Stark ni de Lannister au programme ! On continue avec Infinity et la sectorielle calédonienne.
Après le Mormaer, on passe à une autre infanterie lourde, le "Grey", accompagnée d'une unité plus légère mais tout aussi létale, un Wulver.
Pour commencer, petite photo de famille des trois gros finauds boostés aux hormones et au whisky... là, mine de rien, y'a pas loin d'une centaine de points, soit un tiers d'une "armée" en format standard.




Le "Grey", qui appartient, dans le jeu, au Third Higlander Grey Rifles (dont le symbole visible ci-dessous est un lion), est donc une ILO qui n'est pas piratable par ladversaire, avec un moral solide, de bonnes armes, notamment le fusil T2, deux fusils à pompe, la claymore qui va bien et surtout les grenades fumigènes qui permettent d'avancer à couvert (relativement). Bref, une unité qui tient la ligne.




Comme promis, on commence par une photo comparative du nouveau Grey in a badass position with my tactical rock (à gauche) et de l'ancienne version (avec HMG, la mitrailleuse). On voit l'évolution de la gamme de Corvus Belli, gamme qui s'est affinée.

Newschool vs Oldschool !

Comme pour le Mormaer, les habits sont verts (Prince August, Vert Bronze UK) éclairci avec du Camo Green (GW). La base des métaux a été réalisée avec du Leadbelcher (GW,) suivi d'un bon lavis "wash black" (Coat d'Arms), puis éclaircissements réalisés avec du Chainmail (GW).

L'épaulière droite reste très classique avec le drapeau écossais.

Pour l'épaulière gauche, base noire et une bande blanc / bleue pour faire un marque d'unité / escouade.

Le Wulver, lui, est une infanterie moyenne mais qui peut piquer très très fort... cette sale bestiole est une sorte de loup-garou (un fait un hybride humain / Antipode, une race alien proche du loup et qui sont les natifs d'Aube). Il appartient au 9th Wulver Grenadiers Regiment. Un wulver, c'est un combattant berserk, guerrier-né, kinematika (des règles spé qui filent des avantages au close) et une stat de 21 en corps-à-corps... potentiellement, le wulver peut s'attaquer à n'importe quel autre spécialiste de combat rapproché avec de réelles chances, ou au moins un espoir raisonnable, de l'emporter.



Et quand on sait qu'en plus, ses armes de tir sont pas dégueu avec le désormais traditionnel T2 voire le Mk12 qui fait des trous encore plus gros... bref, un incontournable de l'armée pour aller mettre de bazar chez l'adversaire.


A gauche, le nouveau Wulver, qui comme le Grey est in a "badass position with my tactical rock" (enfin là, une pièce métallique toute rouillée). A droite, le "vieux" modèle qui soutient encore pas trop mal la comparaison, je trouve. Enfin, mieux que le Grey en tout cas...

Je ne vous redonne pas la recette pour la mise en couleurs, c'est toujours la même ! Nous remarquerons au passage que le wulver est un vétéran comme le prouve la large cicatrice sur sa face.
Un vrai, un tatoué !

Seule petite déception, le tartan...vu le bordel qu'est le drapé, pas facile de suivre les "vagues". Malgré mon application, l'ensemble reste quand même perfectible...

Les prochains sur la liste (et à l'heure actuelle en WIP bien avancé) seront les Volontaires, deux "de base" et un médecin.

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

dimanche 2 décembre 2018

No guts, no glory !!

Salut à toi, compañero figuriniste !

Une fois de plus, on ne va pas faire dans la dentelle ! D'où cette ouverture avec les inoxydables Bolt Thrower et un titre qui n'a pas vieilli en 20 ans... No guts, no glory.


No guts, no glory (et non, nous n'allons pas causer de Blood Bowl, les vrais, les purs, les durs comprendront la référence !) ou en bon François de chez nous, "pas de tripes (coui... ?), pas de gloire". Cela tombe plutôt bien que je cause d'abats et autres tripailles car direction le pays du Haggis ! Nooooon, pas la Suède, j'ai dit abats, pas ABBA ! Donc, l’Écosse ! Ou plus précisément la Calédonie et le futur pas si lointain d'Infinity.


Le haggis, plan traditionnel écossais... de la panse de brebis farcie aux abats de la bestiole. Il faut être costaud dans ta tête quand tu t'attaques à un truc comme ça... d'où le whisky, je suppose... 'fin, parait que c'est plutôt bon. J'dis ça mais pas loin de chez moi, on mange bien du grenier médocain. Je te laisse faire ta petite recherche, cher lecteur !

Ayant achevé la peinture de mon stock de (nombreux...) Nomads, je pars sur un autre projet pour Infinity, agrandir ma force Calédonienne afin d'avoir 300 points jouables.


Je possède déjà quelques références, l'ancien starter, un Scot Guard, un Cateran sniper, des Highlanders taillés pour le close, un ingénieur Dozer (commun à toutes les sectorielles Ariadna), William Wallace et cette bonne vieille mais inévitable Uxia McNeill, un de mes personnages préférés du jeu. Bref, une base solide ! Mais pas assez pour faire 300 points.


L'indispensable Uxia !

C'est ainsi que le nouveau starter calédonien a rejoint mon antre et fut rapidement monté et sous-couché. Dans la boîte, on trouve des Volontaires dont un toubib, un Wulver bondissant et deux ILO (infanterie lourde), un Mormaer et un Grey. Sont aussi prévu de nouveaux Scots et des Traktors Muls Uragan et Katyusha (des DCD, des gros drones lance-missiles). Et là, je vais avoir de quoi varier les plaisirs.

Les "concepts arts" des figurines du starter de base

Après avoir un peu hésité, je suis parti sur le schéma - presque - officiel, classique avec du vert, du (heavyyyyy !) métal et des tartans. Bleus, les tartans. Pas de look à la con genre des Nomads jaune et bleus, voyez... vraiment, y'a des gars qui ont de ces idées !
Le premier à passer sous les pinceaux a été le Mormaer, une grosse ILO (infanterie lourde, tu le sais maintenant si tu as bien lu et que tu as un peu plus de mémoire qu'un bulot...) tu comprends quand tu vois leur armure, 5 de blindage. Cette unité a en plus l'avantage de ne pas être hackable. Le profil présenté ici est celui avec le fusil T2 et le Viseur X. S'il est équipé d'une mitrailleuse, il peut rejoindre une fireteam d'ILO, soit d'autres Mormaers, soit des Greys, l'autre ILO en Calédonie. Bref, trois gros thons qui tâchent et qui pour le coup nagent en banc...
On passe aux photos.

Sur Aube, planète aux (grosses et velues) mains des Aridnais, les arriérés d'Infinity, ça meule... ambiance gel et sapins.

Beaucoup de métal sur cette fig. La base a été réalisée avec du Leadbelcher de chez GW, les lavis avec une référence "wash black" de chez Coat d'Arms. Les éclaircissements sont réalisés avec du (vieux) Chainmail GW. Le vert est une peinture de base Prince August, Vert Bronze UK (le vert des uniformes anglais de la Seconde guerre mondiale) éclairci avec du Camo Green (il me semble... encore une vieillerie GW).

Le tartan a quand à lui été réalisé avec beaucoup de patience... plus sérieusement, c'est pas si difficile avec un peu de méthode. Il faut "juste" une bonne base bleue contrastée. Ensuite, technique de voleur de poules, dans les creux, on trace des bandes noires et les blanches sont (si possible) placées sur les partie saillantes du drapé. Comme ça, on joue aussi avec les contrastes. On ne voit pas très bien sur la photo mais les optiques du casque sont bleu très clair...

Pour l'espèce de bouclier, il a vécu... On y va donc gaiement avec des petites éraflures métalliques et un peu de rouille (oui, vraiment le climat d'Aube est merdique, il fait froid ET humide...). Cet effet rouille est obtenu avec un produit Vallejo qui s'applique direct au pinceau, le Rust Texture (environment).

Pour le sol, j'ai commencé par passer des pigments noirs (de chez MIG). Une fois le tout sec, application d'un produit Vallejo pour faire un effet boueux, du European Splash Mud, y compris sur les gros pieds de l'ILO pour la lier au sol.

Et voilà donc pour ce premier fier combattant calédonien. Les autres sont en WIP plus (Grey et Wulver) ou moins (les Volontaires) avancés et devraient débarquer dans les semaines qui viennent. A ces occasions, je ferais des photos comparatives des anciennes et nouvelles références. Cela permettra de voir l'évolution de la gamme Infinity et aussi de ma peinture...

Merci ! 'fin, faites pas non plus trop les malins, hein, je vous renvoie à la première photo de cet article...

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !