mercredi 27 février 2019

Ça sent le poney !

Salut à toi, compañero figuriniste !

Aujourd'hui, on va causer de cheval court sur pattes... 'fin, de poney quoi. Du coup, Deftones en intro musicale avec Korea, un extrait de  l'(excellentissime) album White Pony.




Des poneys donc... et oui, plus précisément, mon petit poney. On se moque pas (je m'adresse en particulier à mes petits camarades de jeu bordelais, Jerreck, Caillou, Morikun et autres GiLel qui ont pas fini de me charrier).
Récemment, la société River Horse a donc publié Tails Of Equestria, le jeu de rôle ayant pour cadre l'univers - et surtout la série de dessins animés - de My little pony ou mon petit poney en français. Pour rappel ou info pour ceux qui ne savent pas, les petits poneys, c'est d'abord une marque de jouets du géant Hasbro. Ils sont apparus au début des années 1980 (quand même...), connaissant actuellement leur quatrième génération et ont vu fleurir une multitude de produits dérivés, en particulier des dessins animées, des jeux vidéos et, il y a peu de temps donc, un jeu de rôle. Ce sont les gars et les filles de Black Book qui en ont assuré la traduction dans notre belle langue.
L'objet du délit...

Le joli bouquin est en couverture rigide et papier glacé, tout en couleurs et comptant 150 pages. T'en as pour ton argent ! Il contient tout ce qui est nécessaire pour jouer : règles, feuilles de persos à photocopier - téléchargeables aussi en ligne - et un scénario simple, j'y reviendrai. Il ne manque que les dés et des pions utilisés pour représenter les points d'amitié (là aussi, on en reparle plus bas).
Bien... alors qu'avons nous là ? Et bien, un jeu de rôle, comme tu l'auras compris, compañero, mais qui est vraiment pensé pour les petits n'enfants de par son univers, son ambiance et ses règles (encore que je suspecte des adultes d'être capables d'y jouer avec plaisir...). Pour faire simple, les joueurs incarnent des petits poneys vivant à Equestria (le monde des petits poneys...) et évidemment ils leur arrivent moults aventures comme les héros de la série.

Les poneys ont saisi l'essence du jeu de rôle, les cookies...

A la maison, j'ai deux filles qui sont déjà des fans de la série et passent pas mal de temps à jouer sur tablette à un des jeux dédiés aux canassons minitures. La petite (8 ans) est encore bien dans le trip, la grande (11 ans) un peu moins mais les dessins animés ou le jeu sur tablette la font encore bien marrer. Elle commence à trouver ça un peu (beaucoup...) con-con mais elle perçoit aussi le second degré (oui, il y en a un...), le côté un peu délirant de la série. Bref, elles aiment bien et connaissent le background comme on dit.
Et quand je leur montre le bouquin...


Voilà pour l'accroche. Soyons honnête, c'était pas bien dur, hein, elles étaient clientes ! Et donc nous voilà partis pour créer deux fiches de personnage.
Dans le jeu, un poney se définit par son type soit terrestre, c'est le costaud de la bande, le guerrier, soit licorne, il maîtrise la magie, soit pégase qui sans surprise vole. On choisit ensuite un élément d'équilibre (qui correspond grosso modo au caractère de la bestiole). Le "corps" représente les qualités physiques, "l'esprit" l'intelligence et la culture et le "charme" les qualités sociales (l'empathie ou la capacité à communiquer par exemple). Ces caractéristiques sont représentées par des dés à 4, 6 ou 8 faces pour des poneys débutants mais peuvent monter jusqu'à 20. La "robustesse" représente l'endurance. Oui, le poney ne meurt pas, il est juste trop fatigué pour poursuivre l'aventure et doit se reposer sous une plaid au coin du feu à grand renfort de petites sablés et chocolat chaud... Les poneys ont ensuite quelques talents (sorts magiques comme télékinésie, vol, capacités à parler avec un type d'animaux, ruade qui est une attaque spéciale etc...) et un défaut (qui ne doit pas être trop handicapant) qui est là pour montrer aux jeunes joueurs que les héros ne sont pas parfaits. Le portrait et la marque de beauté (un symbole que porte tout poney sur sa cuisse) sont purement décoratifs mais participe grandement à la personnalisation de chaque héros.
Les fiches se remplissent très rapidement et sans aucune difficulté. Mes filles ont opté pour une licorne magicienne (la petite) et une pégase (la grande).



L'avantage quand les joueurs connaissent le monde dans lequel se déroule le jeu c'est que toi, MJ, tu ne perds pas de temps pour le leur expliquer. Cela dit, avec toutes les images qui traînent sur le Net, pas de souci pour un MJ pour illustrer ses parties !
Une fois les fiches promptement remplies, c'est parti pour la première aventure !

Les joueuses sont au taquet...

Le bouquin de règles contient un scénario qui est loin d'être original mais s'avère très bien pensé pour faire entrer tout doucement les novices dans le jeu de rôle. Pour l'instant, nous n'en avons joué que la moitié environ (les enfants n'ont évidemment pas la même capacité de jeu / concentration que les adultes, prévoyez des petites sessions et des bonbons) mais mes gamines sont conquises. Au début, elles ont été déroutées par le fait qu'on ne joue qu'avec des dés et une fiche (pas de figurines même si c'est possible), pas de plateau, pas de pions ou de cartes. Surprises aussi par l'aspect libre après une description du Maître de Jeu et la fameuse question "que faites-vous ?". Pas facile à gérer la liberté... mais finalement le côté "théâtre" fonctionne. Autre point à soulever, le concept de l'Amitié, plutôt bien pensé et en phase avec le jeu. Chaque joueur possède des pions Amitié en début de partie qui permettent de relancer un jet raté ou réussir automatiquement une action en les défaussant. Les joueurs gagnent ces pions (à la discrétion du MJ) en coopérant pour réussir une épreuve, en aidant les autres ou remplissant un objectif / une mission. Là aussi, les jeunes joueurs vont devoir prendre l'habitude de coopérer, de planifier, de s'écouter ce qui change de bon nombre de jeu compétitif où tu gagnes seul.


Au final, Tails Of Equestria est à mes yeux une vraie réussite : beau livre, une gamme qui devrait s'agrandir, un univers coloré et fun, des possibilités d'aventures très nombreuses. Pensé pour être accessible aux enfants, c'est un jeu conçu pour être une initiation aux jeux de rôle avant de passer, éventuellement, plus tard, à des systèmes / univers plus "adultes" pour celles et ceux qui se sentent une âme de rôliste.  Mais avant ça, il devrait permettre de nombreuses heures de jeu !

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

mercredi 13 février 2019

Warhammer SAGA

Salut à toi, compañero figuriniste !

Mastodon (pu**** que j'aime la musique de ce groupe !), High road,  un titre et un clip qui collent à l'ambiance de l'article du jour...



Cher lecteur tu n'es pas sans savoir que, premièrement, je suis un fan absolu de SAGA (son "univers" et son système tellement bon) et, deuxièmement, qu'une rumeur devenue depuis certitude annonce une version médiévale-fantastique du système.
Bon, déjà, là...


Une fois n'est pas coutume, je vais un peu blablater...
Que sait-on à l'heure où j'écris ces lignes sur ce futur supplément. La plupart des infos qui ont filtrées sur le Net restent assez générales mais collent plutôt bien à "l'esprit" SAGA (de mon point de vue). Le système reste générique dans le sens où il s'inspire des grands noms de la fantasy (pour faire simple) : Warhammer Battle, King of War, Dongons & Dragons, le Seigneur des Anneaux...
Seront proposées six factions différentes dans leurs troupes, leurs seigneurs et leur manière de jouer (via les plateaux, logique, on est en terrain connu) : Les Royaumes Libres, Les Royaumes souterrains, Les Peuples de la Nature, Les Morts-Vivants, La Horde et les Royaumes des Profondeurs. Le joueur peut ainsi choisir un plateau en fonction des figurines dont il dispose déjà (ce sera le cas des joueurs "vétérans") ou l'inverse pour les "novices" qui choisiront d'abord leur plateau puis monteront une armée en se choisissant les figs qui vont bien. Ensuite, et sans surprise, puisque c'est l'ADN même de la fantasy, le système introduit la magie (tiens, au passage, pour les amateurs de livres et ceux qui aiment les analyses littéraires, je vous conseille le n°967 de Textes et Documents pour la Classe de janvier 2009 qui présentait un dossier en béton armé sur la littérature "fantasy" : https://www.reseau-canope.fr/notice/tdc-n-967-1er-janvier-2009 ). Donc, la magie...


Contre un point, tu recrutes un mage/magicien(ne)/sorcier(e)/shaman(e)/alchimiste où je ne sais quel nom tu souhaites lui donner ! Le - ou la - heureux élu(e) pourra disposer de sorts appartenant à 2 domaines de magie (sur combien ? lesquels ? on le saura plus tard...).
Autre nouveauté, le débarquement des gros bourrins... comprendre créatures, monstres et autres machines de guerre. Ce sont de nouvelles unités, autres que les traditionnels gardes, guerriers et levées (et qui devraient donc disposer de leurs propres règles). Bref, ça sent les Panzers Divisions boostées aux hormones de croissance qui vont coûter assez cher. Point positif, au moins tu sauras quoi faire de ton dragon rouge, de ton trébuchet bretonien ou du Balrog !


Là, j'extrapole un peu (OK, beaucoup...) en essayent de voir un peu ce que les six factions pourraient nous offrir... difficile de se faire une idée. Mais comme il semblerait qu'une grande latitude soit laissée dans la composition de l'armée, les joueurs devraient avoir un vaste choix pour sélectionner leurs unités à partir du moment où ils ont choisi leur plateau. Cependant, je suppose qu'une certaine cohérence sera aussi présente. On imagine mal des Gobelins alignés à côté d'Elfes ou de Nains.
- Les Royaumes Libres : à-priori, ça sent les Hommes divers et variés, de l'Empire à la Bretonie en passant par les cavaliers du Rohan voire des armées plus typées historique avec une ou deux grosses bêtes qui mordent, genre des Vikings avec des Loups géants ou des géants des glaces. On peut aussi y ajouter les Elfes "normaux" (gentils quoi...) ainsi que les Hobbits/Halflings et bien sûr les Nains. En gros, ça ressemble à tout les "bons" et autres "gentils" traditionnels.
- Les Royaumes souterrains : ça va sentir le souffre et les royaumes démoniaques. Des tas de trucs qui vivent sous terres, aiment la lave, pètent à table et sont méchants... peut-être des Skavens, du Kobold et des Gobelins, du démon divers et variés...
- Les Peuples de la Nature : ici, ça fleure bon le sous-bois, le champignon et la mousse (verte, pas la bière, pour le malt voir la première faction...). Sous cette appellation, on peut supposer se voir réunis les Elfes sylvains, dryades et autres Centaures, voire des Elfes marins, les Hommes-Lézards aussi.
- Les Morts-Vivants : Facile. Squelettes, Nécromanciens, Zombies, Goules et tout les trucs qui faisandent et refoulent du goulot à force de bouffer pas frais... là aussi, on verra quelles possibilités/libertés sont laissées dans la composition de l'armée.
- La Horde : on entre dans le viril, le poilu vu le nom. Cette faction devrait permettre de composer des forces à base d'Orques, de Gobelins, de Trolls, d'Ogres, de Barbares, d'Humains chaotiques, d'Hommes-Bêtes. Bref, un véritable défilé d'intellectuels, poètes et autres lettrés...
- Les Royaumes des Profondeurs : y'a de l'écho ici... ci... ci... Nains chaotiques, Démons, Elfes Noirs (ou Drows), Hommes-Rats devraient être au rendez-vous des peuplades abyssales. Bref, c'est les affreux psychotiques de l'histoire mais à voir ce qui les différencie des Royaumes souterrains...

Mais du coup, je me pose une question absolument vitale... quel univers jouer ? Pour certains, cela n'a aucune espèce d'importance. Ils posent leurs figs et se poutrent la gueule aimablement. En toute simplicité. Pas moi. C'est un peu bête mais j'aime bien, durant une partie, que le claquage de beignets soit lié à un univers. Ouais, ça donne du corps à la partie. Et dans le cadre narratif d'une campagne, c'est absolument essentiel.

Je ne sais pas encore précisément quel univers j'utiliserai. Mon armée elfe me pousse vers Warhammer. L'armée barbare est tellement hétéroclite dans sa composition (Hasslefree, Confrontation, Northstar...) qu'elle se raccroche à aucun univers en particulier et du coup, à presque tous... j'ai pour projet aussi d'achever une armée de Peaux-Vertes et une armée typée Bretonie/Humains médiévaux.



Et c'est ainsi que je participe au Choix des Armes / campagne qui se tient actuellement sur Warmania à l'occasion de la (proche) sortie du supplément Age de la magie pour SAGA et qui prend place dans le Vieux Monde de Warhammer.
- https://warmania.com/forum/showthread.php?tid=5796
- https://warmania.com/forum/showthread.php?tid=5797&pid=130385#pid130385

Toi aussi, donc, n'hésite pas à venir faire le mariole car, sache-le, le CdA et la campagne sont ouverts à tous et chacun est libre de choisir son système de jeu (SAGA, AoS, Kings Of War...).

Quoique nous offre le futur supplément, on aura grandes ouvertes les options de jeu. Et ça, c'est cool. Parce que du coup tout ça, ça m'incite à peindre du med-fan en me disant que les figs peintes trouveront forcément leur place dans une armée, un scénar, une campagne ou comme simple élément de décor.

Ainsi, j'ai mis un bon coup de collier à mon armée elfe pour avoir une base jouable en finissant une unité de Guerriers à cheval que voici (il en manquait quatre...).



L'armée compte désormais au moins 4 points (peut-être 5) et le patron.

De gauche à droite : 1 point de guerriers à cheval, une baliste (1 point ?), devant elle un sorcier à pied (1 point), 1 point de guerriers à pied, derrière eux, le Seigneur sur Griffon, 1 point de gardes à cheval (sur le rocher) et devant eux un autre point de guerriers à pied avec à droite un sorcier à cheval (1 point).




Alors évidemment, il faudra attendre le supplément pour affiner tout ça mais globalement, je devrais pouvoir m'en sortir même si la compo ne sera pas optimisée. L'essentiel, dans un premier temps, sera de tester cette nouvelle version et s'amuser en faisant la campagne.

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

dimanche 3 février 2019

Puissance aztéque et énergie calédonienne

Salut à toi, compañero figuriniste !

En ouverture aujourd'hui, et sans lien aucun avec la suite, une chanson douce du début du siècle, what goes around de Sugarcoma. C'est frais, c'est léger, c'est pas du gros death qui tâche mais ça se laisse écouter.


Bien, et maintenant on va expliciter l'étrange titre de l'article...
Le gros bonhomme rouge a été sympa avec moi cette année (faut quand même reconnaître que j'ai été gentil...). J'ai donc trouvé sous le sapin un aérographe Aztek A470-9 conditionné dans un (très joli et agréable) coffret en bois.


Le coffret est bien rempli et organisé. On trouve une petite clé rouge de serrage de buse, six têtes de buses de différentes tailles (entre autres du 0,3 mm pour les détails, du 0,4mm pour les surfaces moyennes, du 0,5mm pour les surfaces plus larges), le corps de l'aéro, 3 godets plastique (contenance de 2,5 ml, 7,5 ml et 10 ml) et deux godets en verre (28 et 33 ml).


Pour l'accompagner, un pack avec un compresseur MDL était proposé.



J'ai donc installé la bestiole pour la tester. Premier avantage de la machine, son  utilisation est simple. Bon, OK, je suis loin, très loin, très très loin de maîtriser l'utilisation de l'aérographe. Il va me falloir du temps pour trouver toutes les subtilités de réglage de la pression et de la meilleure utilisation des différentes buses, les distances de projection, tout ça tout ça... Disons que pour le gros œuvre, ça va à peu près... mais quand on rentre dans le travail de détail, là, c'est pas encore ça ! Mais quand même, je me suis déjà rendu compte que cet Aztek propose deux gros atouts. Premièrement, les têtes interchangeables se remplacent très facilement. On visse et on dévisse en quelques secondes. Très pratique. Et le nettoyage est ainsi simplifié. Et ça, c'est du bonheur. Les possesseurs d'aérographes me comprendront. Pour les autres, sachez que beaucoup d'utilisateurs se plaignent de passer autant de temps à peindre qu'à nettoyer la machine.
Bref, assez content de l'acquisition. Maintenant faut juste utiliser le plus souvent possible cet outil afin de m'améliorer... je compte notamment si les occassions de se présentent l'utiliser pour d'autres décors puis des pièces plus petite (très grosses bestioles, chars) et encore plus petites (chevaux, gros animaux, petites pièces de décors).

Pour l'instant, donc, je ne l'ai testé que sur des grandes surfaces et des décors. Il faut avouer que c'est pratique, ça fait gagner du temps et le rendu est plus propre qu'au pinceau. Exemple avec un Outposts Vents (des sortes de générateurs) de Micro Art Studio (qualité très moyenne, décor moulé dans une espèce de mousse dure mais pleine de bulles et de trous comme vous pourrez le constater sur les photos...).


Je suis allé au plus simple. Couches de verts de plus en plus claires, une ou deux décalcos et un peu de vieillissement avec différents produits de chez Vallejo Weathering Effect, notamment le Streaking Grime, un effet "humidité". Les deux générateurs n'ont pas exactement le même rendu vu que j'en ai profité pour faire quelques tests au niveau des mélanges... On est loin de la photo officielle mais pour du décor, ça fait le boulot ! Les deux générateurs sont assez imposants (j'ai mis une fig de fantassins pour l'échelle) et "meublent" bien la table.






Au passage, tu as certainement constaté, Compañero, que ma table Infinity "avant-poste militaire dans la taïga sur Aube" (en lien avec ma Sectorielle calédonienne) est en bonne voie. Encore quelques ajouts et ça fera certainement le sujet d'un prochain article. 
Mais avant ça, on va rebouffer un peu de med-fan dans pas longtemps, hein ;-)


C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !