samedi 26 octobre 2019

Dans la cité des Doges, épisode 10 : ça construit...

Salut à toi, Compañero figuriniste !

Aujourd'hui on sort l'équerre et la truelle. On va causer bâtiment. Et c'est le bien nommé The architect, très bon titre de Shrinebuilder, qui nous accompagne.




Profitant des vacances, j'avance sur mes projets (d'autant que la semaine prochaine va être chargée...).
Nous voici de retour à Venise avec la suite de la "construction" de la table ppur Carnevale avec l'ajout de deux bâtiments de chez TTCombat. J'en remets une couche à propos de de cette marque. Elle propsoe de très bons bâtiments en MDF avec un excellent rapport qualité / prix. Le montage, malgré la taille conséquente des baraques, est relativement facile (des notices sont dispos sur le site de TTCombat). Ce qui est aussi bon à savoir, c'est que chaque étage / toit peut être retiré pour jouer à l'intérieur des décors. Bref, du bonheur. Niveau peinture, les grandes surfaces ont été traitées à l'aérographe et ensuite j'ai fignolé au pinceau (les volets par exemple).
Premier bâtiment ajouté, un '"petit" palazzo, à un étage avec balcon. La fig de moine est là pour l'échelle (ce n'est pas une fig Carnevale, je précise, encore que ça puisse faire un "proxy" plus que correct pour la faction du Vatican). Je n'ai pas retrouvé sur le site de TTCombat la référence de ce bâtiment, je pense qu'il n'est plus (temporairement ?) en vente.


On enchaîne avec le gros Palazzo Magdalena et ses deux étages. Bon, là, on est sur du massif, le genre de bâtiment qui coupe bien les lignes de vue et qui peut justifier un ou deux scénars à lui tout seul. Par exemple, j'imagine bien le dernier étage de cette demeure abritant le bureau d'un personnage important et une bande cherchant à lui voler un artefact / livre / document important...


Et donc, à l'heure actuelle, la table en est là : cinq bâtiments, deux ponts, une gondole et deux trois petits éléments de décors (caisses, barriques...). Comme le montrent les photos, je suis encore un peu court niveau occupation de la table. Il manque au minimum, et suivant la disposition et les tailles choisies, entre trois et six bâtiments et deux ponts, sans compter quelques petits éléments pour "meubler" les rues. Par rapport à l'image ci-dessous, une des possibilités que j'envisage est de décaler le palazzo Magadalena pour laisser une petite place centrale. Cette dernière pourrait être occupée par une statue, une fontaine ou servir de lieu de marché. Et sur les deux parties restantes (en bas à gauche sur la photo) soit transférer un des bâtiments libérant ainsi une place sur la grande zone pour une église https://ttcombat.com/collections/streets-of-venice/products/chisea-di-san-paternian . Sur la seconde petite partie, je ne sais pas encore. Un autre bâtiment ou quelque chose de plus original, peut-être une zone arborée. A voir...




La prochaine étape va consister à peindre en gris les côtés intérieurs des bords de table (qui sont encore en bois brut). Ensuite, j'hésite à couler une résine pour renforcer l'effet aquatique des canaux. Je crains de me louper et de bousiller la table. D'un autre côté, je me dis que quand même, ça claquerait vachement plus. Puis, il faudra rajouter les bâtiments dont je parlais au-dessus. Ce qui va impliquer vraisemblablement une commande... et du temps... et quelques autres articles !

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

mercredi 23 octobre 2019

En famille

Salut à toi, Compañero figuriniste !

Pour réveiller tout le monde, on commence avec un morceau des Anglais d'Architects, Gravity, un groupe qu'aime beaucoup l'une de mes filles (la grande). Ouais, la pomme est pas tombée loin du pommier... et aujourd'hui, c'est un article familial.



L'été dernier, dans ma commune (qui ne cesse de grandir), la civilisation a fait un nouveau pas en avant (non, je ne parle pas de l'arrivée d'un MacDo...) avec l'ouverture d'une ludothèque. Et donc récemment, accompagné de mes deux gamines, nous sommes allés nous inscrire pour la modique somme de trente euros, forfait familial. Pour faire simple, cette ludothèque est très très bien fournie. On doit avoisiner, à vue de pif, les trois cents jeux dont la plupart des "hits" des trois dernières années. Les deux personnes s'occupant de l'association (car cette ludothèque dépend d'une association les Ludes : http://lesludes.fr/ ) sont des passionnées (oui, ce sont deux dames).
Pour cette première, ce sont mes filles qui ont choisi les jeux. Un peu (beaucoup...) au visuel et un peu sur mes conseils (merci la lecture des verso des boîtes !).

On commence par le choix de la grande, Not Alone.

 

Not Alone est un jeu de cartes où des naufragés stellaires attendent les secours sur la planète Artemia, tout en étant harcelés par la planète elle-même et ses habitants (enfin, l'un d'eux). L'un des joueurs joue la Créature qui essaie "d'assimiler" les Naufragés, les autres joueurs donc, qui eux veulent s'enfuir. La planète Artemia est représentée sous la forme de dix cartes lieux. Les joueurs, à chaque tour, disposent de ces cartes lieux (au début cinq, plus éventuellement dans la suite de la partie) vont choisir secrètement une carte pour indiquer là où ils se rendent. Ces cartes ont des effets et permettent au joueur, par exemple, d'accélérer l'arrivée des secours. De son côté, la Créature dispose de pions qu'il va poser sur différents lieux avant que les joueurs révèlent où ils se rendent. Ces pions, évidemment, handicapent les joueurs (ils ne peuvent pas renouveler leur main, perdent de la Volonté - je vais y revenir - etc) et bloquent l'effet de la carte Lieu. On est donc face à une sorte de "poker menteur" où les joueurs vont chercher à se placer sur des cartes vierges de menace pour pouvoir s'évader le plus rapidement possible de la planète alors que la Créature va chercher à les retenir en devinant la ou les cartes Lieux choisies. Afin de renouveler leurs mains, les joueurs disposent de trois pions de Volonté. Lorsqu'il défausse un de ces pions, un joueur reprend des cartes Lieux en main, ce qui rend plus difficile pour la Créature de deviner où il va se rendre. En contrepartie, quand un joueur perd ses trois points de Volonté, cela accélère son assimilation à la planète et donc sa potentielle défaite. Cette Volonté est donc à gérer avec intelligence... En plus de cette mécanique assez simple, la Créature dispose de cartes Traque et les joueurs de cartes Survie. Chacun peut joueur une de ces cartes par tour et évidemment leurs effets sont là pour pourrir la vie de l'adversaire. A la fin de chaque tour de jeu, on fait avancer les pions sur une piste centrale. Le pion Secours pour les joueurs et / ou (éventuellement) le pion Assimilation pour la Créature. Le premier qui arrive sur la case centrale remporte la partie.




Not Alone se révèle être un très bon jeu, prenant et à la mécanique parfaitement réglée. Alors, certes, les enfants risquent de passer à côté de certains aspects huuum... disons tactiques (bon, OK, des coups bien pourris) mais ils apprécient de jouer à se faire peur ("Vite, barrons-nous, y'a un alien !") et de tenter de jouer de manière logique et coopérative ("mais non, faut pas aller sur la cinq, ça sert à rien !"). Entre adultes / joueurs un peu expérimentés, le jeu doit être encore plus tendu.

On enchaîne avec le choix de la "petite", la légende du cerisier qui fleurit tous les dix ans, qui d'emblée obtient la palme du nom de jeu le plus long...


Le jeu est assez simple à comprendre. Les joueurs doivent récupérer des fleurs de cerisier de couleurs différentes (noir, blanc, jaune, rose, bleu clair, bleu foncé) en piochant à l'aveugle dans un sac. Chaque joueur peut piocher au maximum trois fois et huit fleurs. S'il pioche trois fleurs de la même couleur, son tour s'arrête et il ne conserve que deux fleurs. Dans le cas contraire, il récupère ses fleurs, et peut obtenir des jokers selon la combinaison de fleurs. Le joueur dispose ensuite les fleurs devant ou derrière son paravent. En fin de partie, on compte les fleurs par couleur devant le paravent. Plus il y en a, plus vous remportez de points. Derrière le paravent, on compte les points selon le principe de la majorité en séparant les fleurs entre couleurs "chaudes " (rose et jaune) et "froides" (les deux bleus). Blancs et noirs servent de jokers durant le comptage des points. 
Derrière ce concept de "stop ou encore" pour la pioche et de répartition des fleurs, le jeu offre une mécanique intéressante sans être révolutionnaire et un vrai défi tactique. Il faut rentabiliser les fleurs piochées pour obtenir le max de points tout en tenant compte des fleurs récupérées par les adversaires pour les majorités.
Le jeu convient bien à un public familial ou occasionnel. C'est d'ailleurs celui qui a été le plus joué entre les trois empruntés.

On finit avec Meowtopia, choix purement esthétique des deux sœurs !



On est sur un jeu de placement d'ouvriers. Chaque joueur dispose d'un plateau sur lequel il va mettre au travail ses chatons. Les félidés construisent des champs pur se nourrir ou deviennent marchands pour accumuler nourriture et or. Il y a cinq actions possibles : récolter de la nourriture, ramasser de l'or, construire un champs, construire un canal pour irriguer le champ ou recruter un matou. Le joueur actif choisit une action et chacun de ses villageois peut effectuer ladite action. Quand un chaton agit, il s'endort ensuite et il faudra le réveiller lors de son prochain tour actif pour qu'il agisse à nouveau. Si on réveille deux chatons ou plus, faut payer en nourriture. Bref, ça se gère. Sans oublier qu'il faut aussi les nourrir, ces chats...  enfin, petite particularité, quand le joueur actif choisit une action, les autres joueurs autour de la table peuvent faire effectuer la même action à leurs propres chats à condition qu'ils ne dorment pas déjà.
Meowtopia, malgré son design kawaï, n'est en fait pas si simple qu'il n'y parait et ne conviendra peut-être pas à tous les gosses, en tout cas pas au moins de dix ans. Mes filles ont été déboussolées en début de partie. La grande (12 ans) a vite chopper quelques réflexes et comprit quelques astuces. La petite (9 ans, et bien qu'elle joue déjà à d'autres jeux comme les Aventuriers du Rail, Colt Express ou Pandémie) a eu du mal au contraire à anticiper et saisir les opportunités et autres combos. Elle n'a pas été totalement larguée mais on voyait bien qu'elle ne s'est pas prise au jeu. Et les deux ont trouvé le jeu un peu long et parfois répétitif. On essaiera de refaire une partie ou deux pour affiner notre ressenti. Cependant, Meowtopia peut se révéler une bonne porte d'entrée dans la gamme des jeux de "pose / placement d'ouvriers" car il n'est pas non plus ultra-complexe.

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

vendredi 18 octobre 2019

Un barde et deux poètes...

Salut à toi, compañero figuriniste !

Petit article rapido pour présenter trois figs. Comme ça va aller vite, hop, un morceau à grande vitesse ! Iron Reagan et leur énormissime Miserable failure (le clip est priceless).


On commence avec le Wandering Ministrel, le ménestrel errant par chez nous, un Elfe pour Super Dungeon Explore


Comme d'hab' pour les figs de ce jeu, on est sur du chibi tout mimi donc je suis parti sur des couleurs un peu acidulées / pétantes, en particulier les cheveux jaune poussin (piou piou). Un peu de vert pour les fringues et notre barde rappelle Link (sans le bonnet), le héros de Zelda (dont il est peut-être inspiré d'ailleurs).
Sans surprise, il a été assez rapidement kidnappé pour finir sur les étagères de mes gamines...



Autre style, autre jeu ! On enchaîne avec deux nouveaux Scots pour la faction Ariadna à Infinity. J'en avais déjà peints deux autres au mois de mai ( http://hastalafigurinasiempre.blogspot.com/2019/05/gaaaaaardes.html ). Ces deux-là apportent un peu de variété au niveau du look (pas de grands manteaux) et de l'armement. Celui de gauche possède un D.E.P (une sorte de panzerfaust à usage unique) et celui de droite une fusil de précision AP. Rien de folichon niveau peinture, de l'uniforme vert, du cuir et les épaulières gauches aux couleurs calédoniennes, les droites avec un symbole d'unité, un as de pique.
C'est un peu mieux niveau photos, cependant les contrastes sont un peu écrasées et je ne peux pas faire de clichés "en situation". Et les gros plans pardonnent pas (il faut que je reprenne un ou deux détails)...




C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

jeudi 10 octobre 2019

Les kamis sont nos amis

Salut à toi, compañero figuriniste !

Aujourd'hui, on va causer un peu forces de la nature, esprits, magie, tout ça tout ça... Du coup, un titre de Pelican, qui colle au thème, s'impose, Full moon, black water. En plus, c'est de l'instrumental, pas de chanteur qui se fait péter les cordes vocales, on va ménager les pavillons auditifs de certains !


Je poursuis lentement et sereinement la peinture des figs d'Okko. Et comme parmi les Héros, on trouve le moine alcoolique Noshin, susceptible d'être choisi par les joueurs car c'est le "cerveau" du groupe, je me suis attaqué aux Kamis que le moine est capable d'invoquer. Pour les plus incultes d'entre vous, sachez que les kamis sont des divinités ou des esprits vénérés dans la religion shintoïste, donc dans le Japon médiéval, cadre des aventures d'Okko. En général,  les kamis sont soit des éléments de la nature, parfois des animaux ou encore des forces créatrices ou naturelles. Dans le jeu, il en existe quatre se rapportant aux éléments naturels, donc eau / air / feu / terre (ce qui, au passage, correspond aussi aux cycles des BD, le premier cycle étant celui de l'eau). En terme de figurines, il y en a huit, deux de chaque élément. Elles sont assez réussies et plutôt "mimi-rigolotes". En terme de jeu, ce sont des suivants - assez puissants ! - placés sous le contrôle de Noshin et qui viendront filer un coup de main aux Héros dans leur traque des démons.
En ce qui concerne la peinture, rien d'exceptionnel, explications détaillées sous les photos... pourries. Oui, je n'arrive décidément pas à régler correctement ce nouvel APN. Les photos sont soit surexposées soit trop sombres, soit floues. Voire une combinaison des précédentes propositions... bref, j'ai pris les moins pires...


Les kamis de l'eau. Base bleue, gros lavis d'encre bleue, puis éclaircissement dans la couleur de base puis avec la couleur de base mélangée avec du gris-bleu et dernier point en gris-bleu pur.

Les kamis du feu. Sous-couche blanche, brossages à sec successifs de jaune, orange puis rouge. On ne le voit pas très bien sur la photo mais il y a aussi des OSL jaune sur le sol et le parchemin pour figurer la lumière.

Les Kamis de la terre. Sous-couche blanche, gros lavis marron, brossage à sec gris "terreux" puis blanc cassé...

Les kamis de l'air. Sous-couche blanche, gros lavis marron, brossage à sec blanc cassé puis blanc pur, lavis bleu sur le visage de celui de gauche.


Et voilà, Noshin se baladera désormais sur le plateau de jeu non plus avec un moche et plat jeton pour figurer un kami invoqué mais une p'tite figurine bien sympa.

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !