Trèfle, hache et porte

Salut à toi, compañero figuriniste !

Aujourd'hui, les ennemis sont à nos portes. On va causer SAGA et une bonne vieille poutre entre Irlandais et Jomsvikings... mais d'abord, musique qui pique avec At The Gates...

Hier, donc, j'ai encore eu le plaisir d'affronter le Caillou (et de prendre une pilule au passage, ouais, je "spoile" d'entrée). En plus du plaisir de jouer à SAGA, c'est aussi l'occasion de passer un bon moment en affrontant un copain, tout en faisant des vannes, avec uniquement des figurines peintes et des décors qui envoient du lourd. Manquait que la bière en fait !

Dans notre asso (La GUILD : http://la-guilde.conceptforum.net/ ), nous allons commencer une campagne SAGA avec le supplément "L'ascension". Du coup, avec Caillou, on a testé un des nouveaux scénars du bouquin, "la ville fortifiée".

Un des joueurs défend sa cité / son camp / son château contre l'autre qui fait donc office d'attaquant et doit entrer dans ladite bourgade.

On a joué en 6 points contre 6. Je me suis retrouvé attaquant avec mes Jomsvikings et Caillou défenseur avec ces satanés bouffeurs de trèfle ;-) d'Irlandais.

Les points de victoire sont comptés de la manière suivante :

- En tuant des ennemis (j'aime bien, simple et sans fioritures).

- Pour l'attaquant, en pétant la porte d'entrée de la ville du défenseur (j'aime bien, simple et sans fioritures).

- Pour l'attaquant, en faisant entrer ses hommes dans la cité.

Hop, rafale de photos pour reconstituer le drame...

Le champ de bataille en début de partie (cela dit, il sera pareil à la fin, hein !). Au fond la muraille symbolisant la cité irlandaise que je vais m'évertuer à piller...

Je me déploie avec mon Seigneur au centre et devant lui, un groupe de quatre Gardes armés de haches danoises. Juste en face de la porte. En effet, dans le scénar, si on défonce la porte, on marque 2 points de victoire, et ça permet aussi accessoirement d'entrer plus facilement. Promis, on s'essuiera les pieds sur le paillasson... cette escouade est donc une sorte "d'unité suicide" qui va foncer droit devant pour faire des allumettes de la porte. A la droite du patron, un groupe de 8 Guerriers, à sa gauche, 4 Gardes normaux et 8 autres guerriers. Enfin, derrière la maison mais invisibles sur cette photo, une grosse escouade de 8 Gardes.

L'escouade de 8 Gardes dont les intentions ne font pas l'ombre d'un doute !

Les Irlandais se déploient sur la muraille afin de bénéficier d'un couvert lourd. Nous constatons au passage que certains ont du être tiré du lit et n'ont pas eu le temps de se vêtir décemment... ah pardon, on m'indique dans l'oreillette qu'ils combattent ainsi habituellement afin de remettre en cause la virilité adverse en exposant la leur.

Bon... ben... va falloir y entrer dans ce bled...

Gros plan sur Conrad le Curaidh qui fut incontestablement l'Homme du match. Bourré dès le début de la bataille, il a lamentablement raté la totalité de tous ses jets de javelots n'infligeant pas la moindre touche. Il a fini par se vautrer comme un grosse otarie bourrée à la bière - référence inside, comprenne qui pourra - sur le chemin de ronde pour se taper un petit roupillon...  En fond, la main de Caillou. La droite. Oui, celle qui réalise des miracles en peinture...

Les Jomsvikings avancent et les Irlandais les bombardent de javelots, l'eau mouille, le feu brûle... Rien d'anormal en ce début de partie. Je tente en effet d'étirer la ligne de défense de Caillou en multipliant les menaces. Ce fut peut-être - bon, OK, certainement... - un mauvais calcul au final, lui permettant au contraire de harceler mes troupes. En concentrant mes attaques sur la porte, j'aurai peut-être réduit le nombre de javelots que mes troupes ont pris sur le coin de la tronche...

Les Gardes avec haches danoises remplissent parfaitement leur mission infligeant 8 dégâts à la porte (sur 10 à obtenir au total pour la briser) avant de décéder suite à un excès de javelots dans le plexus... cette attaque sauvage provoque l'ire des Irlandais rapport au nombre d'arbres nécessaires pour construire une telle porte et ceux présents sur l'île...

Une de mes unités de Guerriers prend pied sur la muraille et rameute les copains en leur annonçant que la ville regorge de bière. Ils ne tiendront malheureusement pas longtemps, balayés par un Curaidh (pas Conrad, un autre...) accompagné de quelques Gardes.

Les Irlandais solidement installés en défense. De plus, les renforts (un groupe de Gardes avec des haches à deux mains, visibles en bas de la photo) ont débarqué. En effet, dans le scénar, le joueur défenseur met en réserve un groupe de Gardes qui arrive en cours de partie.

Les Jomsvikings jettent leurs dernières forces dans la bataille espérant percer la ligne irlandaise...

... en vain, la réputation des Hommes de la verte Erin n'est pas usurpée. Têtus et hargneux. Les derniers Jomsvikings meurent sous les murailles.

Ultime péripétie, le Seigneur Irlandais - et son chien ! - effectue une sortie et achève son homologue venu du Nord prouvant au passage que le plateau irlandais a en réserve quelques coups bien méchants au corps-à-corps.

 Bilan : le scénario est très agréable à jouer malgré, pour moi, une malmoule terrible aux jets de dés SAGA (un seul symbole "éclair", équivalent à 6 et donc très utiles, avant le dernier tour !).

Toutefois, nous sommes tombés d'accord avec Caillou pour dire que le scénario est effectivement taille pour être joué au cours d'une campagne. En théorie et dans ce cadre, le joueur défenseur sera très certainement en infériorité numérique. Par conséquent, si vous le jouer hors campagne, l'attaquant doit pouvoir aligner plus de points pour contrebalancer le fait que le défenseur bénéficie de la protection des murs. Pour peu, en plus, qu'il possède une armée avec de bonnes capacités de tir...

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui.

Hasta siempre, Compañeros !