vendredi 29 juin 2018

Auprès de mon arbre, je vivais heureux...

Salut à toi, compañero figuriniste !

On ouvre avec Gojira (oui, encore et j'assume complètement !) parce qu'aujourd'hui, vu qu'il fait 40 en plein soleil, on a besoin de se rafraîchir. Direction la forêt et les arbres donc...


C'est actuellement un peu le calme plat niveau peinture de pitoux pour cause de "vrévie". Entre famille, autres activités que lancer des dés et boulot, je n'ai pas eu le temps de peindre quoi que ce soit depuis pas loin de 15 jours... si ce n'est une pièce que je dévoilerai plus tard.
Mais j'ai eu le temps de lire pas mal de choses.

Et c'est là que le morceau d'intro prend tout son sens et que nous allons nous faire une petite minute culturelle...
Yggdrasil (avec un ou deux L), dans la culture nordique est l'Arbre du monde, c'est à dire que c'est sur lui que repose le monde tel que l'imaginent les Hommes du Nord durant les Ages Sombres (de la fin de l'Antiquité au milieu du Moyen-Age... en gros...). Certes, ils sont dans l'erreur, tout un chacun sachant que le monde repose sur les dos de quatre éléphants eux-même soutenus par la grande tortue A'Tuin, mais ce n'est pas le propos du jour...  Yggdrasill supporte pas moins de neuf mondes différents dont Asgard et Vanaheim,  les royaumes des Dieux (les Ases - dieux principaux, dont Odin et Thor et les Vanes, dieux "secondaires" pour faire simple) et Midgard, le royaume dit du milieu, celui des Hommes.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b9/Yggdrasil.jpg
Yggdrasil, Peinture attribuée à Oluf Bagge, artiste graveur danois du XIXème siècle

Yggdrasill, c'est aussi un jeu de rôle sorti en 2009 et dont je vient de m'offrir le livre de base. En bon fan de SAGA, de la période des Ages Sombres et des Hommes du Nord, c'est logique, ça devait finir par arriver...

La couverture du bouquin, ça pose bien l'ambiance !

Cela fait maintenant bien longtemps que je n'a pas fait une partie de jeu de rôle et ça risque de durer un moment (trop de jeux, pas assez de temps, la vrévie dont je causais au-dessus...). Pour autant, je suis - de loin - l'actualité ludique rôlistique, ayant beaucoup joué/masterisé plus jeune (Star Wars, Shadowrun, INS/MV...). Et parfois, disons pour ma culture personnelle !, j'achète un bouquin ou deux (en plus, c'est joli toutes ces tranches colorées de livres de règles de pitoux et autres jeu de rôle dans ma bibliothèque). Alors, Yggdrasill, c'est quoi ?

Très simplement, le jeu se déroule dans une Europe du Nord, Midgard, du tout début du Moyen-Age. Attention tout de même, c'est un jeu dont l'univers repose sur une période historique mais le livre de base et l'univers NE SONT PAS HISTORIQUES ! Oui, je l'écris en gros pour que ce soit bien clair. On n'est pas dans un univers purement historique avec ses débats et autres imprécisions.  Les joueurs y incarnent des hommes et des femmes, guerriers, Scalde (barde...), artisans, magiciens qui vont évoluer dans les froides contrées de la Norvège, de la Suède (Svealand dans le jeu), ou du Danemark.

La carte de Midgard, la région dans laquelle vont évoluer les joueurs

Niveau background, l'avantage, c'est que le MJ et les joueurs savent où ils vont. Enfin, globalement ! L'univers est connu, du moins les grandes lignes et le bouquin de base fait bien son boulot en posant des bases solides de l'univers notamment au niveau religieux, vie quotidienne, politique... de bons bouquins généralistes d'histoire pourront être utilisés, voire des ouvrages plus érudits si le MJ est passionné ou veut mettre en place une bonne grosse campagne un peu originale et fouillée.

Le superbe écran de jeu

Là où les choses changent et que le jeu prend tout son sens et sa personnalité, c'est par rapport à la magie. En effet, dans le monde d'Yggdrasil, la magie est omniprésente. Mais pas à la manière de magos balançant des boules de feu ou des puissances ténébreuses ouvrant des continents en deux parce que ce jour-là, y'avait rien de passionnant à la téloche... non, la magie est bien plus subtile. Elle influence la vie quotidienne et la destinée des joueurs et se présente comme le reflet de la volonté, des combats et des intrigues des dieux. En terme de jeu, cela signifie, par exemple, que lors de la création de leurs personnages, les joueurs vont "lancer les runes" et les résultats obtenus offrent des bonus (dons) / malus (faiblesses) qui vont influencer la vie ou la façon de jouer. Le MJ peut garder le résultats des jets secrets afin de façonner un vrai destin personnel à chaque joueur. Par exemple, la rune Sol (en forme d'éclair) est positive car elle représente la victoire, l'amélioration... en terme de jeu, cela veut dire que le MJ peut, au cours d'une aventure, faire trouver un trésor à un perso pauvre ou "offrir" une victoire militaire à un joueur incarnant un jarl. L'interaction destin du perso / utilisation par le MJ ouvrent des perspectives très larges !
On retrouve cette influence magique dans la furor, une sorte d'énergie mystico-religio-magique (non, jeune padawan, pas celle à laquelle tu penses...) qui permet au joueur de booster certaines de ses actions en rajoutant un ou plusieurs dés. Bon, les magos peuvent aussi jeter des sorts, je vous rassure ! La magie est divisée en trois domaines qui sont le sejdr (la sorcellerie), le galdr (magie des incantations) et le maniement des runes.
Bref, c'est subtil, et disons-le, classieux.
L'aspect magique et mythique de l'univers est aussi renforcé par la présence de créatures comme les Géants (Jötuns) - qui peuplent le Nord de la Scandia - ou les Krakens (qui sont dans la flotte, étonnant, non ?). Ces créatures sont survolées très sommairement car elles font l'objet d'une supplément entier, les neuf mondes (rapport au neufs mondes soutenus par Yggdrasill).


Un Jötun, plus haut qu'un arbre...


Mais alors, on joue quoi ? Ben, je vous l'ai dit, des hommes et femmes du Nord (le terme "viking" n'étant pas ici approprié). Plus précisément, plusieurs carrières s'offre à vous : bien évidemment, le noble (Jarl ou autre), le guerrier (bondi, c'est-à-dire l'homme libre ou le berserker, pas besoin de faire une dessin, tout le monde a pigé), mais aussi un scalde (barde qui maîtrise la magie), une volvä (une magicienne pour faire simple). Mais vous pouvez aussi joueur un artisan talentueux (viking... bateau... huuum... vous me suivez ?) ou encore un marchand.

Chaque perso possède 9 capacités réparties entre Corps (puissance, vigueur, agilité), Esprit (intellect, perception, ténacité) et Âme (charisme, instinct et communication) et qui détermine, entre autres, les points de vie. Le joueur dispose aussi de compétences et de prouesses héroïques (qui peuvent être de magie ou de combat).
Il y a donc largement de quoi personnaliser un personnage.

Deux archétypes, une volvä et un bondi.

Pour réussir une action, il faut franchir un seuil en lançant des D10 qui correspondent à la valeur de la capacité. On garde les deux meilleurs résultats. On y additionne le score de la compétence idoine.
Par exemple, Thorolf chevauche au travers d'une forêt à la poursuite d'un voleur et, soudain, au détour du sentier, un tronc d'arbre lui barre la route ! Le MJ estime que c'est une action difficile avec un seuil de réussite de 20. Thorolf est un bon cavalier, il a un score de 7 dans cette compétence. Vu l'action, le MJ estime qu'il doit faire un jet d'agilité. Thorolf a 3 dans cette capacité. Il lance 3D10 obtenant un 2, un 7 et un 8. Il conserve le 7 et le 8 et ajoute le 7 de sa compétence chevaucher. Total, 22. Thorolf fait franchir l'obstacle à son cheval et peut continuer la poursuite.

Une fiche de perso

En plus de la présentation de l'univers et des règles, on trouve une campagne d'introduction. Au final et à vue d'oeil, le livre de base fournit assez de matos pour jouer au moins une bonne campagne. L'univers en lui-même n'a rien d'ultra-original (les Ages Sombres en Scandinavie) mais la façon de traiter le monde nordique en mettant en avant l'aspect religieux et magique est sacrément (ah ah) bien senti. Bref, ça donne vraiment envie de se laisser pousser la barbe, attraper sa hache, faire une prière à Odhinn ou Freyja, monter à bord de langskip pour vivre son destin de fier Homme (ou Femme) du Nord !

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

dimanche 17 juin 2018

Mon chat fait de la peinture dans l'espace

Salut à toi, compañero figuriniste !

Le mouvement "métal" (au sens large) est vaste... presque immensément, tellement se côtoie un grand nombre de groupes et de courants. Du coup, forcément, tu loupes des trucs ou tu les découvres plus tard. C'est le cas de Khemmis pour qui mon attention fut attirée par... la pochette. Sans rire, si l'artwork de l'album ne fait pas vibrer ton petit cœur de geek, mais que fais-tu là ? L'album Hunted est sorti en 2016 mais je le découvre quasiment deux ans plus tard. Pas grave, leur doom teinté de heavy tape dans le haut du panier.



Bien, l'ouverture musicale étant faite, on va parler jeux de société (non, pas de figs aujourd'hui !). 
Et un peu comme pour la musique, dans notre petit univers ludique, tu loupes des trucs. Trop de jeux, pas assez de temps. Du coup, tu fais l'impasse sur certains et d'autres s'imposent, parfois naturellement, d'autres par hasard.
C'est le cas des trois jeux dont je fais causer aujourd'hui. Chawaï et Kanagawa c'est le hasard et Star Realms, c'est l'évidence.

Commençons par Chawaï, dont le nom, jeu de mot entre chat et Hawaï te pose l'ambiance direct. Le jeu est une création de Bruno Faidutti, vieux routard bien connu du milieu. Tu joues des chats polynésiens qui vont à la pêche, parce que c'est la fête au village (sans les Musclés, Atua merci....). Le jeu est un cadeau d'anniv' pour ma fille (la "petite" de 8 ans). Et donc, le choix de la gosse s'est d'abord fait... visuellement. Et c'est évident les graphismes trop chouchou mignon tapent dans le mille pour les "petits". Ensuite, le jeu en lui-même est simple à comprendre. Là aussi, c'est une franche réussite.

La boîte de jeu et ses jolis graphismes colorés


Une des cartes que l'on peut pêcher... enfin, celle-là, mieux vaut l'éviter...


Une des cartes permettant d'aller à la pêche... oui, le chaton est aussi trop choupinou

Au centre de la table, on pose trois cartes, en colonne, qui représentent les "proies", chacune à des profondeurs différents suivant sa position dans la colonne (en haut près de la surface, en bas, dans les abysses du lagon). Chaque joueur dispose de cartes numérotées de -12 à -1. Secrètement, chacun d'entre eux mise une carte face cachée devant lui. On révèle les choix. Le joueur ayant la carte la plus "profonde" (-8 est plus profond que -5...) s'empare du poisson placé le plus bas (le plus profond donc) dans la colonne (les égalités étant gérées par une petite idole, Kitty, placé entre les joueurs). Évidemment, les cartes ainsi récupérées (les poissons péchés) sont placé à côté des joueurs en tas mais n'ont pas la même valeur. Le but étant de choper ceux qui rapportent le plus (les thons, vive la pêche au gros), le vainqueur étant le joueur ayant le plus de points à la fin des 12 tours (comme autant de cartes de mise). Sur cette base simple, l'affaire se complique avec les cartes "méduses" et "mouettes". Les méduses pêchées enlèvent des points (voir l'image au-dessus) et les mouettes bouffent le poiscaille sur le dessus de ta réserve... pratique quand t'as chopé une méduse, rageant quand c'était un thon à 12 ou 15 points.
Le jeu est simple, rapide, rigolo et les gosses ont rapidement accrochés. Un pur jeu familial qui réussi parfaitement sa mission d'amuser petits te grands !


Kanagawa est aussi un cadeau d'anniv', mais cette fois-ci pour mon autre gamine, la "grande" (11 ans) ! Là aussi, c'est un "nom" du milieu du jeu et un autre Bruno, Cathala, qui en est l'auteur. 
Visuellement, c'est superbe et là aussi, les graphisme - superbes - assure une bonne part de l'immersion (merci Jade Mosch Alias Elk64, habiterait-elle au pays Basque ?).



Et on a là (sans surprise serait-je tenté de dire) un petit bijou de mécanique ludique. Kanagawa est un jeu de planification où chacun cherche à réaliser la plus belle estampe afin de devenir le digne successeur d'Hokusai.

Pour se faire, chaque joueur va récupérer des cartes enseignements placés au centre de la table et représentant des paysages, des bâtiments, des animaux... Ces cartes ont deux fonction. Elles permettent de...
- soit acquérir de nouvelles techniques (gratuitement) en plaçant la carte dans son atelier (devant soi). Dans ce cas-là, on utilise le bord droit marron de la carte.
- soit agrandir votre estampe. Pour cela, le joueur doit la peindre, c'est-à-dire placer des petits pinceaux sur les symboles présents dans son atelier. Si le pinceau est, par exemple, placé sur un symbole Océan (bleu), vous pouvez prendre une carte enseignement marquée du même symbole et l'ajouter à votre estampe.



Au fur et à mesure, l'estampe s'agrandit, on crée des combinaisons et l'on remplit des objectifs qui permettent de marquer des points. Le plus gros score en fin de partie est le nouveau maître de l'estampe. Sur cette base simple, des choix cornéliens vont se poser aux peintre apprentis. Agrandir son atelier pour avoir plus de couleurs et de pinceaux et donc plus de choix ? Agrandir l'estampe pour avoir plus de points et de meilleures combinaisons ? C'est un dilemme constant tout au long de la partie. Il va donc falloir optimiser ses actions selon les cartes disponibles.
Le jeu est  bien huilé et va ravir les joueurs même (surtout ?) expérimentés. Les vils optimisateurs et les accros de la combo seront aux anges (enfin, aux kamis...). Cela dit, les joueurs moins "accros", plus occasionnels, les enfants (pas trop jeunes quand même) / ados y trouveront aussi du plaisir à se creuser les méninges pour essayer d'atteindre le plus haut score possible.
Bref, un très bon jeu mais à ne pas mettre entre toutes les mains.

Et pour finir, Star Realms. Et là...


Bon, c'est la faute de Rafpark. Il va encore chouiner qu'on l'accuse d'être un horrible tentateur mais là, après avoir lu son article sur le jeu, j'en avais planifié l'achat. Je ne vais pas vous refaire la totale de l'explication, juste y clique sur le lien, il lit et bises au Wookie : https://rafpark.wordpress.com/2015/04/09/star-realms/





Alors oui, j'ai mis du temps avant de faire péter le jeu. L'article de Raf' date de 2015 (lors de la sortie en angliche du jeu) et Star Realms (VF) ayant obtenu l'As d'Or en Expert à Cannes l'an dernier. Déjà, ça pose le truc. Un As d'Or n'est jamais anodin.  Ce jeu, c'est que du bonheur. J'y joue avec ma fille (la grande), on a enchaîné les parties, elle est aussi accro que moi. On joue ses cartes, on en récupère d'autres, on construit ses bases et on aligne ses vaisseaux pour attaquer l'adversaire. C'est une merveille, ce jeu. Simple, rapide mais tactiquement assez profond. Il faut réfléchir aux cartes que l'on prend, à l'ordre dans lesquelles les jouer quand on les a en mains. Il n'y a pas deux parties qui se ressemblent sur la forme. Et on a envie de rejouer pour tester de nouvelles combinaisons, voir l'effet de telle ou telle carte. Si vous avez l'occasion d'y jouer, n'hésitez pas. Et vu le prix... 14 euros. Oui, pour 14 petits eurosous, tu as des heures de jeu. Je vous l'ai déjà dit, que du bonheur !


C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

dimanche 10 juin 2018

Armée Nordique, épisode 2

Salut à toi, compañero figuriniste !

C'est Obituary qui vient faire l'ouverture aujourd'hui, on va donc faire dans le direct, le pas fin, le brutal pour ce billet. Parait même qu'une Polonaise en écoutait au petit déjeuner... Faut quand même admettre que c'est plutôt une musique d'hommes comme dirait l'autre... et avec un clip bien drôle et bourré de référence.


Voilà... donc les esprits les plus éclairés du canton vont se joindre à nous et grossir les rangs de l'armée de Barbares que je suis en train de mettre sur socles (dont le premier article est visible ici : http://hastalafigurinasiempre.blogspot.com/2018/05/armee-nordique-episode-i.html ). Ce sont encore des Keltois Sessairs de chez Rackham, le Barbare géant, le guerrier Danu en mode beeeeuuuaaaaar et un personnage nommé Orhain l'érudit. Comme pour leurs copains, je suis resté sur un schéma chair/cuir/bleu, histoire de cohérence évidemment. Le géant ayant l'une de ses épées cassées, elle a été remplacée par un fléau GW tiré de la boîte à rabiots.







Le dernier membre du groupe est Orhain l'Erudit, qui fait un peu office de chef pour le coup, avec son physique chétif, sa plume et son familier porteur de tablette...





Et voilà le groupe au complet peut désormais aller aplatir quelques adversaires !



Et pour finir, petit point sur l'avancée du projet...
- 1 géante de Glace (Seigneur, 1 point).

- 4 wolfens (Gardes, 4 à peindre). 
- 4 wolfens (Gardes, 4 à peindre). 
- 8 guerriers keltois (Guerriers, 1 point).
- 8 Guerriers (Guerriers, 1 point).
- 8 Guerriers (Guerriers, 1 point).
- 5 loups géants (euh... à voir !, peints, 1 point).
Total : 5 points peints / 7 points une fois le projet achevé. 

La suite, ce sera donc avec du gros qui tâche, les Wolfens !

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !

dimanche 3 juin 2018

Secteur 77, une histoire de voisinage - Partie 4

Salut à toi, compañero figuriniste !

En ouverture aujourd'hui, cours d'hygiène bucco-dentaire dispensé par Matt Pike, leader de High On Fire qui nous annonce que la guerre approche...


Voilà, pensez à vous brosser les dents, c'est important de vaincre ses ennemis en ayant l'haleine fraîche...
Bon, on change totalement de sujet et on enchaîne avec de l'Infinity et du décor. Depuis, pfffff, longtemps, j'ai entrepris de monter et peindre de quoi avoir une table jouable pour Infinity. Le projet avance mais lentement. Pour ceux que ça intéresse, les épisodes précédents :

- http://hastalafigurinasiempre.blogspot.com/2016/03/secteur-77-une-histoire-de-voisinage.html
- http://hastalafigurinasiempre.blogspot.com/2016/03/secteur-77-une-histoire-de-voisinage_19.html
- https://hastalafigurinasiempre.blogspot.com/2017/01/secteur-77-une-histoire-de-voisinage.html


Peindre du décor, c'est assez rébarbatif pour bon nombre d'entre nous. Il est vrai que ça peut paraître ingrat ou rébarbatif. Mais bon, avoir une belle table, c'est appréciable.
Lors d'une commande l'an dernier (ouais, ça remonte...), j'ai acquis deux nouveaux éléments de décors de chez Micro Art Studio pour agrandir ma table d'Infinity. On a donc les District 5 Walls - Straight et la District 5 Guard House. Ce sont deux décors en MDF prédécoupé.



Les murs se montent rapidement. La notice de montage est claire. Le prédécoupage est bon, il n'y a pas besoin de trop forcer ou découper pour détacher proprement les divers éléments. Je n'ai pas collé les différentes parties entre elles (piliers et murs) pour une double raison. Tout d'abord, le décor reste ainsi modulaire et, deuxièmement, c'est plus pratique niveau rangement.
J'ai ensuite passer le tout - y'a un moment - à la sous-couche noire en oubliant allégrement que faire cela dehors quand il fait 9°C et un temps humide... c'est pas top. Je ne sais pas trop ce qui s'est passé mais bon, c'est pas non plus la grosse catastrophe, je me retrouve avec quelques coulures et dépôts. J'insiste un peu et obtient une sous-couche noire tout à fait acceptable. Du moins, le pensais-je... Pour la suite, j'ai sorti la machine de guerre, comprendre l'aérographe. Oui, soyons honnête, c'est du décor, je ne vais pas y passer des heures. Du coup, l'aéro est mon ami (l'apéro aussi mais c'est une autre histoire). Donc, psiiiiicht d'un gris sable de chez Prince August (PA base Armée Israélienne). Et là, c'est le drame... vous vous souvenez de la sous-couche du dessus ? Bon, ça a du foirer... mauvaise qualité de la bombe de sous-couche ? de la peinture ? mauvaises conditions au moment de la peinture ? Bref, je me retrouve avec un bon gros dégueulé sur la première section de mur avec la peinture qui s'agglomère en grosses gouttes... comme je suis un garçon parfois borné mais aussi curieux, je teste sur une seconde section. Résultat, même blague. Du coup, j'enchaîne sur une autre pièce, sous-couchée avec une autre bombe. RAS. Conclusion, c'est ma sous-couche qui est naze. Mais j'ai pas envie de tout refaire (mode feignasse enclenché). Puis, je reprends mes sections entamées. Et je me dis que finalement, ce ratage donne un petit côté destroy et usé qui colle bien à l'esprit de la table. Finalement, l'ensemble des piliers et des murs subissent le même traitement. Une fois secs, ils reçoivent une deuxième couche, du orange en bombe de chez Tamiya puis un dernier gros rehaut de blanc pur. On enchaîne avec les salissures diverses et variées, deux trois décalcos et c'est bon. Envoie le pâté, Maïté.
Résultat final en photos.






Puis c'est au tour de la Guard House de subir le même traitement, mais avec une sous-couche pas foirée et du gris. Ce bâtiment peut soit être composé de deux étages, soit deux partis séparées. Pratique la aussi pour la modularité de la table.
Donc, là photos direct.


La version deux parties séparées. Le bâtiment dans son ensemble a été vieilli. La partie de droite a reçu une enseigne de bar. A gauche, un dessin anarchiste, ben oui, les Nomads sont passés par là !

En version deux niveaux...




Al'heure actuelle, je possède pas mal de matos. Pas encore de quoi faire une table complète (il me manque des passerelles par exemple) et bien chargée, mais pas loin...

C'est tout (et c'est déjà pas mal !) pour aujourd'hui !
Hasta siempre, Compañeros !