mardi 24 mars 2020

Nigel et ses potes

Salut à toi, Compañero figuriniste !

Je vous avais déjà dit tout le bien que je pensais du groupe grec Villagers Of Ioaninna City et fait écouter un titre dans un article précédent. Et bien, rebelote, un autre titre de nos Hellènes avec Father Sun. Et vu la période, un peu de soleil, même musical, fera du bien...


Une fois nos oreilles satisfaites, on continue en causant un peu de foot (si, si...allez, reste, cher lecteur, tu vas apprendre des trucs et, j'espère, rigoler un peu). Pourquoi causer du ballon rond ? Pour que tu comprennes le titre, et qu'une fig, c'est toujours plus qu'un bout de métal. C'est une histoire aussi.
Quand on parle de foot et que l'on aime ce sport (c'est possible), on a tous en tête des "grands joueurs", c'est à dire des types qui ont la classe sur un terrain, des esthètes, des artistes de la balle, des gars qui te font rêver par leur aisance technique, leur vision du jeu. Même les plus incultes sportivement ont au moins déjà entendu parler des Pelé, Maradona, Cruyff et autres Platini. 
Mais à côté d'eux existent les gros bourrins, les violents, les briseurs de tibias et de cervicales, les Picasso du tacle à la carotide par derrière, les Vivaldi de l'attentat sur genoux adverses, les amis des chirurgiens et des prothésistes, les gars dont les portraits sont affichés dans les chiottes du RAID pour flanquer la frousse aux petits nouveaux... je te parle des Cyril Rool (27 cartons rouges et 187 cartons jaunes durant sa carrière), des Vinnie Jones (lui, je te laisse le bonheur d'aller le découvrir par toi-même. Si le personnage de Big Chris te parle, tu es sur le bon chemin) ou encore le néerlandais Nigel De Jong. Moins connu mais tout aussi savoureux. Le gars capable de découper en deux un adversaire ibérique façon jambon Serrano durant... la finale de la coupe du monde. Propre.


Donc, niveau poésie et philosophie transcendantale, le petit Nigel se pose là. C'est un vrai, un homme de la pampa, parfois rude, mais toujours courtois.

Continuant tranquillou à peindre quelques figs post-apo, je me suis penché sur le cas de Ace, une création de chez Hasslefree ( https://www.hfminis.co.uk/shop?product=ace~hfa185&category=modern-%26%0D%0Apost%252dapoc~modern-adventurers ). Il a été légèrement modifié. La tête étant remplacée par une issue de chez Anvil Industrie. Cette tête porte un masque de soudeur. J'aimais bien l'idée d'un survivant / Stalker ouvrier métallo, habitué à souder et désormais accro au minigun pour... dessouder. Je suis donc parti sur un schéma bleu/noir sobre. Bleu pour le justement bleu de travail et du noir pour le cuir. Toutefois, j'ai du, pour masquer la jointure entre le cou et le corps, trop visible, truander un peu en enroulant autour du cou du perso une "écharpe" (réalisée avec de la capsule d'aluminium protégeant le col des bouteilles de vin). Mais de quelle couleur la peindre, cette écharpe ? Niveau cohérence visuelle, je suis parti sur du orange. Et là, tu devines la suite... orange... foot, Pays-Bas, Cruyff, association improbable avec violence, survivants, post-apo, hop, Nigel... ainsi, tu as pigé le titre de l'article et le nom du perso, metallo, fan des Oranje, l'équipe de foot des Pays-Bas et dur à cuire comme Nigel, le vrai.
Allez, photos !






On enchaîne avec un autre survivant, toujours issu de l'excellentissime gamme d'Hasslefree. J'ai juste ajouté des grenades à la ceinture. Machette, sac à dos, flingue sont d'origine. Gustavo est bûcheron de son état comme l'atteste sa superbe chemise (la peindre fut juste une question de patience). Enfin, bûcheron est un grand mot... quand il remonte à la surface, il ramasse des morceaux de bois pour ensuite les travailler.




Le troisième larron est encore une fig Hasslefree ! Là, zéro modif. Il est tel quel. Dreadlock, manteau de cuir, machette et fusil d'assaut futuriste. Pour le schéma de couleurs, je suis parti sur un truc relativement simple. Fut' noir, T-shirt blanc et donc vieux pardessus de cuir usé pour le côté post-apo.



Et je finis avec une fig un peu spéciale... explication. Lors de ma dernière commande chez Hasslefree, j'ai eu droit à des figs "cadeau". Parmi elle, un "Schwarzy", le Major Hoare.


Lors de notre dernière partie (j'ai l'impression que c'était il y a des mois...), GiLel m'a demandé s'il pouvait la récupérer. Pour déconner, j'ai répondu "peinte ou pas ?". Du coup, il a fait "Aaaaah, si tu veux la peindre...". Et donc voilà comment j'ai mis le major en couleurs. Mais, je me suis dit que quand même, je ne pouvais pas la peindre "simplement". Fallait marquer le coup... trouver un truc qui la personnalise pour l'ami GiLel. Et puis j'ai trouvé. GiLel n'est pas au courant. Il va la découvrir ici en même temps que vous. Elle est pour toi, celle-là, mon poto 😄 !
Je vous présente donc CAPTAIN EUSKADI ! Comme son nom l'indique, ce sympathique soldat arbore fièrement un marcel aux couleurs du drapeau du Pays Basque.



Mine de rien, avec cette épidémie de m%#*\,  mon stock de figs sous-couchées baisse à vue d'oeil... il me reste trois figs pour Infinity, quelques Elfes et une équipe de Blood Bowl (coming soon...). Bon, après, j'ai encore des Gobs et deux trois autres trucs. Mais sans sous-couche...

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

samedi 21 mars 2020

Le Serbe et l'harceleur

Salut à toi, Compañero figuriniste !

Une bonne tranche de trash en ouverture avec les Suédois de The Haunted et 99, un vieux titre de 2004, issu du très bon album Revolver.



Je continue à avancer et finaliser divers projets et notamment le starter du commandement juridictionnel de Tunguska pour Infinity (commencé ici : http://hastalafigurinasiempre.blogspot.com/2020/03/service-de-securite.html). Après les troupes de base, on passe au Kriza Boracs et à l'Heckler.

Dans l'univers d'Infinity, Les Kriza Boracs sont une unité d'élite d'intervention mise en place par Jarek Darékovic. N'oublie pas, Compañero, que le vaisseau Tunguska a été créé par des hacker, mafieux et banquiers majoritairement originaires d'Europe de l'Est (hors Russie, les Kazaks - les Russes d'Infinity - faisant partie d'Ariadna), on y retrouve donc de nombreux noms à consonnance slave. Cette unité, appelée Specijalne Krize Jedinice en serbe ou Special Crisis Units en anglais, a été pensée comme une force de contre-offensive capable de gérer des situations de crise. C'est donc de la très grosse ILO (infanterie lourde) qui est selon les options bien armée (fusil MK12 ou mitrailleuse), bien équipée (FullAuto, viseur 360°) et surprotégée (blindage de 5). Et chère... plus de 50 points en moyenne selon le profil ! On est pas loin d'un mini-TAG (Tactical Armoured Gear), en fait.


Je vous présente donc Cyrus Savicevic, membre de l'unité "Bik" (taureau en Serbe), symbole présent sur l'épaule gauche de l'armure. Je l'ai appelé ainsi pour le faire postuler à un Concours de peinture sur Warmania ou l'on doit se représenter. Me suis dit que si je vivais dans le monde d'Infinity, être un Kriza Boracs aurait de la gueule !
Je flippais un peu au montage vu que la fig est composé de pas loin de dix morceaux. Et puis finalement, non. Pas de souci majeur, Corvus Belli a fait de nets progrès à ce niveau-là.
Niveau peinture, rien de neuf par rapport aux Securitates. On reste sur le schéma orange/noir avec un peu de jaune et de blanc pour la lisibilité. Comme pour les peons de base, la fig est un peu plus contrastée (le orange surtout) à l’œil nu.






On enchaîne avec le Heckler. En anglais un heckler est une personne qui cherche à interrompre un orateur en lançant des commentaires, parfois vindicatifs ou agressifs. 


Dans Infinity, cette unité est formée au harcèlement et cherche à aller "perturber" la progression des grosses pièces ou des spécialistes adverses avec notamment un profil de hacker ou des armes létales à courte/moyenne distance (fusil d'abordage, Red Fury), des règles de déploiement avancé et de camouflage.
Niveau montage et peinture, même combat que le gros d'au-dessus.




Avec ces deux-là, j'en suis à cinq figs sur six du starter. Il ne me reste plus que l'Homme-Creux (Hollow man), la fig qui m'inspire le moins...

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

jeudi 19 mars 2020

Pierre qui ne roule pas...

Salut à toi, Compañero figuriniste !

On commence avec un petit Napalm Death, toujours aussi virulents, nos Anglais, au bout de trente ans de carrière... Et puis ça aide à headbanger  dans le salon pour décompresser un peu.



Car oui, comme pas mal d'entre nous, je suis confiné à la maison. Ce qui laisse un peu de temps pour faire plein de trucs comme réécouter / découvrir plein de groupes, notamment ceux qui t'étaient passé sous le nez. Et peindre... résultat, j'avance sur différents projets.
Lorsque l'on joue à SAGA, Âge de la magie, chaque faction dispose de la possibilité de placer sur la table de jeu un décor qui lui confère un avantage. Pour la Horde, ce décor est une pierre de sacrifice (ou équivalent) qui booste (un peu) les troupes combattant à proximité. Du coup, je me suis fait une petite pierre de sacrifice pour mon armée gobeline. Elle a été fabriqué à base d'éléments récupérés à droite à gauche. On a pêle-mêle du polystyrène extrudé, du rabiot feu Warhammer Battle, de l'enduit de rebouchage, des os de petit rongeurs issus d'une pelote de réjection de chouette (si si...) et d'herbe statique. Niveau peinture, on reste dans le thème sec / désertique malgré la présence de champignons. J'ai juste fait une petit symbole débile (donc gobelin) sur la bannière. 
Photos !



Pour accompagner ce décor, je rajoute quatre nouvelles recrues à cette armée. Ce sont des guerriers de base, sans rien de notable, il sont petits, laids, verts et agressifs. Des Gobs, donc...


C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

dimanche 15 mars 2020

Nova-Venezia

 Salut à toi, Compañero figuriniste !

Je ne savais pas trop quoi coller en musique d'intro, donc j'ai pioché au hasard dans ma pléthorique MP3/Cdthèque métallique et c'est tombé sur un titre d'Integrity, Die with your boots on tiré de l'excellentissime album Howling, For The Nightmare Shall Consume.



Après ce court échauffement, on enchaîne. Une idée (parmi tant d'autres...) me trottait dans la tête depuis un bail : agrandir ma table de Carnevale pour la rendre jouable aux dimensions d'Infinity. Le projet paraissait coton, il fallait rajouter trente bons centimètres à deux des côtés pour passer d'une table de 90cm/90cm à 120cm/120cm en sachant que la table avait des bords... bref, j'avais même fait un croquis récapitulatif qui m'avait filé mal à la tête (je n'ai pas l'âme d'un matheux...). Puis Code One a été annoncé avec comme particularité une taille de jeu plus grande si les joueurs alignent plus de points. Alors certes, la table Carnevale ne correspond pas en terme de mesures faisant 90cm/90cm. Cela dit, pour des parties amicales, y'a moyen de s'arranger !
Du coup, compte tenu de l'actualité et du climat particulier qui règne en ce moment, j'ai du temps devant moi, du moins un peu plus qu'en temps normal. Alors, j'ai fait péter les décors, les dernières figs peintes pour Infinity que vous avez peut-être vu dans les articles précédents et c'est parti pour une rafale de photos histoire de vous montrer ce que cela donne. L'idée est donc d'avoir une table très typée, celle d'une sorte de quartier "vénitien" un peu futuriste. De mémoire, je ne pense pas que le moindre Italien soit cité dans l'historique du jeu. Mais bon, on peut imaginer un tel quartier soit chez les Aridanais (très européens) voire sur le vaisseau Bakunin où c'est un peu la foire au n'importe quoi.




Vue générale de la table avec un mix entre bâtiments anciens et éléments futuristes. Il est bien évidemment possible de jouer à l'intérieur des bâtiments, les toits étant amovibles.

La même sous un autre angle...

Une vue pour se rendre compte que la table est chargée et pas mal de couverts sont utilisables. Je ne l'ai pas non plus surchargée et des lignes de vue assez longues subsistent mais j'ai encore de quoi ajouter quelques décors. A noter que les canaux feront le bonheur des joueurs Mérovingiens (par exemple) et leurs troupes avec la capacité "Multi-terrain, option : water" que je n'ai jamais vu utilisée au cours d'une partie 😄 !

Même angle mais vu de plus haut. J'ai encore la possibilité de rajouter quelques éléments pour casser certaines lignes de vue comme dit au-dessus.

On continue à tourner autour de la table...

Un peu de mise en situation avec l'équipe de Sécuritate qui escorte la HVT au beau milieu de la ville.


Même scène sous un autre angle (à contre-jour...).

Les Securitate toujours, cette fois-ci en mode défense d'un relais de communication.

Une position en hauteur pour surveiller la ville. Toujours utile...

Escorte de HVT, deuxième acte.

"La voie est libre, monsieur !"

On retrouve maintenant un Mormaer qui scrute attentivement balcons et toits, positions favorites des snipers.

Notre ami le Mormaer qui arrose copieusement les lignes ennemies à l'aide de sa mitrailleuse.

Bilan, la table rend visuellement bien. Je pense qu'elle est jouable en plaçant deux trois petits éléments supplémentaires pur casser quelques lignes de vues trop longues. Évidement, ça reste une impression, le vrai test, à faire à l'avenir, ce sera une partie.

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

jeudi 12 mars 2020

Sors l'artillerie, Angus !

 Salut à toi, Compañero figuriniste !

Au programme aujourd'hui, une figurine, deux BD et un roman. On fait dans l'éclectique. Et donc, on s'écoute un peu de System Of A Down ce qui n'a rien à voir avec le reste... juste parce que j'aime bien ce groupe.



On commence par le pitou. C'est un Caledonian Mormaer pour ma Sectorielle calédonienne / mon armée d'Ariadna pour Infinity.


C'est un profil que j'aime bien. Une ILO (infanterie lourde) non-piratable et qui peut être armée, comme la figurine ci-dessous, d'une mitrailleuse avec munition AP (Armor-Piercing) donc potentiellement capable de gérer les "gros" d'en face à, on va dire, moyenne distance. En plus, la fig est classe. Schéma qui colle au reste de la bande, dominante bleue, beaucoup de (heeeeaaaavyyyyyyy) métal, uniforme vert.






Je profite de cet article pour partager aussi quelques lectures. Je lis pas mal de trucs et ne soyez pas surpris si je suis dithyrambique pour les œuvres suivantes, ce sont celles qui m'ont le plus plu dernièrement...
Tout d'abord la BD les artilleuses de Pevel (scénario) et Willem (dessin), comme ça on continue dans les gros calibres.
Si le nom de Pierre Pevel vous parle c'est que vous avez peut-être lu les trois romans qui composent le cycle dAmbremer connu aussi sous le nom de Paris des merveilles. Si ce n'est pas le cas, précipitez-vous dessus. L'auteur a créé un "univers" dans lequel, dans le monde du début du XXème siècle, les Hommes côtoient des êtres magiques (ogres, elfes, fées...) issus de l'Outremonde (des passages existant entre les deux mondes notamment une ligne de métro à Paris) le tout avec une pincée de steampunk. L'auteur a donc composé un cocktail détonant puisant dans toutes nos références à cette "Belle Époque" (qui n'en avait que le nom d'ailleurs...). On y trouve aussi bien du Jules Verne, que les Brigades du Tigre, du Arsène Lupin, on pense aussi à Houdini, Méliés etc... Bref, l'auteur transpose son univers en BD. On y suit les pérégrinations pour le moins échevelées de trois demoiselles, une noble anglaise qui transpire la classe, une "cow-boy" ricaine plantureuse et une titi parisienne 100% jambon-beurre. Ces trois demoiselles, Lady Remington, Miss Winchester et Mam'zelle Gatling, sont chargées de dérober un objet magique, le Sigillaire, dans une banque parisienne. Et autant dire, on s'en doute au vu de leurs noms, qu'elles vont faire parler la poudre. Rajoutez là-dessus des cohortes de flics (plus ou moins incapables...), de la magie, les services secret du Kaiser allemand (ça fait toujours de bons méchants...) et servez frais ! Bref, c'est une réussite et je retrouve avec bonheur l'univers du Paris des Merveilles en attendant le tome 2 !

On enchaîne avec le serpent et la lance d'Hub, un pavé de 120 pages (l'équivalent de trois albums classiques ou peu s'en faut).


Hub, ça vous dit quelque chose, hein ? Oui, évidemment, l'auteur de l'incontournable et génialissime saga d'Okko ! Et bien, il est de retour avec une nouvelle série (prévue en trois tomes). On délaisse le Pajan et les samouraïs et direction cette fois-ci l'Amérique précolombienne des Aztèques. On retrouve le trait si reconnaissable d'Hub et son souci du détail. Le monde aztèque avant l'arrivée des Espagnols est parfaitement retranscrit en toile de fond et grâce au vocabulaire. L'histoire, dans ce tome 1, commence comme une enquête "policière". Des meurtres étranges sont commis dans l'empire et un fonctionnaire sans pitié, Serpent, est chargé par l'autorité impériale d’éclaircir ce mystère. Soucieux, car ces assassinats pourraient être imputés à son culte, le prêtre Cozatl, fait de son côté appel à son ami d'enfance, Œil-Lance (le héros du livre), afin de découvrir la vérité. Les deux protagonistes principaux, Serpent et Œil-Lance bien évidemment, se connaissent depuis l'enfance... On ajoute à tout ça des éléments de religion / mysticisme sauce aztèque et vous avez un premier volume qui promet encore une très grande œuvre de la part de Hub.

On finit avec les nefs de Pangée de Christian Chavassieux.


Voilà un roman des plus déroutants mais passionnant, une vrai réussite. L'auteur nous propose ni plus ni moins qu'un "roman-univers". Dès les premières pages, on est déstabilisé, on croit lire un texte ancien, une sorte de récit légendaire grec. Puis au fil des pages, on entre dans l'univers créé par l'auteur, celui de Pangée. Pangée est un continent unique, le reste du monde étant couvert par l'océan appelé l'Unique. Les peuples du continent parfois en guerre, organisent pourtant régulièrement une chasse au monstre marin, l'Odalim. Chasse nécessaire à la survie du continent, sinon, les peuples de Pangée seront frappés de malheur. On s'imprègne donc peu à peu de ce monde au fil des pages en suivant la préparation et la dixième chasse ... et là, paf, par "claques" successives, on comprend et on prend la mesure de Pangée. C'est bien écrit, c'est intelligent, c'est profond, sensible et ça nous renvoie à notre condition d'Homme et à des questions à la fois personnelles et d'actualité. A lire !

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

samedi 7 mars 2020

Service de sécurité

 Salut à toi, Compañero figuriniste !

Direction le futur avec Infinity. Du coup, un peu d'indus-métal. Du Fear Factory pur jus avec un Cyberwaste bien carré et saignant comme on l'aime. En plus, le titre colle pas mal au thème de l'article vu qu'on va causer des Nomades.



Dans l'univers d'Infinity, la Nation des Nomades est divisée en trois immenses vaisseaux, chacun ayant ses particularités. Tunguska est en quelque sorte le "vaisseau-mère" puisque ses dirigeants originels (des mafieux, des banquiers - la différence est parfois mince....- et des hackers pour faire simple) sont à l'origine du projet Nomad. Tunguska a une coloration Europe centrale et de l'Est avec des noms à consonance slave et des références à l'histoire de pays comme la Croatie, la Hongrie et l'Autriche.
Le vaisseau est spécialisé dans la conservation de fric (pas toujours "propre" et de données sensibles ce qui implique de posséder un service de sécurité en béton armé composé de professionnels expérimentés, sans état d'âme et dont l'équipement est la pointe de la technologie. Comme je suis fan des Nomades et que j'avais pas mal développé ma force avec des figs issues d'un autre vaisseau, Corregidor, j'ai jeté mon dévolu sur Tunguska. Bon, faut dire que le starter du Commandement juridictionnel de Tunguska à une trentaine d'euros, ça aide.


Dans la boîte, on trouve trois troupes de base, les Securitate et une infanterie légère hacker de bon niveau (volonté de 13), le Heckler. A leurs côtés, une infanterie lourde d'assaut, l'Homme-Creux (Hollow man, en fait un robot commandé à distance), taillée pour l'assaut et le massif Kriza Borac, une sorte de tank sur pattes surarmé... tout ce petit monde représente la bagatelle d'environ 130 / 150 points selon les options choisies. Une bonne base de départ. Dans la même veine, j'ai craqué pour Jelena Kovac, présente dans une des toutes dernières boîtes Dire Foes.



Déjà, parce que la fig déchire et que son profil est intéressant. C'est une Securitate opératrice (donc, elle peut valider des objectifs), vétéran et équipée d'un senseur (qui lui donne un gros bonus pour détecter des affreux sous pions camo par exemple).
Tout ce joli monde réuni, il fallait trouver un schéma de couleur. Je pouvais continuer sur le schéma jaune / bleu de mes autres Nomads, mais je le trouvais trop pétant pour "l'esprit" de Tunguska. Au contraire, le schéma officiel, à dominante noire, colle beaucoup plus à ce vaisseau et ses activités. Du coup, partant totalement sur un nouveau projet parallèle, je décide de conserver ce noir mais avec non pas du rouge mais du orange. Parce que j'aime bien le orange et j'ai déjà une fig toute orange pour ce nouveau projet... ( http://hastalafigurinasiempre.blogspot.com/2020/02/bandit.html ). On verra avec la sortie de Code One et de la N4 ce que je ferais de ces nouvelles recrues...
Nous voilà en compagnie d'une petite troupe de Securitate de Tunguska, trois péons de base, Jelena et petite cerise sur le gâteau, une HVT (issue de la boîte Dire Foes 9) peinte dans les mêmes tons. Comme cela, je pourrais aussi, éventuellement, l'utiliser en count-as pour une quatrième Securitate, par exemple un (autre) profil de hacker.
Rafale de photos (comme d'hab', les contrastes sont un peu bouffés) !








La suite, vous vous en doutez sera la mise en couleurs du reste de la boîte avec le Heckler, l'Homme-Creux et le massif Krizac. Mais avant cela, il y aura un peu de SAGA et d'autres trucs peut-être...

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !