Tu aimes les chevelus qui secouent leurs crinières comme dans une pub l'Oréal ? Tu aimes la musique boostée aux hormones et à la bière ? Les riffs saignant et la double pédale ? Alors tu aimeras Warbringer pour l'ouverture musicale du jour !
Récemment, en compagnie de Morikun (ai-je vraiment besoin de mette un lien vers son blog ;-) ? https://letempledemorikun.blogspot.fr/ ), nous avons fait l'acquisition de la boîte d'Opération Red Veil et de son extension. Sans surprise, il s'est emparé des Yu Jing et, pour ma part, j'ai récupéré les figs de la faction Haqqislam. Ce qui sera donc ma troisième faction pour Infinity après les Nomads et Ariadna.
Une fois les figurines montées (pas trop galère, ça s'améliore de ce côté chez Corvus Belli), j'ai réfléchi (pas trop longtemps, je vous rassure) au schéma de couleurs. Dans l'historique du jeu, la faction haqqislam, ou "nouvel Islam" (une version moderne et humaniste de cette religion basée sur la science, l'art et la philosophie), vit sur la planète Bourak. Ce monde est aride et désertique et fait penser, bien évidemment, à un improbable mélange entre Arrakis et Tatooine.
Ensuite, les forces d'Haqqislam, dans leur schéma officiel, ont la plupart du temps des dominantes de teintes ocres, beiges, marrons, vertes avec quelques touches de rouge.
Du coup, je ne voulais pas trop m'éloigner du schéma officiel façon désertique. Une rapide recherche sur la Toile m'a permis de repérer un camo américain utilisé lors de la Guerre du Golfe notamment. Bon, j'aime bien la teinte générale beige avec les touches vertes et marrons.
Une fois mon choix arrêté, j'ai cherché les peintures nécessaires et attaqué un soldat de base, un Ghulam. La couche de base est faite avec une référence de chez Prince August,Gris Armée israélienne. Je passe ensuite un lavis marron (le Reikland Fleshshade de chez GW). Je pose ensuite le camo (les tâches quoi...) sur les tissus avec là aussi deux (vieilles) références de chez GW/Citadel, du Camo Green (New Elysian Green dans la nouvelle gamme) et du Scorched Brown. Je peins ensuite les parties métalliques et le cuir avec lavis et éclaircissements. Pour le socle, je simule le sol désertique avec une fine couche d'enduit de lissage. Le tout est peint avec de la peinture Terre de Sienne et reçoit un gros brossage de pigments, là aussi Terre de Sienne Sennelier pour renforcer l'aspect poussiéreux. Sur la fig test, j'ai rajouté une touffe d'herbe jaunâtre pour parfaire l'ambiance. A noter que pas mal de figurines de la boîte ont, intégrées à leurs sculptures, des éléments rappelant une zone/décharge désaffectée, des éléments mécaniques, des bouts d'appareils divers et variés... Du coup, pour faire la photo "ambiance", j'ai mis notre trouffion au milieu d'une carcasse de char, de bidons et autres containers rouillés...
Je suis assez satisfait du rendu final. C'est pas évident de combiner un camouflage réaliste et "profondeur" de la fig (les volumes, tout ça...). Mais bon, là, je me dis que ça fait le taf à défaut de mériter un prix de peinture...
Évidemment, les figs Infinity sont un plaisir à peindre. Du coup, j'ai enchaîné sur les deux autres Ghulams, le Khawarij (une infanterie légère, troupe d'élite) et la Sniper Tuareg. J'ai bien sûr gardé le schéma de base en rajoutant du noir pour le combinaisons que ces soldats portent sous leur manteaux et autres protections.
Allez, photos !
Le groupe au complet
Les deux Ghulams, infanterie légère de base, en patrouille
La sniper Tuareg vue de face. Pan, t'es mort !
La même de dos ce qui permet de voir un peu mieux le camo
Le Khawarij, les pieds dans la poussière du désert
Le Khawarij de dos, ce qui permet de voir le travail d’empoussiérage sur le bas de la cape, un simple brossage à sec de pigments Terre de Sienne de Sennelier
La peinture du starter est donc bien entamée. Il me reste quand même du lourd (dans tous les sens du terme) avec notamment l’effrayante infanterie lourde Al-Fasid et le boss des Khawarijs, Tarik Mansuri.
C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Avec l'approche imminente de la "V2" de SAGA, début février à-priori, il est grand temps de se pencher sur le dernier supplément sorti et qui sera "adaptable" à cette nouvelle version. Mais avant, vous n'y couperez pas, musique ! Sanctuary, extrait du dernier opus d'Elder.
Panem
et circenses
La couverture de l'extension
L'extension "Aetius & Arthur", sortie l'an dernier propose de jouer à la fin de l'Antiquité / début du Moyen-Age, à l'époque arthurienne pour la Grande-Bretagne et les invasions barbares pour l'Europe continentale et l'empire romain (jusqu'à sa disparition "officielle" en 476). L'extensionutilise évidemment le système de jeu, désormais éprouvé, mais encore original, de SAGA
avec dés spéciaux et plateaux de jeux propres à chaque faction (ou
armée). On a donc niveau matériel le bouquin et six plateaux de
jeu. Si vous débutez à SAGA, il vous faudra vous procurer le
bouquins de règle (le nouveau arrivant sous peu, donc...), pour avoir l’ensemble
des règles. Patientez un peu si vous souhaitez vous lancer dans cet excellent jeu. La sortie de ce supplément s’accompagne d’un seul
nouveau set de dés, les dés romains. Ils ont
beaux, ils sont violets.
Le set de dés romains
Le
bouquin propose six nouveaux peuples à prendre en mains : les
Romains d’Occident et leurs cousins de Grande-Bretagne, les
Brito-Romains ainsi que des peuples « barbares » (du
point de vue romain) et quelque peu envahissants pour l’époque,
c’est-à-dire les Huns, les Goths, les Saxons et les Pictes.
Passons
en revue chacune de ces factions, leurs points forts et les
possibilités qu’elles offrent sur la table de jeu. Le but n’est
pas ici de d’assener des vérités tactiques absolues (je suis loin d'être une référence en matière de tactique !) mais plutôt
de donner quelques pistes de réflexion à ceux souhaitant se lancer
dans l’aventure « Aetius & Arthur ». Il serait
dommage de choisir une faction défensive composée de piétons alors
que l’on aime jouer offensif avec des cavaliers... hein ?
Si
vis pacem, para bellum : les Romains
Durant
la fin de l’Antiquité,
l’Empire Romain, déclinant, est
continuellement harcelé et menacé par les « Barbares »,
c’est-à-dire, selon la vision romain, tous ceux qui viennent
hors de l’empire, au-delà
de la frontière. Ce
limes
estphysiquement
présent par un réseau de murs (comme celui d’Hadrien), de forts,
fortins ou de barrières naturelles (les fleuves comme le Rhin et le
Danube).
Les Romains s’arc-boutent ainsi sur cette
frontière défensive alternant affrontement et traité (foedus)
pour gérer la menace barbare. En terme de jeu, les Romains sont la
faction la plus difficile à appréhender,
dans la continuité des Byzantins pour les Ages Sombres. La machine
de guerre romaine, si elle est bien huilée, est inarrêtable. Mais
au moindre grain de sable… aïe
! Concrètement,
le joueur romain devra gérer l’Impetus
de sa faction. Cet Impetus
est un
chiffre
variable allant de 0 à 6. Certaines capacités
du plateau permettent de l’augmenter, d’autres obligent à le
baisser. Évidemment,
plus l’Impetus
est
haut, plus les compétences seront puissantes. Toute la subtilité du
plateau revient donc à la gestion de cet Impetus.Le
joueur va devoir ainsi alterner les phases défensives (avec les
capacités Signa,
Limes
ou encore Scuta)
et offensive (Par
ce signe tu vaincras, Barritus)
et
bien gérer ses déplacements.
Il mène donc une guerre d’attrition, réduisant la puissance de
l’ennemi en le frappant au moment opportun.
Gripping Beast propose des figurines plastique pour se monter une armée à bas coût. D'autres marques - citons Footsore Miniatures - proposent des versions métal très réussies.
Au
niveau de la composition de bande, les Romains peuvent aussi bien
aligner du piéton que du cavalier suivant vos préférences. A
priori, les Guerriers seront plutôt à pied, éventuellement équipés
d’arcs, et à vocation défensive et la force de frappe sera
constituée de Gardes sous
forme de
cavalerie (par rapport à son déplacement) ou
à pied si vous ne souhaitez pas trop étirer votre bloc ou
vous lancer dans des manœuvres d’enveloppement.Le
Seigneur pourra être déployé à pied pour soutenir les Guerriers
ou à cheval dans un rôle plus offensif mais bien plus risqué.
L’originalité
de la faction vient de ses Levées. Elles peuvent être équipées de
lances et boucliers afin de contrecarrer les plans ennemis en
occupant le terrain et en gênant ses mouvements, donc
dans un rôle plutôt défensif.
Les
Romains peuvent aussi s’appuyer sur de l’artillerie, la
manubaliste (équivalente à douze Levées) possédant une portée
énorme (deux fois L, soit 60 cm), là encore, évidemment, dans une
fonction défensive, ces pièces étant fixes.
Un extrait du bouquin avec le profil du Héros romain, Aetius et d'une unité spéciale, la cavalerie lourde des Cataphractaires
Dux
Bellorum : les Romano-Britons
Héritiers
du mélange culturel entre Romains et habitants de la Bretagne (la
grande, pas la nôtre façon Kouign-amann), les Romano-Britons ou
Britons se sont retrouvés militairement livrés à eux-mêmes à la
fin du IVème siècle lorsque les légions romaines quittèrent l’île
au moment où cette dernière se trouvait sous les menaces saxonne et
picte. De cet âge agité a émergé la figure mythique du roi
Arthur, censé s’être opposé à l’expansion saxonne sur les
terres de Bretagne.
Toi aussi, vis un destin à la Arthur...
Il n’est
donc pas étonnant de voir que la faction britonne tourne autour de
son Seigneur (qui n’est pas forcément Arthur !). En effet, l’armée
possède une règle spéciale, la « galvanisation ». Elle
permet d’augmenter la puissance d’une unité à proximité du
Seigneur. Autre subtilité, les Compagnons. Deux de vos Gardes vont
être liés au Seigneur pour former une unité à part entière.
Ainsi, on le voit, la clef de voûte de votre stratégie sera votre
Seigneur. Grâce aux capacités du plateau, il sera le fer de lance
offensif de votre faction (Dux Bellorum, Pendragon) souvent
accompagnés de ses Compagnons ou suppléer par des Gardes (Britannia
!). Vous avez un marteau, il vous faut une enclume. Ce sera vos
Guerriers. En combinant « galvanisation » et les
capacités défensives (Muraille d’acier, Tenaces,
Serrez les rangs !, Tenez la ligne…), vos troupes auront
de quoi bien embêter l’adversaire.
De l'importance de savoir gérer son Seigneur et ses troupes...
Lorsque
vous composez votre armée, il semble nécessaire d’opter pour deux
points de Gardes montés. Sur les huit hommes ainsi enrôlés, deux
d’entre eux rejoindront le Seigneur, monté lui aussi, et les six
autres constitueront une unité indépendante (et puissante... 30 cm de déplacement et 12 dés d'attaque, ça pique !). Ils auront pour
mission d’aller frapper l’ennemi au cœur. Les Guerriers, à
pied, constituent votre solide ligne de bataille, éventuellement
soutenu par, selon le format, un ou deux points de Levées équipées
d’arcs afin de harceler l’ennemi.
Vae Victis : les Goths.
Venus du
Nord du Danube, les Goths font peser leur menace sur les frontières
romaines dés le IIIème siècle. Franchissant le limes, ils
deviennent à la fois menace durable et parfois alliés des Romains.
Séparés entre les Wisigoths à l’Ouest, qui poussent jusqu’en
Espagne, et Ostrogoths à l’Est, ce peuple barbare parvient même à
mettre Rome à sac en 410.
Vous
aurez le choix entre jouer Wisighoths (armée plutôt de fantassins)
ou Ostrogoths (plutôt orientés - ah ah - cavalerie). Quel que soit
votre choix, un maître-mot, fatigue ! En effet, les Goths jouent
énormément avec la fatigue. Oui, avec. Là où d’autres factions
la redoutent et la fuient, les Goths vont la rechercher pour
augmenter la puissance de leurs capacités de combat (Le prix du
sang, cuneus, immunité…). Les Goths apparaissent ainsi comme
une armée qui va exceller dans un combat de longue haleine, capables
de poursuivre un ennemi mobile ou harceler une armée défensive. On
comprend aussi que le doigté nécessaire à l’utilisation de la
fatigue est évidemment une arme à double tranchant. Un adversaire
malin n’hésitera pas à exploiter du mieux qu’il le pourra vos
fatigues afin d’empêcher vos hommes de remporter le combat.
Les livres de l'éditeur Osprey sont toujours une source inépuisable d'inspiration
Comme
dit plus haut, les Goths offrent peu d’options hormis la différence
Wisigoths – piétons / Ostrogoths – cavaliers. Seules les Levées
vont systématiquement à pied et équipées d’arcs. Un joueur goth
sera peut-être tenté d’aligner plus de Gardes qu’à
l’accoutumée. En effet, l’accumulation de la fatigue étant
d’une certaine manière une force pour cette faction, les unités
de Gardes peuvent en compter trois tout en continuant le combat… ce
qui les rend d’autant plus dangereux. Ainsi, pour un format de six
points, une force composée d’un Seigneur, de 3 points de Gardes
(répartis en deux unités de six par exemple), deux points de
Guerriers et un de Levées permet d’avoir 6 dés SAGA à
disposition pour gérer six unités.
Dies
Irae : les Huns
Dans
notre culture commune, l’image des Huns est associée à celle d’un
peuple sanguinaire mené par un roi tout aussi terrible, Attila,
surnommé en toute simplicité le « fléau de Dieu ».
C’est vite oublié que ce n’est là que la vision chrétienne
d’un énième envahisseur. Les Huns étant bien plus complexe à
appréhender, on s’en doute. Que retenir ? Cavaliers émérites
organisés en tribus, venus vraisemblablement des lointaines steppes
d’Asie, ils ont guerroyé en Europe tout au long des IVème et Vème
siècles contre mais aussi parfois comme mercenaires pour les
Romains.
Compte
tenu de la relative faiblesse en combat rapproché de cette armée de
cavaliers, les Huns doivent éviter le choc frontal. Leur tactique va
tourner autour du tir (avec les capacités pluie de flèches,
point faible, la mort vient d’en haut) et du mouvement (La
horde sans fin, Panique). Le but étant de harceler l’ennemi,
lui faire accumuler des fatigues (Lassos, dernier souffle)
avant de tenter de porter de rudes coups pour emporter la décision
(avec l’aide de la capacité Loups des steppes). Le joueur
Hun devra donc être patient, se comporter en véritable chasseur,
affaiblissant sa proie avant de l’achever.
Les Huns
peuvent aligner une armée entièrement montée, y compris leurs
Levées (qui sont en fait composées de peuples « clients »
- soumis - des Huns). Les Guerriers sont équipés d’arcs
composites qui permettent de bouger et tirer (ou l’inverse) au
cours de la même activation. Ils seront donc prépondérants dans la
composition de votre force au vu des Capacités du plateau. Pour un
format de 6 points, on peut imaginer recruter deux points de Gardes
réunis en une puissante unité de huit cavaliers chargés de balayer
les unités adverses entamées par vos Guerriers. Ces derniers sont
présents à hauteur de quatre points, soit 32 cavaliers. Ils seront
ensuite répartis en 4 groupe de 6 et un groupe de 8 (voire deux de
quatre) afin d’effectuer une sorte de « roulement », certes complexe à réaliser.
Des unités s’avancent vers l’ennemi, tirent et se replient.
Pendant qu’elles se reposent si possible, les autres poursuivent le
harcèlement. L’autre avantage de cette composition est que, vu le
nombre d’unités (6 ou 7) couplé à la présence de votre
Seigneur, la perte d’une ou deux d’entre elles ne risque pas de
vous coûter la perte d’un précieux dé SAGA… votre principal
problème sera de gérer au mieux l’espace réduit mis à votre
disposition sur le champ de bataille pour effectuer vos mouvements !
Furor
arma ministrat : les Saxons Venus
du continent, plus précisément de Germanie, les envahisseurs saxons
ont déferlé sur les côtes orientales de la Bretagne dès le milieu
du Vème siècle. Marins, pirates, pilleurs, ils ont harcelé les
forces romano-britonnes jusqu’à se tailler un important domaine
dans le Sud-Est de la Grande-Bretagne s’assimilant peu à peu aux
populations locales.
Le plateau saxon, tout en finesse...
La
manière de jouer des Saxons est simplissime… et brutale :
offensive à outrance ! Un simple coup d’œil sur le plateau ne
laisse pas de place à l’équivoque. Pas une seule capacité
défensive. Rien, nada, peau de… enfin, bref, vous avez
saisi. Le plateau est résolument offensif et violent une fois les
combats engagés. Cinq capacités sur dix sont faites pour le
corps-à-corps (La mort n’est rien, implacables,
profanation...).
Et encore, d’autres capacités d’Activation permettent
d’augmenter encore plus la puissance de vos unités lors du combat
rapproché. Toute la difficulté va être de faire arriver vos
fantassins le plus vite possible et dans le meilleur état possible
au contact. Car oui, pas le moindre cavalier à l’horizon ! Il
faudra donc utiliser le plus possible le terrain et ne pas hésiter à
faire parvenir au contact une unité avec une (voire deux) fatigue.
Des Gardes saxons, figurines Footsore Miniatures
De
même, lorsque le corps-à-corps est engagé, n’hésitez pas à
sacrifier les restes d’une unité (avec vivacité ou la
tempête se déchaîne) afin de prolonger le combat
et emporter quelques adversaires supplémentaires dans la tombe afin
de faciliter le boulot des copains qui arrivent derrière…
Souvenez-vous, un Saxon ne recule pas, il meurt sur place ou vainc !
Des archers saxons, là aussi, figurines de chez Footsore Miniatures
Extra Muros : les Pictes.
Au-delà
du mur d’Hadrien, symbole physique du limes romain en
Bretagne vivent les Pictes. Surnommé ainsi du fait des peintures de
guerre qu’ils arboraient pour aller au combat. Ce peuple farouche,
premiers habitants de la future Écosse, furent de redoutables ennemis
pour leurs voisins méridionaux successifs, Romains puis Britons en
faisant peser une menace constante sur le nord de leurs territoires. L’armée
picte est une pure armée de guérilla de par l’utilisation du
mouvement et du terrain afin de se rapprocher de l’ennemi et le
frapper. Elle est donc très mobile, surtout en optant pour une force
comptant des cavaliers. Le plateau picte est donc surtout composé de
capacités d’Ordres et d’Activation (Eclaireurs, La traque,
Ombres fuyantes, Maîtres du terrain...) et de
Corps-à-corps (Sauvagerie, Feinte...). Attention, peu
d’armes de tir (et aucune capacité allant dans ce sens), si ce
n’est des javelots qui serviront donc à « préparer »
un assaut en tentant de tuer un ou deux ennemis avant un
corps-à-corps. Le joueur picte va donc chercher à approcher
l’ennemi sans subir de perte avant de lancer un assaut notamment en
combinant entre eux par deux voire trois les capacités Sauvagerie,
Frénésie et Assaut furieux.
Concernant
la composition, les choix sont très variés. Le Seigneur peut être
équipé d’un char ce qui accroît sa mobilité et lui confère
l’utilisation de javelots. C’est un peu le même combat pour les
Gardes qui peuvent être alignés montés. Plus fragiles, ils gagnent
en rapidité et ont ainsi accès aux javelots. Rien de particulier
concernant les Guerriers, à pied et sans option. Enfin, les Levées
peuvent se battre (enfin, tirer surtout…) avec des arcs (ou des
frondes) des javelots ou des arbalètes (qui génèrent une fatigue
lors d’une utilisation). Le choix dépend du rôle auquel elles
seront assignées. On préférera les javelots pour du harcèlement
et les autres armes pour tenir le terrain. Le choix des
options se fera selon l’esprit vers lequel vous orientez votre
bande. Si vous axez sur la rapidité et la prise d’initiative, la
combinaison patron sur char et une forte présence de Gardes à
cheval aura votre préférence. Cette option est d’autant plus
intéressante qu’elle permet à ces unités de bénéficier de la
Capacité Frénésie qui
augmente l’armure et le nombre de dés d’attaque pour seule
contrepartie de ne pas utiliser ses armes de jet.
Si vous préférez la patience et une option plus défensive
consistant à attendre l’adversaire et le frapper, des troupes à
pied peuvent suffire. Ne négligez pas les Levées dans ce cas, leurs
armes de tir peuvent rendre de fiers services avant un assaut de vos
troupes. Enfin , à noter l’existence d’une troupe un peu
spéciale, les Attecotti. Alignés par groupe de huit, ces Guerriers
sont une sorte de troupe d’assaut extrêmement violente se baladant
nus sur le champ de bataille. Jugez plutôt, ils ne reçoivent pas de
fatigue lorsqu’il sont activés pour un corps-à-corps, chacun
d’entre eux génèrent trois dés (oui, trois, plus qu’un Garde)
lorsqu’ils sont attaquants (soit un total de 24 dés de base !)
et enfin, cerise sur le gâteau, ils relancent tous leurs dés de
défense ratés… une unité qu’un joueur rusé (qui a dit fourbe
?) sacrifiera sans remords pour faire de gros trous dans la ligne
adverse ! Il faut bien le reconnaître, la possibilité de jouer avec
un Seigneur sur un char (la classe !) et un groupe de guerriers se
baladant les parties intimes à l’air, c’est priceless !
Aperto
libro : le reste du bouquin.
Une
fois les six nouvelles factions présentées en détails, le livre
consacre quelques pages d’informations permettant d’adapter
certaines factions des Ages Sombres et leurs plateaux respectifs à
« Aetius & Arthur » : les Francs saliens
(plateau franc), les Romains d’Orient (plateau byzantin), les
Scotti (plateau irlandais, les Scotti étant les peuples irlandais
qui colonisèrent plus tardivement la future Ecosse), Art Clut &
Manaw Gododdin (plateau du Strathclyde, derrière ce nom obscur se
cachent les Britons du Nord en contact direct avec les Pictes) et
enfin les Cymry, les anciens Gallois (plateau gallois).
Les
pages suivantes présentent des mercenaires comme les éclaireurs
vascons ou les déserteurs de l’armée romaine et quatre scénarios. Vient
ensuite, sur une dizaine de pages, un système de campagne pour deux
joueurs. Un des participants joue les Romains et doit défendre sa
frontière contre les raids barbares année après année. Ces raids
étant menés par l’autre joueur, le « Barbare ». Le
système est assez simple, une partie est jouée par année de
campagne. Cette bataille (l’attaque barbare) est précédée d’une
phase de… préparation pour chaque camp. Après la bataille, on
procède à une phase d’entretien où sont gérées les
conséquences du raid.
Au
final, le Studio Tomahawk nous propose (encore et toujours!) un très
bon supplément qui permet d’ouvrir de nouvelles perspectives à
son titre phare. SAGA n’a pas fini d’être joué sur nos tables !
C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Viennent donc s'ajouter à cette (petite) force, trois nouveaux membres, de la cavalerie légère. Ce sont encore des figs issues de la boîte de l'île de sang.
Hop, photos "mise en situation" avec un magicien comme accompagnateur.
En théorie, ces Elfes doivent servir pour du KoW ou du Dragon Rampant, deux jeux que je souhaite tester mais ne l'ai pas encore fait, faute de temps...
Toutefois, j'attends la nouvelle version de SAGA qui devrait voir le jour en 2018. J'espère qu'il y aura une possibilité de jouer une version med-fan de mon système préféré, comme avec la très bonne adaptation de A fantastic SAGA (mais qui est en anglais et sur laquelle on peut toujours se rabattre) : http://www.a-fantastic-saga.com/
Bref, je vais continuer à peinturlurer des Elfes par paquets de quatre (oui, je sais là, ils ne sont que trois...) et on verra le moment venu.
C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Allez, on démarre l'année sur les chapeaux de roue. Et ce n'est pas moi qui ai choisi la musique, mais mon invité. Un homme de goût à n'en pas douter !
GeyseR.
Peut-être ne connaissez-vous pas ce nom… et pourtant, si vous
aimez les jeux, les figurines et les BD, vous êtes déjà
vraisemblablement tombé sur une des illustrations de ce monsieur,
bourré de talent. Geyser, c’est de la bande-dessinées avec
notamment des titres comme 42 agents intergalactiques,
Androïdes et Omnopolis.
C’est aussi des illustrations de jeux
comme Totem(dont j’avais déjà
causé sur le blog et dont mes gamines sont ultra fans) , GOSUet le petit dernier Forteresses et Clans
(chez Red Joker) dont il est l’heureux papa.
C’est aussi un artiste peintre (des aquarelles notamment), un mordu
de petits bonhommes à peindre et à pousser sur une table, et, enfin,ce qui fait déjà pas mal pour le même homme la victime du jour de
mes questions…
-
Salut à toi, Geyser. Pour les personnes qui ne te connaissent pas ou
peu, peux-tu retracer à grands traits (ah ah), ton parcours
formateur et pro dans le milieu de l’illustration et de l’art ?
Je
dessine depuis 2003 en tant que pro, après avoir fait des études d'arts
appliqués à l'école PIVAUT à Nantes. Je
voulais faire de la BD et j'ai donc commencé ma carrière par la
trilogie Omnopolis chez Bamboo éditions ( BD OOP car elle ne se vend
plus ^^). J'ai
ensuite fait le tome 4 et 5 de 42Agents Intergalactique dans
l'univers de la BD TESSA chez Soleil. Puis
le Tome 2 d'Androides plus récemment toujours chez Soleil.
Le tome 2 de la série Androïdes, une collaboration entre Olivier Peru et GeyseR. Une bonne histoire de SF et une réflexion intéressante sur l'avenir de l'Humanité et ses relations avec les nouvelles technologies, les robots notamment.
Bien
sûr en parallèle j'ai fait plein d'illustration à droite et à
gauche et d'autres boulots ponctuels comme les designs du jeu vidéo
Silverfall de Montecristo Games,
les génériques d'Herocorp avec mon pote Olivier PERU.
Mais
pour ce qui est des jeux, il y a quelques temps j'ai commencé à
faire des illustrations pour GOSU, RYU, TOTEM, GUILDES, GuardiansChronicles, Gnômes & Associés et Eden.
Et
je me suis fait plaisir en créant mon propre jeu chez The Red Joker
: Forteresses & Clans où j'ai fais les illustrations et la
mécanique de jeu ( une grande première pour moi^^).
-
En tant que joueur, quel est le jeu (figurines, plateau ou de rôle)
qui t’as le plus marqué niveau univers ?
Impossible
de n'en citer qu'un seul ! En figurine, je pense que l'univers 40k
restera l'un des plus marquants pour moi car j'ai commencé par là et
qu'il y a eu tellement de jeux, d'illustrations, de romans et autres
médias qui se sont basés dessus que ça le rend ultra riche (pour
une personne qui n'a pas une trop grande aversion envers
l'utilisation ostentatoire du crâne ^^).
En
plateau, Hybrid de Rachkam m'a fait passé de nombreuses heures de
bonheur même si maintenant j'ai du mal à m'y remettre car les
règles ont mal vieilli, je trouve. Mais comme ta question porte sur
l'univers, ça, c'est un monde qui me parle bien .
Et
en JdR sans hésitation Shadowrun, Agone et Star Wars. La triplette
géniale. Pas besoin d'explication tellement c'est jouissif d'évoluer
dans ces univers ^^ Rien que d'y repenser, j'en ai les poils qui se
dressent de bonheur. ( Bien sûr comme tout jdr, il faut le bon
Master pour les apprécier)
Une illustration du jeu GOSU
-
Quel personnage était (est encore?) ton chouchou parmi les jeux
auxquels tu as joué ?
A Shadowrun, tu me donnes un troll shaman avec la compétence poésie
et je suis heureux. A
Agone , un censeur qui terrorise le reste du groupe , et je passe une
excellente soirée ( le reste du groupe moins , c'est sûr^^). A
40 k, tout ce qui vient de Fenris me comble de joie. A Mythic Battle ... ah bah merde... je sais pas , j'ai pas encore
ouvert mon pledge ^^. Mais
en règle général, je n'ai pas forcément de chouchou. Tant que le
jeu est bon et que le groupe de joueurs autour de la table est cool,
je m'amuse sans problème ... et cela, même si je perd
;)
Une autre illustration de GOSU
-
Quel jeu t’as le plus plu dans sa mécanique ? Pourquoi ?
En
figurine c'est sans conteste Epic Armageddon dans l'univers de 40k.
J'adore cette mécanique qui permet vraiment de te creuser la tête
pour chaque assaut. Il y a une fluidité incroyable dans ce jeu (tu
peux faire 3 fois le tour de la table avec une unité si tu le
souhaites) et la communauté française porte vraiment ce jeu à bout
de bras. Ce qui le rend très vivant pour un jeu mort. Une sorte de
mort-vivant ludique à essayer absolument.
GeyseR possède une armée de Space Wolves qui fait envie !
-
Qu’est-ce qui t’as poussé à te lancer dans le projet Fortereses
et clans ? Ton expérience de jouer t’as t-elle servie ?
Tout
simplement l'envie de passer de l'autre côté du miroir ^^
The Red joker m'a laissé l'opportunité de créer un jeu dans sa gamme
versus et j'ai sauté sur l'occasion. Je n'avais auparavant que
modifié des règles existantes pour en faire des règles maison.
Donc c'est vraiment mon premier jeu en tant que gamedesigner.
L'expérience de joueur est utile bien sur mais ne permet pas
d'échapper à certains écueils lors de la création des mécaniques.
Il n'y a pas de secret , il faut "faire" pour s'améliorer
et je pense que Forteresse & Clan aurait pu être meilleur mais
il faut bien commencer quelque part. Sur mes prochains jeu, je
n'oublierai pas les problèmes rencontrés sur F&C. C'est comme
pour le dessin, il faut produire et avancer pour s'améliorer ... et
c'est bien mon intention pour mes prochains jeux ^^
-
Je suis plein au as et j’investis un gros paquet d’euros pour
lancer un projet de jeu avec toi comme chef de projet. Quel univers
(livre, film, BD) adaptes-tu ? Quel est le premier artiste
(sculpteur, dessinateur etc...) que tu engages ?
Bah
je prend tes sous et je me barre aux Bahamas... ;p (ndlr : où tu risques de croiser Minus !!). Hé hé,
non, en SF j'adorerai faire un jeu de plateau dans l'univers de Mass Effect car il y aurait forcément la dimension RPG à y intégrer. Et
c'est un monde extrêmement intéressant à mes yeux.En
Fantasy un univers comme Willow me plairait énormément. Classique
mais tellement enchanteur.
Pour
ce qui est du sculpteur sans aucune hésitation, Arnaud Boudoiron.
Pour ce qui est des illustrateurs tout dépend de l'univers et du
style mais des gars comme Louis, Mitric, Peru, Alexis Briclot ou
Bertrand Benoit seraient les premiers que je contacterai.
Dans le jeu Totem, il faut construire un... totem. Et casser ceux des autres joueurs ! Rapide, nerveux et rigolo !
-
De manière plus réaliste, tu as d’autres projets ou envies dans
le domaine des jeux de figurines / plateaux aussi bien en tant
qu’illustrateur que créateur pour les années à venir
Alors
oui, je prépare un jeu pour The Red joker qui s'appellera Convoi.
C'est un peu un Mad Max où le but est d'être le dernier convoi
encore en train de rouler malgré les pillards qui poursuivent les
joueurs. Un sorte de course vers l'avant perpétuelle pour la survie
où les joueur s'en prennent plein la gueule en permanence. Le
premier jeu masochiste ?^^
Sinon
avec un pote, on bosse sur une jeu de plateau coop dont vous êtes
le héros avec 3 échelles de jeu : celle des quêtes, des batailles
et de la gestion de campagne. Mais là y a encore beaucoup de boulot à
faire.
Une illustration tirée de RYU
-
Quand tu travailles sur des illustrations pour un jeu, tu préfères
avoir le champ libre ou un cahier des charges très strict à
respecter ?
Plus
c'est libre plus c'est plusse mieux ^^
Mais
le job est d'être au service du client aussi donc je fais ce que le
commanditaire veut... tout en lui disant quand ce qu'il veut c'est du
caca.
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En tant qu’illustrateur et peintre, quelles sont tes sources
d’inspiration ? Le monde autour de nous ? D’autre artistes ?
Léonard
de Vinci disait qu'il trouvait sont inspiration dans les briques du
mur du fond de son jardin. Moi je trouve mon inspiration dans le
carrelage de mes toilettes ( j'ai un carrelage chelou aussi)
Oui
tout ce qui nous entour est source d'inspiration, la nature , les
voyages , le quotidien , lla connerie des gens , leurs actions
formidables, le travail des autres, mon entourage ... Il faut être
une véritables éponge dans ce taf et savoir ressortir ce que l'on
absorbe à sa manière (et ce n'est pas sale dans le contexte
artistique).
GeyseR a aussi réalisé des illustrations pour les news présentant les sorties des jeux de société édités chez Edge
-
En 2018, tu comptes jouer à quel(s) jeu(x) ?
Mythic Battle, ça c'est sur.Saga
avec toi peut être ? Il m'a toujours intrigué ce jeu mais j'ai
jamais eu l'occasion d'y jouer. Et ça sera le meilleur moyen de
montrer aux Bordelais que les Vendéens sont les plus fort (ndlr : Challenge accepted ! ;-) ).Star Wars Armada. J'adore l'échelle de ce jeu et le fait qu'il n'y a que les
escadrons de chasseurs à peindre aide bcp aussi ^^ (instant feignasse), 7th
continent parce que j'adore que l'on me raconte des histoires dans
lesquelles on peut agir. Et puis c'est un coop... c'est cool les
coop. Et
Epic bien sûr.Déjà
si j'arrive à faire ne serais se que 2 parties de chaque , je serai
content ^^
GeyseR n'est pas non plus maladroit avec un pinceau (ou un aérographe) à la main...
-
Ton rêve ultime de «pousseur de pitoux»?
Avoir
une horde d'enfants qui peignent la base de mes figurines pour que je
puisse juste faire les touches finales et avoir l'impression d'avoir
une production incroyable et plein de jeux peints.
Une illustration pour Guildes, un jeu paru chez Bad Taste Games
-Et
celui d’artiste ?
Avoir
une horde d'enfants qui peignent la base de mes illustrations pour
que je puisse juste faire les touches finales et avoir l'impression
de gagner plein d'argent et m'acheter plein de jeux à peindre ( voir
la question précédent pour savoir comment je vais les peindre).
L'artiste au travail
-
Et pour finir, la question con, vin rouge ou bière ?
Chouchen
:p mais si t'as pas, une bonne bière d'abbaye m'ira très bien. Et
merci pour ton intérêt Cyrus !
Une peinture à l'acrylique que j'aime beaucoup.
Pour les plus curieux d'entre vous, vous pouvez admirer d'autres œuvres de GeyseR en cliquant sur le lien suivant :https://www.artstation.com/geyser
C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !